dimanche 19 décembre 2010

L'armée et les lobbies gays : la fin de la loi "don't ask, don't tell".

C’était inéluctable : la loi don’t ask, don’t tell devait s’incliner devant les revendications des lobbies LGBT américains, les intérêts particuliers d’une minorité d’individus devant l’intérêt général. Que les avocaillons des droits des homosexuels se réjouissent : leurs protégés pourront désormais vivre et assumer pleinement leur préférence sexuelle sur leur lieu de travail et peut être même - qui sait ! - porter plainte contre les fâcheux intolérants qui viendraient leur chercher querelle. Vaste fumisterie que cette abrogation.

Cette loi, pis-aller à l’interdiction initialement prescrite aux homosexuels et consorts d’intégrer l’armée américaine, réussissait un habile compromis entre les droits de ces individus qui, fiers patriotes, considéraient qu’il était de leur droit d’aller donner leur sang pour leur nation, et les intérêts compréhensibles des états-majors de l’armée qui souhaitaient éviter de se retrouver confrontés à des amourettes entre soldats, à des rixes entre homosexuels et hétérosexuels peu compréhensifs, ou à des procès à répétition pour « discrimination », l’ensemble nuisant à la cohérence des troupes et donc à l’efficacité de l’action militaire des Etats-Unis. Incontestablement, cette loi présentait divers inconvénients ; les homosexuels pouvaient vivre assez difficilement d’être réduits au silence alors que leurs compagnons d’armes s’échangeaient des anecdotes égrillardes au coin du feu et n’étaient pas à l’abri de la délation, quand bien même ils cachaient leur jeu le plus habilement possible (c’est-ce qui arriva à l’infortuné Alexander Nicholson), etc.

Au risque de me montrer cynique, il me semble qu’il ne s’agissait pourtant là que de dégâts collatéraux, comme tous ceux qui résultent d’une législation exigeante. En France, il n’est pas possible de devenir policier si on mesure moins d’un mètre soixante, ou pilote de chasse en l’absence d’une vue exceptionnelle. S’en plaindre serait absurde. Tout comme on imagine mal un nain neutraliser un voyou athlétique ou un myope aux commandes d’un rafale, les réserves tenant à l’homosexualité des militaires américains semblaient parfaitement se justifier. Enfin, il est assez largement admis que l’armée n’est pas véritablement le meilleur endroit pour l’épanouissement des homosexuels et le service risque de se transformer en cauchemar pour bon nombre de ceux ou celles qui s’amuseraient à déclamer ou à afficher leurs amours à la barbe de leurs camarades : loin d’agir pour le bien de ces citoyens, l’administration Obama ne réussira qu’à semer la zizanie dans les rangs de son armée, qui avait besoin de tout, sauf de cela.

Laurent.

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dimanche 5 décembre 2010

La Cour de Justice de l'Union Européenne : un instrument au service de la Commission européenne

L'intervention de Viviane Reding nous a récemment rappelé une vérité terrible : la Commission, « gouvernement de l'Europe » selon les fédéralistes, n'a que faire des États... des Nations et des peuples.
Mais il est une autre instance fédéraliste, largement plus méconnue du public, qui pourtant exerce, quoique plus discrètement, un pouvoir non négligeable. Je pense à la Cour de Justice des Communautés Européennes (CJCE), devenue la Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE) depuis l'entrée en vigueur du funeste Traité de Lisbonne pour mieux signaler qu'elle juge au-dessus des États... et contre eux.

Son action est d'autant plus méconnue que la complexité du droit communautaire ne rend pas son rôle plus lisible... pour le plus grand plaisir de nos dirigeants. Quand Nicolas Sarkozy affiche une résistance de façade à Mme Reding, il feint d'oublier la signature du Traité de Lisbonne qui attribua valeur contraignante à la Charte des droits fondamentaux de l'Union Européenne grâce à laquelle la commissaire européenne a pu émettre ses menaces ; lorsque le Président de la République prétend sermonner la Commission Européenne, il ne nous dit pas que la CJUE aura désormais des pouvoirs considérables grâce à la valeur contraignante de cette charte.

En effet, la CJUE, lorsqu'elle était CJCE, avait deux traits qui caractérisaient sa jurisprudence. Je vais essayer de simplifier, tout en étant juste bien entendu.

1) Un dogmatisme néo-libéral à l'encontre de la souveraineté des pays

Premièrement, la CJUE faisait preuve d'un dogmatisme néo-libéral avéré, qui, main dans la main avec la Commission, visait à détricoter les services publics dits « à la française ». Ainsi, l'article 86-2 du traité CE, qui prévoyait que les services marchands mais ayant des obligations de service public (appelés « services d'intérêt économique général ») tels qu'EDF par exemple, n'a été appliqué concrètement que très tardivement (1989 avec l'arrêt dit « Silverline » puis surtout l'arrêt « Corbeau » de 1993).
Dans les années 90, si la Cour a su se tempérer sous la pression des États, sa jurisprudence continue à avoir des effets très puissants. Aussi les contraintes qu'elle impose amènent-elles les États à sociétiser puis à privatiser les entreprises publiques et à créer toujours plus d'autorités de régulation (en raison de l'arrêt CJCE, 1985, dit « British Telecom ») sans aucune légitimité politique
On notera que ce choix idéologique, qui n'a rien à voir avec le juridique, a même été regretté par des professeurs réputés pour leur fédéralisme.

Si l'on peut discuter de l'intérêt de ces changements, on ne peut qu'être consterné par le fait que les choix ne se font plus par les hommes politiques que l'on élit, mais par des instances lointaines, technocratiques, et sans aucune légitimité politique. On comprendra dès lors le choix de l'abstention par de nombreux de nos compatriotes.

2) L'interprétation extensive des textes par la CJUE au détriment de la justice rendue « au nom du peuple français »

La CJCE avait depuis longtemps fait pression sur les juridictions internes pour qu'elles intègrent le droit communautaire dans leur ordre juridique (1964, arrêt « Costa c/ Enel »). La résistance du Conseil d'État s'est terminée depuis l'arrêt qu'il a rendu en 1989 (arrêt « Nicolo ») : désormais, le droit communautaire prévaut sur le droit interne français, même lorsque la loi a été votée postérieurement aux traités européens. Regrettable décision par une instance française qui s'ajoute aux différentes trahisons politiques. Cette décision est en effet d'autant plus déplorable que la CJUE opère une interprétation dite « maximaliste » des dispositions sur lesquelles elle fonde ses décisions.
À la crainte légitime du « gouvernement des juges » déjà exprimée par les révolutionnaires s'ajoute le risque du « gouvernement des juges européens » qui eux, de surcroît, ne rendent pas leur jugement « au nom du peuple français ». La France serait-elle gouvernée ailleurs ?

Si cette tendance à l'interprétation extensive est propre à tout organe juridictionnel, rares sont les voix, parmi nos dirigeants, qui s'élevèrent pour dénoncer cette scandaleuse prise de pouvoir des juges européens. On cherchera vainement à l'UMP, au PS, au Modem ou chez les Verts, une remise en question claire et nette de la CJUE.
Pire : en attribuant une valeur contraignante à la Charte des droits fondamentaux de l'Union Européenne, le traité de Lisbonne, applaudi par ces partis, a donné un formidable outil à la CJUE pour accroître encore plus sa puissance. En effet, cette charte proclame des principes extrêmement généraux, susceptibles d'interprétations très diverses. Avec ces dispositions, le CJUE pourra fonder presque toutes les décisions inimaginables, comme le fait parfois la Cour Européenne des Droits de l'Homme (la CEDH) sans que celle-ci ne dispose, pour cela, de l'instrument très puissant qu'est la Commission.

Conclusion :

Il n'est pas inutile de rappeler que la CJUE a été créée pour entreprendre « l'intégration par le droit » et qu'elle a pour but de faire de l'Union Européenne une réelle fédération. Ce but avoué, remarqué par tous les professeurs de droit quels qu'ils soient, doit nous rappeler que l'on ne doit pas concentrer notre attention seulement sur la Commission. L'action pernicieuse de la CJUE est aussi redoutable que le lobbying actif de la Commission.

Le passé nous a montré que la CJUE ne se privera pas de ses nouveaux outils. À l'avenir, nous ne manquerons pas de signaler les nouvelles dérives qui sont, malheureusement, inéluctables.

La CJUE et la Commission s'emploient à détruire les peuples, mais ces passages en force doivent cesser : aussi est-il indispensable et salutaire d'arrêter, selon l'expression de Nicolas Dupont-Aignan, ce « viol des peuples » permanent.

Sylvain.

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dimanche 14 novembre 2010

La repentance ou la destruction de la cohésion nationale.

Le 4 octobre 2010, le site internet du Figaro publiait un article intitulé « le zèle antisémite du maréchal Pétain » avec la fameuse photo de l'entretien de Montoire (Article du Figaro). Pour autant, l'intervention de l'historien Marc Ferro, historien réputé de gauche, dans l'article, se révèle être beaucoup plus nuancée que ce que le titre laissait présager.

Peu avant, Klarsfeld (Serge) avait asséné qu'il était désormais indiscutable que Pétain fut un farouche antisémite, un zélé collaborateur d'Hitler. Il avoua par là même que le précédent document sur lequel on s'était appuyé, à savoir un témoignage du ministre des Affaires Etrangères de Pétain, Paul Baudouin, n'était pas indiscutable (« On pouvait mettre ce témoignage en doute. Mais maintenant, on a la preuve définitive que le statut des Juifs relève de la volonté personnelle du maréchal Pétain »). J'avais pourtant cru que depuis Paxton, et depuis que l'idéologie de la repentance avait été sacralisée, on ne pouvait pas mettre cela en doute.

Il ne s'agit pas là de faire un débat historique sur le rôle de Pétain ; infiniment complexe au demeurant. Ce qui me préoccupe, c'est ce travail de sape de déconstruction de la cohésion nationale. On nous ressort un document pour nous expliquer quoi au fond ? que Pétain est à haïr ! N'avons-nous pas déjà entendu cela des milliers de fois ? Comme si, par ce document, Klarsfeld rétablissait une vérité oubliée...
Et pourtant, la repentance est devenue une réalité permanente. J'ai grandi dans un système éducatif qui m'a appris les terribles heures sombres, les horribles dérives de la France colonialiste, l'infâme esclavagisme napoléonien. J'ignorais, ou du moins je connaissais très vaguement, sans exagération de ma part, la grandiose épopée napoléonienne, et je maîtrisais mieux la biographie de Laval que du général Leclerc. La France n'est pas exempte de héros, mais on ne saurait plus rappeler leur vie : le « devoir de mémoire », - paradoxe fort intéressant -, les occulte constamment. Le déroulement des heures sombres est largement plus connu que l'épopée de Jeanne d'Arc. La « torture » de militaires français en Algérie nous est rappelée constamment ; l'implication d'un Lyautey dans les colonies françaises, presque jamais. De surcroît, cette obsession repentante se poursuit au-delà du système scolaire : au cinéma, chaque année, il y a forcément un film sur la Shoah et la collaboration (cette année : la Rafle) ou les atrocités de la colonisation française (Hors-la-loi) ; à la télé, forcément un reportage dessus.
Alors certes, de grandes commémorations, comme celle du 9 novembre dernier à l'occasion du 40ème anniversaire de la mort du Général ou celle du 11 novembre, subsistent. Mais on cantonne ces moments au strict minimum.

Il ne s'agit pas de nier la vérité historique, de banaliser la souffrance d'individus et de familles, d'occulter les erreurs qui ont pu être commises. Mais c'est un truisme d'une banalité affligeante qu'il faut aujourd'hui répéter : comment faire aimer la France aux immigrés qui viennent dans notre pays et qui veulent, a priori, s'assimiler, si l'on ne s'aime pas soi-même ? Si l'on pratique la repentance et la haine de soi ? Si les français haïssent leur histoire, pourquoi ces immigrés voudraient-ils « faire encore [de grandes choses ensemble] », avec tous les français (Renan) ?

Il est de bon ton d'évoquer le « vivre-ensemble » de Renan. Il est cependant plus malaisé de glorifier les grandes heures, ô combien innombrables, de l'histoire de France.

Sylvain.

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dimanche 31 octobre 2010

De la renaissance du "Pénix" à l'effritement du Menhir.

Notre attitude équivoque envers le Front National de Jean-Marie le Pen nous a souvent été reprochée ; nous considérions n’avoir de compte à rendre à personne et vous laissions juger en votre âme et conscience si nous étions d’infâmes fascistes xénophobes, ou simplement des républicains patriotes et pacifistes. Je dois ajouter, pour être tout à fait sincère, que nous jouissions aussi du plaisir aristocratique de déplaire. Cette situation n’est plus tenable ; nous souffrons, en tant que gaullistes convaincus, que l'on fasse de nous des frontistes, des lepénistes acharnés. C’est la raison pour laquelle une clarification de notre position nous semble indispensable.

Nous nous intéressons au Front National en tant qu’il représente l’un des derniers mouvements à être réellement populaire (d’aucuns diront populistes) et social, le seul à aborder sans se voiler la face les sujets dont la grande majorité de la classe politique ne traite qu’à demi-mot : des sujets comme l’immigration, l’insécurité ou encore la souveraineté nationale (Article sur le FN). Pour autant, nous sommes loin d’approuver l’ensemble de la doctrine du Front :

En ce qui concerne la guerre d’Algérie, notre position est bien plus nuancée. Je considère personnellement que le Général avait un choix à faire, mais qu’il a choisi l’alternative la plus judicieuse, aussi bien pour des raisons économiques que politiques.

Nous sommes d’âpres défenseurs de la liberté d’expression, et nous nous opposons farouchement à ceux qui veulent la museler pour des raisons d’ordre politiquement correct. La loi Gayssot nous semble être une aberration et nous considérons naturel, voire nécessaire qu’il soit permis de discuter sans contrainte. Pour autant, les plaisanteries équivoques (aussi bien sur ce sujet que sur d’autres) du leader du Front National ne nous semblent pas être l’outil adéquat pour porter ces valeurs et nous les jugeons parfois à la limite de la décence.

Les exemples abondent, mais ces deux points illustrent deux de nos principaux griefs. Il existe enfin une raison fondamentale à la défiance irrémédiable que nous éprouvons à l’égard du Front National : l’électorat du front national est schizophrène, constitué à la fois de patriotes pacifistes et sincères comme nous pourrions l’être, mais aussi d’éléments belliqueux et réellement racistes auxquels nous refusons d’être assimilés. Ce sont d’ailleurs ces éléments qui menacent aujourd’hui de faire imploser le mouvement : la succession quasi-certaine de Marine à son père à la tête du Front et sa volonté de rendre son parti fréquentable, voire recommandable poussent contre elle les éléments les plus radicaux de sa base électorale et militante. Ces esprits échauffés que ne tiennent plus en respect l’impressionnante verve et le positionnement volontairement équivoque de son leader sortant pourraient s’estimer trompés, trahis et se tourner vers des mouvements parapolitiques bien plus préoccupants, ou décider de « faire le boulot eux-mêmes ».

Au-delà de ce que l’on peut réprouver ou approuver du Front National, on ne peut que constater son extraordinaire utilité en tant qu’outil de pacification sociale. C’est la politisation des problèmes des éléments les plus radicaux des électeurs du Front qui les pousse à « voter le Pen », plutôt que d’aller refaire le portrait de l’arabe du coin. Que l’on soit sensible ou non aux arguments avancés par le Front National, on ne peut que déplorer, voire craindre sa déliquescence.

Laurent.

* * * * *
Lorsque je me construisais une conscience politique, j'ai toujours été étonné de voir le consensus parmi les jeunes au sujet de Jean-Marie le Pen. Cela ne m'a pas empêché d'avoir été un bien-pensant idéaliste et européiste, mais je trouvais pourtant qu'il y avait quelque chose de malsain, de totalitaire.

Car Jean-Marie le Pen est un grand orateur, et il n'est pas inculte. Loin s'en faut. La manie chez les jeunes qui consiste à diaboliser tout ce qu'il dit, tout ce qu'il fait, nous irrite. C'est en ignorant et en méprisant ce qu'il dit que l'électorat frontiste se durcit. Comment reprocher à un vieil ouvrier, vivant en banlieue, de se radicaliser si, quand il exprime ses problèmes, on lui assène qu'il a tort ?

Mais tout cela n'empêche pas, et c'est l'objet de l'article de Laurent, de critiquer le président du Front National, ou le mouvement lui-même : on l'ignore, mais ce sont d'ailleurs les patriotes qui reprochent le plus les « dérapages » de le Pen et qui se désolent des malheureuses dérives de certains de ses électeurs.

Aujourd'hui, nous vous le clamons : nous faisons partie de ces patriotes.

Sylvain.

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dimanche 17 octobre 2010

La révolution revue par les lycéens.

Lycéen, je me réjouissais des blocages de mon lycée durant l'année scolaire 2004-2005 à l'occasion des manifestations contre le fameux CPE. Non parce que j'étais contre le CPE, mais parce que cela m'évitait d'aller en cours.
Aujourd'hui, que des jeunes aient l'impertinence d'empêcher des élèves de suivre leurs études me révolte. Ils prétendent défendre leur « liberté d'expression », ils ne font pour la plupart que s'amuser. Les uns affichent leur romantisme révolutionnaire, le Che en modèle (Article sur la vogue de l'anarchisme), les autres suivent par mimétisme, pour être avec les « potes » ; les unes se prennent pour Marianne -guidant le « peuple »- et se veulent égéries par pur narcissisme féminin, les autres pour se faire remarquer aux yeux de leur « amoureux ». Au mieux, ils défendent réellement leurs « idées » vaguement conceptualisées, mais dont ils estiment qu'elles ont une valeur : dans notre époque, tout se vaut. Les lycéens ont le droit de s'exprimer, nous dit-on. Mais la citoyenneté n'implique-t-elle pas un apprentissage ? Au moins un minimum de maturité et de compréhension du monde social ? Dans ce cas là, pourquoi ne pas abaisser l'âge du droit de vote encore et toujours plus bas ?

Cependant, admettons que certains soient animés par un sentiment d'injustice et possèdent un minimum de concept. Cela ne résout pas la question primordiale de cette histoire : pourquoi bloquent-ils ?

La raison est très simple ; elle est même quasi-officielle. Il s'agit en effet de pouvoir manifester tout en empêchant que les cours se poursuivent... Il serait injuste que pendant qu'eux lèvent le poing dans la rue, usent de leur « liberté d'expression », d'autres puissent continuer à travailler !
On peut voir là tout le gauchisme résumé : nous sommes tolérants, certes, mais certains méritent plus la tolérance que d'autres. Il faut défendre la liberté d'expression, mais seulement la nôtre : celle des lycéens qui veulent aller en cours pour une raison qui leur est propre, qu'ils estiment ne pas avoir la compétence requise pour se prononcer, qu'ils soient favorables au projet du gouvernement (ce qui est également, aux dernières nouvelles, un droit), ou même qu'ils ne le défendent pas mais qu'ils veulent tout de même aller en cours, ce n'est le problème de nos révolutionnaires en herbe.

Au fond, le problème majeur réside dans le rapport entre générations. On ne peut jeter l'opprobre que sur ces lycéens qui bloquent. C'est une bonne partie de la société en effet qui n'ose plus afficher une réelle fermeté à leur égard. Pire, elle les justifie.
Ce manque d'autorité permanent n'est au final que le fruit d'un mouvement initié depuis un long moment et dont le paroxysme nous est bien connu. Mai 68 eut pour objet de diaboliser toute autorité : puisque l'autorité c'est le fascisme, il faut désormais « écouter les jeunes » ; on n'en oublie d'autant plus qu'il faut d'abord leur inculquer (par l'autorité) des connaissances, pour qu'ils puissent exprimer une idée, une pensée ! L'autorité veille à ce que l'enfant s'attèle au travail et évite par là-même de s'adonner à des plaisirs vains. Est-ce une horreur ?

Que des lycéens estiment qu'ils sont aptes à avoir une opinion, soit ; que des professeurs ou des intervenants nous expliquent qu'il faut les laisser s'exprimer, d'accord, passons. Mais, au moins, qu'ils laissent les autres lycéens se former à leur rythme.

Sylvain.

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dimanche 3 octobre 2010

De l'usage des statistiques ethniques.

Il y a en France un étonnant paradoxe ; il est permis et encouragé aux immigrés ou descendants d’immigrés d’exalter leurs différences, leurs racines afin d’enrichir le multiculturalisme et le cosmopolitisme ambiant, au détriment même de son appartenance première et fondamentale à la Nation française, ou de lutter contre le racisme dont ils sont victime. En revanche, quand il ne s’agit pas de flatter ou de victimiser ces gens, toute référence à l’ethnie ou à la race est considérée comme xénophobe et infâme. C’est toute l’histoire de l’utilisation des statistiques ethniques.

Ainsi, dans les années 90, temps de l’antiracisme triomphant, nombreuses furent les voix qui s’élevèrent contre la prise en compte de l’ethnicité par les organismes comme l’INSEE et l’INED, accusés de favoriser le racisme ambiant par des enquêtes tendancieuses. On se souvient en 2007 du gigantesque tollé provoqué par la loi relative à la maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile, qui prévoyait une disposition permettant le dénombrement des groupes ethniques. Cette dernière disposition fut censurée par le Conseil constitutionnel, qui déclara que « Si les traitements nécessaires à la conduite d'études sur la mesure de la diversité des origines des personnes, de la discrimination et de l'intégration peuvent porter sur des données objectives, ils ne sauraient, sans méconnaître le principe énoncé par l'article 1er de la Constitution, reposer sur l'origine ethnique ou la race », interprétation plutôt large du principe d’égalité devant la loi. Effrayés, L’INSEE et l’INED s’empressèrent de retirer de leurs enquêtes, leurs questions portant sur la couleur de peau.

Mais depuis quelque temps, foisonnent les colloques et les rapports à propos d’une utilisation des statistiques ethniques dans le but de réduire les discriminations et les inégalités sociales. Ces nouveaux antiracistes, soucieux de mettre en exergue les difficultés dont souffrent les immigrés et descendants d’immigrés, se heurtent aujourd’hui aux réserves et aux objections formulées par leurs camarades des années 90 : c’est l’arroseur arrosé. « Ce ne sont pas les statistiques ethniques qui sont mauvaises en elles-mêmes, c’est leur utilisation qui peut être dangereuses ». Ainsi, utiliser les statistiques ethniques pour montrer qu’un maghrébin a moins de chance de trouver un emploi qu’un français dit de souche serait légitime. En revanche, celles qui consisteraient à corroborer une hypothèse stigmatisante sont à bannir. Démontrer que la plupart des délinquants sont noirs et arabes par exemple, c’est prendre le risque de déclencher une tempête médiatique.

C’est le risque qu’a pris Hugues Lagrange. Ce sociologue qui affirme ne pas avoir fait de statistiques ethniques, mais une simple enquête, est loin d’être un théoricien du front national, bien au contraire. Cependant, il a brisé un tabou fondamental. Pour la quasi-totalité de la gauche et pour une partie de la droite, la délinquance serait un pur produit des conditions socio-économiques. A plusieurs reprises sur ce blog (Tremblez en France ; De l'excuse de la pauvreté) nous avons souligné l’importance des facteurs culturels de la délinquance. M. Lagrange confirme assez largement cette hypothèse, en montrant par exemple que ce qu’il appelle les sous-cultures noires sahéliennes sont celles qui s’adaptent le plus mal à la vie en France. Il n’y a de toute évidence, aucun racisme à faire des constats, afin d’apporter des solutions politiques cohérentes et adaptées à des problèmes réels comme la délinquance et l’intégration.

Laurent.

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dimanche 19 septembre 2010

Déjà un an.

Chers lecteurs,

Tout d'abord, nous vous remercions pour votre présence de plus en plus forte sur notre petit blog. Nous remercions ceux qui ont bien voulu participer poliment au débat, quand bien même ils s'opposaient à notre propos. Comme le thème du blog le rappelle, notre site espère un dialogue enrichissant ; nos orientations sont l'objet de réflexions constantes de notre part, et votre participation est à cet égard la bienvenue.

Il y a maintenant un an, nous ouvrions ce modeste blog (Article d'inauguration). Peut-être par volonté d'infléchir, à notre misérable niveau, le cours de l'Histoire... ; sûrement aussi par dépit. Celui-ci transparaît dans tous nos articles, et cela n'est pas prêt de s'arrêter. D'ailleurs, cette amertume s'arrêtera-t-elle un jour ? Peut-on espérer un jour faire des constats qui nous réjouissent ? Quand on sait que la décadence de Rome s'est poursuivie inéluctablement pendant des siècles, il y a de quoi perdre toute espérance, de quoi détruire tout engagement.
Tous les jours, en France, les faits abondent pour nous prouver l'existence d'une décadence similaire. L'évolution tant politique que sociétale que nous avons décriée au cours de cette année se prolonge. Pire, elle paraît parfois s'accélérer.

Ainsi le rejet de toute réflexion sur les idées du FN (Article sur cette censure) se poursuit, notamment sur le lien entre immigration et délinquance (ce qui ne veut pas dire, faut-il le rappeler ?, que les immigrés sont par nature délinquants...).
Le mouvement gay nous assomme de ses revendications (Article sur le mouvement Gay), et la justice leur vient en aide avec la décision du tribunal de Besançon du 10 novembre 2009 qui agrée l'adoption d'un enfant par couple lesbien ; dans le même mouvement, la castration des hommes se perpétue insidieusement (Article sur le métrosexuel).
Les « Verts » (Article sur leurs revendications cachées) continuent leur funeste percée tant en politique que dans le champ des idées politiques, et leur omniprésence médiatique, Cohn-Bendit en tête, est accablante ; s'ils ne gagnent, leur influence est, quoiqu'ils en disent, sans aucune mesure.
Le féminisme trouve en Badinter et Fourest des égéries également ultra-médiatiques (Article sur le dogme de la femme libérée) toujours promptes à haïr les familles traditionnelles et le rôle de mère. En ce qui concerne l''avortement (Article sur le nombre d'avortement), rien n'a changé, aucune réflexion n'a été engagée ; Zemmour a bien tenté sur RTL de réveiller les consciences, rien n'y fait.
La leçon du référendum suisse (Article sur le référendum suisse) n'a pas entamé la volonté d'une certaine oligarchie de faire fi de la volonté du peuple : on notera à cet égard que la Commissaire européenne, Mme Viviane Redding, a osé s'appuyer, pour faire ses désobligeants, - restons polis -, commentaires sur la politique française, sur la Charte des droits fondamentaux de l'UE dont la valeur obligatoire n'a pas été voulue par le peuple français ! Malheureusement, les patriotes semblent se faire de plus en plus rares : on peut affirmer, sans prendre de grands risques, qu'il y a plus de français qui savent que M. Jackson est mort que de français qui ont appris le décès du Général Bigeard (Article-hommage au Général Bigeard). En ce sens, on recherche vainement un clivage PS-Verts-Modem / UMP (Article sur la fin du clivage), tous admirateurs du fédéralisme européen sous domination allemande ; que sont les discours de Mme Aubry qui assume parfaitement l'héritage de son père, Jacques Delors, l'auteur quasi-officiel de l'Acte Unique Européen en 1986, si ce ne sont des tartufferies ? Quant à la polémique des Roms, comme l'explique magistralement Soral : « Ceux qui traitent Sarkozy de sécuritaire parce qu’il paye, comme des figurants, quelques centaines de Roumains qui pourront revenir dans trois mois, pécule en poche, sont, au mieux, des imbéciles, sinon des comparses de la mascarade. »
La vision de l'histoire (Article sur le manichéisme) est toujours aussi réductrice pour mieux pointer du doigt les humbles et travailleurs, ces méchants français racistes-fachos-xénophobes-nauséabonds-odieux-égoïstes dont il faut censurer l'abjecte-l'intolérable-l'ignominieuse-l'infâme parole.
Le nivellement par le bas de l'école (Article sur la décadence de l'école) devient extrêmement, si ce n'était pas déjà le cas, préoccupante avec par exemple la quasi-suppression du programme scolaire de Louis XIV et de l'épopée napoléonienne. Conséquence logique, la langue française est mal-maitrisée par de plus en plus de jeunes français (Article sur la perdition de la langue française) ; aussi la dévalue-t-on sans que cela semble pouvoir s'arrêter.
Notre pays se déshumanise (Article sur la déshumanisation dans le monde occidental) : qu'il est révoltant de voir que « Papy » Galinier soit toujours en prison tandis que l'on laisse en liberté le braqueur « présumé » d'Uriage ! Qu'il est insupportable que cet homme, au casier judiciaire vierge, apprécié par sa commune, et qui n'a fait que protéger sa vie et ses biens – du moins en l'état du dossier –, soit considéré par la justice comme un vulgaire criminel potentiellement récidiviste !
Le gauchisme, quant à lui, travaille à empêcher tout changement ; fusillant Zemmour par ses réflexes pavloviens (Article sur les réflexes pavloviens illustrés par l'affaire Zemmour), il se targue de défendre des valeurs morales supérieures ; il traque le moindre dérapage et se délecte lorsque son viseur repère une cible. Il nie les faits sans scrupules (Article sur l'insécurité illustrée par le bus brûlé à Tremblay-en-France) et il excuse les pires atrocités sous prétexte que la société est responsable et que donc le criminel est une victime (Article sur l'excuse de la pauvreté). Quand on a pu voir ce qu'il s'est passé à Grenoble, on peut se réjouir qu'il n'y ait pas eu de mort parmi les forces de l'ordre. Mais cela durera-t-il ?
Les médias ne sont pas en reste dans ce brouillage idéologique (Article sur la désinformation médiatique). Entre censure et déformation, ils participent au travail de désinformation voulue par le gauchisme ambiant.
Mais malheureusement, le gauchisme est à la mode (Article sur la vogue anarchiste). L'anarchisme est présenté comme subversion : les rebelles en herbe s'en revendiquent fièrement, sans comprendre bien évidemment qu'ils ne sont que les idiots utiles du capitalisme mondialisé.
De surcroît, le gauchisme est partout, il est traître. Le félon Sarkozy, soixante-huitard caricatural, poursuit son travail de mystification qui vise le peuple de droite (Article sur les mensonges de Sarkozy). Sans honte, il recommence son jeu d'acteur qui lui avait permis d'être élu en 2007.
Enfin, moins grave mais tout aussi désespérant, l'équipe de France de foot, dans lequel nous espérions nous consoler, et dans lequel nous placions quelque espoir patriotique (Article sur le rôle du sport), nous a fortement exaspérés (Article sur le fiasco de l'équipe de France de foot). Réjouissons-nous tout de même des performances de nos athlètes aux championnats européens d'athlétisme et de natation.

Face à cela, la vraie droite est divisée, morcelée, incapable de se mettre d'accord. Elle met l'accent sur les différences internes plutôt que sur ce qui peut rassembler. L'homme providentiel se fait attendre, mais y a-t-il encore des grands Hommes ? Peut-il y en avoir encore ? L'histoire est-elle finie ? Et si l'idéologie libertaire avait définitivement vaincu ?

Cependant Maurras a raison lorsqu'il sermonne une attitude défaitiste : « Tout désespoir en politique est une sottise absolue ». L'histoire n'a pas, contrairement à un match de foot par exemple, un temps fini – ou presque. Aussi voit-on parfois des lueurs d'espoir surgir de cet horizon qui nous paraît si sombre. Sans être un Candide, on remarque que des citoyens, par un ras-le-bol général, réagissent, que des hommes se démarquent, que des mouvements se forment et que des familles politiques se ressoudent. À l'image des érudits de Farenheit 451 qui conservent dans leur mémoire les livres brulés par le gouvernement, des citoyens conservent et transmettent les réflexions bannies par la bien-pensance. À notre niveau, nous essayons de participer à cette nouvelle impulsion, faible mais bien réelle. Ainsi ne faut-il pas baisser les bras : tout comme le héros voltairien, il faut « cultiver notre jardin » : travailler et persister. L'abandonner nous condamnerait.
Pour autant, il faut rester vigilant, car du côté de la résistance, il n'y a pas que des bonnes choses. Aussi voit-on apparaître un communautarisme blanc excessif, peut-être légitime et compréhensible, mais tombant parfois dans le déterminisme racialiste intransigeant. Celui-ci s'accompagne régulièrement d'un rejet de toute autre religion que le catholicisme ou d'une toute autre couleur de peau que la blanche. Si la fameuse phrase du Général de Gaulle « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne » est une vérité historique indéniable, et si l'on ne peut résumer la France a une « idée » abstraite sans aucune matière, force est de constater que certains français qui ne sont pas blancs et catholiques sont éminemment plus respectables que certains français de souche. Au demeurant, on peut attribuer une partie de cette nouvelle impulsion à ces français assimilés ; Zemmour en est l'exemple le plus parfait.

Une nouvelle année s'annonce, elle sera riche en enseignement. Il n'y a plus qu'à espérer que l'opposition à la décadence actuelle se concrétise. Nous ferons tout pour y participer.

Sylvain.

- - -

Depuis un an, nous vous faisons part de nos interrogations, nos réflexions et nos craintes sur ce blog, comme autant de bouteilles à la mer, avec l’espoir secret de vous toucher au cœur. Vos réactions furent tantôt bienveillantes, tantôt critiques, et nous jouissions alternativement de la volupté d’être entendus, et du plaisir aristocratique de déplaire. Pour tout cela, amis lecteurs, je vous remercie. Mais à nos doutes, succèdent des certitudes ; l’individualisme triomphe, la France oublie son histoire, ses valeurs et sa morale, la politique vire à la mascarade. La Grande nation marche vers sa déliquescence.

Cependant, rien n’est perdu, amis patriotes ; la défiance des travailleurs et des intellectuels à l’égard des valeurs factices de l’idéologie soixante-huitarde et des Tartuffes qui tapinent pour Bruxelles ne fait que croître ; Assistera-t-on à une contre-révolution idéologique, voire politique ? Mieux que cela : on y participera. Le combat sera rude et tant mieux : à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.

Laurent.

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samedi 26 juin 2010

Carton rouge.

Nous sommes mardi, il est bientôt seize heures et j’attends le coup d’envoi du match qui doit avoir lieu entre l’équipe de France et celle de l’Afrique du sud. Comme des millions de français, je ne crois guère plus en la qualification des bleus, mais je regarde la rencontre, par acquit de conscience, et peut être aussi parce que j’ai envie de participer à cet ultime rassemblement national, autour d’une équipe qui porte les couleurs de notre patrie.

Les improbables joueurs français rentrent sur le terrain, et entonnent une Marseillaise de mauvaise grâce. Certains, affichant un air buté et bovin, se refusent même à chanter l’hymne national. Cette équipe de millionnaires apatrides individualistes à l’égo surdimensionné se fracasse contre le bel esprit d’équipe des africains du sud, et la France soupire. De déception, mais aussi de soulagement : elle n’aura plus à supporter cette équipe qui lui fait honte. A un pays déjà fragilisé par les tensions communautaires, on a donné à voir une équipe visiblement divisée en clans ethnico-religieux rivaux. On se croirait en banlieue, jusque dans le langage d’un Franck Ribery, incapable d’aligner trois phrases sans se répéter, dans un français approximatif, balancé avec un accent grotesque.

Le lendemain à la même heure, je traverse la capitale, et rencontre un peu partout des supporters de l’équipe d’Algérie, drapés dans le drapeau d’une nation qui n’est pas la leur, et une fois de plus je m’étonne de l’engouement de jeunes français d’origine algérienne pour une équipe représentant un pays dont ils ne savent rien, mais surtout de celui des petits blancs à qui on a appris la détestation de la France, et qui arborent d’autres couleurs pour imiter leurs petits camarades.

Mais l’équipe d’Algérie perd, et c’est la débandade. Pour des raisons incompréhensibles, certains des supporters de l’équipe renversent et brûlent des véhicules, brisent les vitrines de plusieurs magasins, menacent d’assaillir la fondation des Etats-Unis à Cité universitaire. Ces jeunes ne sont ni français, ni même algériens. À l’instar de l’équipe de France de football, ils sont apatrides, se nourrissant des fantasmes d’un « bled » idéalisé, et d’une haine viscérale pour la France et ses institutions.

Et si ça avait été France-Algérie ?

Les bleus eux, vont sûrement prendre quelques vacances. Nous aussi. Au moins jusqu’à septembre.

Laurent.

PS : Chers lecteurs, nous prenons congé pour juillet et août. Nous vous souhaitons de bonnes vacances... et à septembre !

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Hommage au Général Bigeard (1916-2010)

Il est de ces hommes qui imposent le respect.

Marcel Bigeard n'était pas un théoricien de talent; ni un penseur de génie; encore moins un écrivain hors normes. Ses incohérences idéologiques furent nombreuses : il a soutenu Giscard d'Estaing au moment du regroupement familial; il s'est réjoui que Truchet, le président de la Banque Centrale Européenne, soit un français, sans remarquer que cela ne l'empêche pas d'agir contre les intérêts de la France. Dans le même temps, il a prôné un moratoire sur l'immigration et s'est fait le chantre d'une nation française forte et indépendante.

Mais on lui pardonnera cela tellement l'homme fut admirable. Fervent patriote, sa vie fut consacrée à un idéal : la France. Toute sa vie, il se battit pour le drapeau tricolore : « être et durer » aimait-il à répéter. Cette droiture remarquable lui a valu le respect infini des militaires français... et même étrangers. Figure paternelle comme l'on n'en voit plus, il constitue un modèle de vertu, de probité et de courage.

Dans une société décadente rongée par la haine de notre propre pays et la jouissance soixante-huitarde, le décès de cette figure nous rappelle qu'il y a des hommes et des femmes qui ont consacré leur vie à la France.

Marcel Bigeard, il y a peu, s'attristait de l'état de son pays : « Je vais casser ma pipe et je ne serai pas mécontent. Car j'ai trop aimé la France pour accepter ce qu'elle est devenue ».

Ce n'était plus à lui d'agir. « Adieu ma France » dit-il ainsi tristement mais non sans espoirs.

Adieu, Général. La France vous salue.

Sylvain.

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dimanche 13 juin 2010

Sarkozy : Trahir plus pour gagner plus ?

On entend, dans les journaux traditionnellement de gauche, mais aussi dans le Figaro, que Sarkozy serait en train d'opérer un virage à droite. Tout le monde le dit, Sarkozy veut récupérer le traditionnel électorat de droite qui s'est reclus, au moment des élections régionales, dans l'abstention, ou qui est retourné dans le camp du « Pénix » selon le mot du président du Front National.

Tactiquement, on comprend l'hypocrite Sarkozy. On se souvient notamment, non sans regrets, du fameux discours prononcé à Bercy dans lequel Sarkozy alors encore candidat à l'élection présidentielle de 2007, annonça, devant une foule enthousiaste, qu'il va « liquider Mai 68 ». Il ne pouvait viser mieux pour séduire les personnes de droite. Si les partis de gauche criaient à l'ignominie de celui qui voulait récupérer les voix nauséabondes de l'odieux FN, Jean-Marie le Pen se scandalisait de ce qu'il qualifia de « vol ». Au final, peu importe, car selon de nombreux observateurs, même de gauche, ce positionnement idéologique lui a permis de gagner les élections présidentielles.

On connaît la suite. Enfin, pas tous. La gauche continua de jeter l'opprobre : Sarkozy était un homme de droite, si ce n'était un fasciste. On en rit encore. Mais au fond, cela n'étonne guère du PS qui s'attèle à nous faire croire en un clivage devenu inexistant (cf. notre article : La fin d'un clivage), pour mieux nous faire oublier qu'il n'est qu'un suppôt de la mondialisation libérale.

Le peuple de droite, lui, ne fut pas longtemps dupe : l'anti-Mai 68 se révéla être l'un de ses enfants. Jusqu'à la caricature. Dîner le soir même de sa victoire au Fouquet's en compagnie de Johnny Hallyday; vacances prises sur le yacht de son ami Bolloré; exubérance « bling-bling » et fin de la distinction public / privé. Où est celui qui a prôné la liquidation de l'idéologie de la jouissance ? Quand on pense que de Gaulle payait lui-même les factures d'électricité de l'Elysée, on se demande où s'est évaporée la morale ! Ô temps, pourquoi n'as-tu pas suspendu ton vol !

Et ce n'est pas fini, car il y a pire. À la trahison morale se dédouble la trahison politique : l'ouverture; l'atlantisme affiché; l'approbation totale du G20 qui a inscrit dans sa déclaration finale que le protectionnisme est indéfendable; le Traité de Lisbonne, copie du Traité sur la Constitution européenne refusé par référendum; l'inaction en ce qui concerne la sécurité et l'immigration; la politique américanisée telle que « l'affirmative action » (qualifié en France de « discrimination positive »)... Que de contradictions entre les paroles (de droite) et les actes (qui n'ont rien de droite) !

Je n'ignore pas ce que nous a appris l'illustre historien René Rémond et sa fameuse théorie des trois droites : cependant, les « orléanistes », consciemment ou non, composent désormais, avec la gauche, l'idéologie libérale-libertaire. Le marché qu'ils adulent – toujours – s'est révélé être le pire ennemi des valeurs de droite – qu'ils défendaient – : Marx et Kropotkine eux-mêmes l'ont dit, bien qu'ils ne fussent pas, cela va sans dire, réactionnaires.

Il est désormais impossible de croire Sarkozy. Je comprends les électeurs qui votent UMP par tradition... ou par dépit. Je sais que le RPR avait auparavant un programme politique proche du FN, et que la différence entre ces deux partis se portaient principalement sur les sensibles questions de l'Algérie et du gaullisme.

Mais, il faut comprendre que les valeurs de droite ont disparu de l'horizon sarkozyste. Et, si Sarkozy nous a menti une fois, il ne doit pas nous avoir une deuxième fois.

Sylvain.

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lundi 31 mai 2010

Le sport, c'est la guerre.

« Pacem et circenses », voila ce que demandait le peuple de Rome à ses dirigeants, selon Juvénal ; le peuple de France ne demande pas mieux. Si cette année, il râle encore en payant sa baguette à cause de la crise, il n’en reste pas moins qu’il est beaucoup mieux servi en ce qui concerne le sport ! En effet cette année, pour le plus grand bonheur des téléspectateurs, se succèdent Roland-Garros, la Coupe du monde, et le Tour de France.

Si nous l’aimons tant, c’est peut-être parce que le sport ressemble beaucoup à notre vie quotidienne, en plus brutal. Si le monde du sport est régi par des règles strictes, il n’en reste pas moins que c’est (généralement) le meilleur qui l’emporte, le prix de la victoire étant la déconfiture du vaincu ; c’est la loi du plus fort qui règne, pour la plus grande joie du public qui exulte d’autant plus que le sportif, ou l’équipe qu’il supporte écrase son adversaire.

Le sport, c’est la guerre », titrait le Monde Diplomatique, il y a quelques années ; je suis du même avis. Il ne faut pas se voiler la face, le sportif retrouve avec joie ses instincts primaires, et son goût pour la violence et la compétition lorsqu’il est sur le terrain, et le français moyen dévirilisé du tertiaire ou l’ouvrier épuisé, vibrent de se sentir puissant et viril par procuration. Pourquoi pas ? La violence fait partie de l’homme, il serait stupide de l’occulter, et le sport représente un formidable catalyseur. On blâme – à raison – les supporteurs qui scandent des insultes « racistes » ou « xénophobes », mais n’est-ce pas préférable qu’ils évacuent leur virulence en regardant un match de football, plutôt que de frapper une bobonne hystérique, ou un arabe qui n’a rien demandé ?

C’est souvent à l’occasion d’importantes rencontres sportives que le nationaliste s’enflamme, et que l’homme de gauche se découvre un peu chauvin le temps de la compétition, et l’on peut savourer ces moments rares où une France en manque d’identité nationale semble plus rassemblée, plus soudée, derrière « ses joueurs ». Lesquels joueurs qui, bien mieux payés par leurs clubs internationaux, se refusent parfois à jouer en équipe nationale !

Le sport est un métier pour ceux qui le pratiquent, et un divertissement pour ceux qui le regardent. Dans les deux cas, il ne faut pas qu’il devienne une tartufferie, car les gens détestent les tricheurs, et nombreux sont les amateurs de cyclisme qui déplorent l’expansion du dopage, les amoureux du football qui s’indignent des sommes faramineuses qui servent de salaires aux plus grands joueurs, les passionnés de Tennis qui regrettent que Rafael Nadal ou Maria Sharapova ne soient plus seulement d’excellents joueurs, mais les égéries des grandes marques, ce qui leur permet de toucher de confortables cachets qu’ils méritent encore moins que ceux qu’ils doivent à leur virtuosité à la raquette.

Le sport est aussi un enjeu politique, et on ne peut que constater à regret que les énormes moyens mis en œuvre à chaque évènement sportif par nos dirigeants ont parfois pour but de nous distraire d’enjeux fondamentalement plus importants, raison pour laquelle il faut rester vigilant... Sans toutefois oublier d’encourager l’équipe de France de Football pour la Coupe du Monde !

Laurent.

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Comme Hegel, je pense que la guerre n'est pas forcément un mal. Plus précisément, qu'il n'y a pas que des mauvais côtés. La guerre peut servir à souder un pays, à rendre au peuple le goût de l'effort et du travail, de ressentir bravoure, et de se sentir dévoué envers la communauté. On a pu observer ces effets bénéfiques lors de l'Union sacrée de 1914, puis avec la transmission de valeurs fortes par les Anciens combattants durant l'entre-deux-guerres (quoique leur pacifisme, compréhensible, ait pu participer à la défaite de 1940).

Bien entendu, il ne s'agit plus de prôner la guerre. Son horreur n'a d'égal que le nombre de morts durant les deux dernières guerres mondiales.

Le sport, dès lors, est un excellent substitut. Comme cela a été dit par de nombreux auteurs et rappelé par Laurent, le sport, c'est la guerre. Les morts en moins. Les communautés nationales rivalisent, dans le respect des règles. Chaque pays, chaque peuple, espère, chauvin, que son équipe va gagner.

On pourra se plaindre du sport-commerce, catalyseur du dopage; s'attrister que les sportifs-stars sont relativement méprisants envers leurs supporters; s'exaspérer que la montée en intérêt du sport se couple d'une dépolitisation terrifiante... mais comment ne pas se réjouir de voir les nations, dans toute leur diversité, entrer dans une saine compétition qui fait supporter, hurler, voire pleurer ?

Si les côtés négatifs ne manquent pas, le sport réveille une sublime transcendance : la Nation. Le sentiment d'appartenir à une communauté.

Sylvain.

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dimanche 16 mai 2010

Où est la subversion ? La vogue révélatrice de l'anarchisme.

À l'heure où l'anarchisme, après la désillusion communiste, est en vogue, comme en témoignent les pacifistes arborant le signe anarchiste; au moment où le capitalisme mondialisé ne cache pas ses affinités, si ce n'est sa collusion la plus complète, avec cette philosophie (Che Guevara, John Lennon, et autres logos anarchistes flanqués sur des accessoires de mode...); alors que l'on nous vante de parts et autres un monde sans frontières, une planète de « citoyens du monde », on peut, définitivement, sans prendre de risques, affirmer que l'anarchisme n'est plus la subversion.

Fiers de leurs nouvelles valeurs anarchisantes – en vérité des « non-valeurs » comme l'affirme le Général Bigeard –, les jeunes « rebelles » se vantent de retourner l'ordre établi. Subversion qu'on nous dit. Des siècles de révoltes et de luttes entend-on. Les nouveaux Résistants. Les Vrais; car de Gaulle, c'est Hitler; et les CRS, ce sont des SS.

Enfin, je vais m'arrêter là. Moi et Laurent avons déjà à maintes reprises raillé ces jeunes en quête de supplément d'âme qui revivent leur Germinal à eux, mais sans les ouvriers. Venons-en donc à la théorie :

Dans la philosophie anarcho-communiste, notamment chez Kropotkine, il y a l'idée que les relations humaines seraient, en l'absence d'autorités (figure paternelle, morale classique, État), harmonieuses. Les anarchistes estiment qu'une société sans autorité verra des individus individualistes mais qui seront bons envers les autres. D'une certaine manière, l'utilitarisme individuel est compatible avec aider son prochain : c'est l'homme est un loup solidaire estime le philosophe russe.

D'aucuns estiment à raison cette pensée naïve et restent dans la perspective hobbesienne (« l'Homme est un loup pour l'Homme »). De nombreux théoriciens de l'anarchie ne renient pas cet état de fait, mais prennent un point de vue différent : si l'Homme, actuellement, est un « loup », c'est parce qu'il a été corrompu par les efforts constants de l'Église et de l'État. Partant, certains le disent à demi-mot, la régénerescence de l'humanité, afin de créer un homme nouveau, serait la clé ultime; d'où la vogue également de Rousseau et de son homme naturel -bien qu'il ne prétend pas y revenir.

Deux voies se dessinent si l'on se prétend anarchiste : dans un premier cas, on prône la destruction des institutions étatiques et cléricales, sans toutefois toucher aux hommes (sauf à la rigueur, les tenants de ces deux institutions – ce qui laisse songeur quant à savoir qui l'est). Dans cette hypothèse, le Capital, pourtant ennemi de l'anarchiste, serait le grand gagnant. Il est simple d'imaginer un monde déréglé avec les hommes actuellement présents sur Terre : il est évident que de nombreux profiteurs et « loups » se frotteront les mains. Bref, c'est la loi du plus fort (physiquement, militairement, économiquement etc.) qui règnera.

L'autre solution est plus difficile à envisager. Un homme nouveau, que l'on pourrait rapprocher de l'homme sauvage (vanté par Diderot voire Rousseau) est difficilement imaginable. Il est difficile de répondre à la croyance selon laquelle l'homme nouveau vivrait harmonieusement et en paix. Néanmoins, ce qui me paraît sûr, c'est qu'atteindre un tel objectif ne peut se faire à moins d'un bain de sang tel que Robespierre ou Pol Pot (idéalistes d'une égalité anarchiste) ont commis. Dès lors, soutenir la régéneresence de l'humanité, c'est soutenir un génocide selon un idéal que l'on a jamais constaté empiriquement (cela expliquerait pourquoi Rousseau ne prônait pas un tel retour). C'est « la fin sublime qui excuse les moyens horribles » comme expliquait Raymond Aron. Et, en fin de compte, c'est une pensée très proche du nazisme (la différence réside dans le fait que le nazisme prône le bien allemand tandis que l'anarcho-communisme espère le bien humain).

Nos rebelles devraient au moins essayer de comprendre... ce qu'ils veulent ! Le fait que Sartre (soutenu par ses compagnons) décrétât « tout anti-communiste est un chien » et qu'il supportât successivement Staline, Ho Chî Mînh puis Pol pot, devrait pourtant faire méditer ces petits jeunes imbus d'eux-mêmes.

Bref, au risque de décevoir les jeunes qui se baladent avec le tee-shirt du Ché, qui rêvent sur un album de John Lennon, qui soutiennent Besançenot, qui trouvent sympathique Cohn-Bendit, il faudra bien qu'ils le reconnaissent : ils constituent soit ces fameux « idiots utiles » du capitalisme, soit des Che Guevera prêts à égorger femmes et enfants pour parvenir à leur fin; car c'est bien cela, le révolutionnaire argentin.

Ils pourront bien nous traiter de fachos, la réalité est, malheureusement pour eux, implacable.

Sylvain.

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dimanche 2 mai 2010

De la mort de Dieu à la censure.

Comment continuer à employer Eric Zemmour, chroniqueur de talent mais dont les frasques répétées lui valent l’opprobre des associations antiracistes et féministes, et même des démêlées judiciaires, tout en restant malgré tout une chaîne respectable ? France 2 a trouvé la solution (et était probablement gentiment invitée à le faire par des groupes de pression influents) : les Infiltrés. Les Infiltrés c’est en gros une série de reportages « spectaculaires », réalisés de manière à tenir en haleine le public. Il s’agit d’indigner le bourgeois, et d’égayer un peu la vie monotone du français moyen, comme moi, supposé vaguement idiot et facilement impressionnable. Et les Infiltrés, diffusés ce mardi sur France 2 ont fait fort cette fois-ci, en s’attaquant aux milieux d’extrême droite catholique bordelais, dans un reportage savamment intitulé « à l’extrême-droite du Père. »

Il n’est pas question ici de s’attaquer aux diverses techniques de manipulations de paroles, d’images et des mensonges qui sont des stratagèmes utilisés pour ajouter au scandale, et au sensationnel. Dies Irae, l’association dont il est question se défend fort bien elle-même sur son site, et mon propos ici, n’est absolument pas de la défendre. Ce qui est beaucoup plus intéressant, c’est la démarche, la thèse de ce reportage.

Le simple choix de s’intéresser à l’extrême droite catholique est particulièrement révélateur, et semble fort a propos ; alors que l’Eglise ressort salie de l’affaire des prêtres pédophiles, la voici à nouveau aspergée par le scandale : elle abrite en son sein d’odieux révisionnistes, et intégristes qui la gangrènent. Décidément, il ne fait plus bon d’être catholique, en France. Travailler sur une association religieuse d’extrême droite est du pain bénit pour l’homme de gauche qui souhaite botter l’ensemble des « fachos » en touche ; la religion n’étant pas la raison, il apparaît d’autant plus facile de discréditer le discours tenu par ces gens, considéré comme un délire paranoïaque.

Peut-être que Dies Irae est véritablement une association raciste, antisémite et intégriste, cela m’importe peu. Je condamne par ailleurs vivement les propos haineux et bellicistes qui ont été prononcés par certains des intervenants, et j’avoue avoir ri jaune lorsque j’ai entendu un gamin entonner des « chansons nazies ». Ce qui est plus ennuyeux au contraire, c’est qu’à ces propos inacceptables, sont mêlés d’autres propos plus défendables (comme sur le libéralisme), ou qui méritent largement réflexion (comme le rôle tenu par le maréchal Pétain), et que Zemmour, Soral ou simplement Sylvain et moi aurions pu tenir, sans pour autant être fascistes, antisémites ou intégristes. Cette dévaluation de légitimité de certaines problématiques commence à être inquiétante, et à ressembler à de la censure....

Pire encore, ce type de reportage, loin de montrer des réalités, remue le couteau dans la plaie, et entretient un climat de haine entre ceux qui se sentent « stigmatisés », et qui considèrent la France comme un pays raciste ou antisémite, et ceux qui voient leurs propos déformés, et se sentent encore plus incompris. C’est ce genre de messages qui poussent chaque jour un peu plus la France sur la voie de la guerre civile, de l’éclatement de la Nation.

Laurent.

- - -

La fameuse « reductio ad hitlerum ». L’indépassable « mort aux fachos ». L’éternel discrédit par le rappel des « heures sombres de l’histoire ». L’argument est implacable. Il met fin à toute discussion.

Caroline Fourest, dans le débat qui suit le reportage des « Infiltrés », interroge son interlocuteur, un lefebvriste : « le Maréchal Pétain est-il un modèle pour notre jeunesse ? ». On devine aisément l’invective qui se cache derrière cette question ironique. Lorsque l’abbé Paul Aulagnier répond « eh bien, c’est un grand débat historique », Fourest affiche un grand sourire et, subrepticement, lance un heureux « voilà ». Elle a réussi. Son sourire triomphal en dit long. L’abbé est assimilé aux abrutis que l’on a pu voir dans le reportage, car Fourest sait qu’une telle réponse a de telles conséquences : en effet, le reportage a montré au préalable que celui qui est prêt à débattre sur le rôle de Pétain durant la Seconde Guerre Mondiale est à mettre sur le même plan que celui qui vante les « Carnets de Turner » (1). Les propos de l’abbé, fussent-ils intéressants et porteurs de réflexion, sont désormais discrédités. Il est définitivement vaincu.

C’est toute la rhétorique bien-pensante qui est dévoilée par l’article de Laurent. C’est tout un ensemble d’idées, de valeurs et de pensées qui sont discréditées, car perpétuellement ramenées au dictateur nazi. On a beau se débattre, s’écrier, rejeter cet amalgame stupide et attentatoire à la liberté d’expression : il est trop tard, on n’accorde pas la parole à un SS.

Sylvain.

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(1) « Livre » violemment raciste dont l’une des personnes interrogées dans le reportage fait l’apologie.
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dimanche 18 avril 2010

De l’excuse de la pauvreté et du vivre ensemble : le « Neuf Trois » comme révélateur des escroqueries idéologiques.

Suite à l’affaire Zemmour (Du réflexe pavlovien...), d’aucuns dans les médias ont finalement admis que le constat du journaliste était avéré. C’eût été d’un ridicule incommensurable aux yeux des français que de persister dans le sens contraire. Il fallait alors que les tenants de la bien-pensance trouvassent un autre moyen de critiquer le journaliste du Figaro (ce qui n’est pas, en soi, une mauvaise chose).
Prenons l’exemple de Caroline Fourest, égérie du féminisme stupide et castrateur, mais aussi journaliste politique plutôt ridicule. Dans un article paru dans Le Monde le 23 mars dernier, elle répondit, péremptoire, que « oui, Eric Zemmour, la plupart des petits trafiquants sont noirs et arabes. Non pas parce que le fait d'être noir ou arabe mène naturellement ou culturellement au trafic. Mais parce qu'on a beaucoup plus de chance de devenir dealer de shit que journaliste quand on naît dans des familles pauvres ne misant pas sur la culture ».
Ainsi a-t-elle eu l’honnêteté d’approuver le constat de Zemmour, fût-il expliqué différemment; au moins a-t-elle le mérite d’expliquer son point de vue. (Passons sur le ton arrogant de l’article, sur lequel on pourrait admettre qu’il est de bonne guerre, et mettons de côté le fait que la journaliste prend vraiment son confrère pour un con.)

Pour autant, il me semble nécessaire de répondre à cette argumentation qui est selon moi sans attache sur la réalité; une argumentation fallacieuse, si ce n’est scandaleuse.

Expliquer que la pauvreté engendre irrémédiablement de la délinquance est une escroquerie totale. Qu’elle puisse créer de la violence, l’on est d’accord. Mais les canuts lyonnais ne cassèrent pas volontairement les maisons des français modestes; ils n’avaient pas le RMI et la sécurité sociale en cas de chômage; ils n’avaient pas la quasi-garantie d’une « habitation à loyer modéré ». Alors tonner qu’il faille excuser ces jeunes de brûler les voitures de leurs voisins, c’est assumer sa participation à la culture de l’impunité, de l’irresponsabilité et du pardon perpétuel. C’est surtout contribuer à pérenniser cette situation intenable, qui ne se résout partiellement que par la résignation de ces gens qui fuient la banlieue « chaude ».

Pendant ce temps là, rue Solférino, on scande le « vivre ensemble ».

Raufer explique très bien que, de surcroît, la « Seine Saint-Denis » n’est pas, comme le croient de nombreuses personnes, le département le plus pauvre de la France : citons la Creuse ou le Pas-de-Calais par exemple. Rappelons que, paradoxalement, ces départements ne préoccupent guère les hommes politiques, au contraire de la Seine Saint-Denis auquel on attribue un « plan banlieue » (comprendre la réparation des infrastructures financées par le précédent plan banlieue) à échéance régulière. Et cela, sans résultats concrets. Sans aucune réussite, en réalité. Je me souviens encore des photos de Fadela Amara qui vantait son nouveau plan banlieue, et dans lesquelles on voyait un beau parc avec un joli toboggan pour les enfants. Ah ! si le monde était aussi simple. Quelque temps (parcs) plus tard, un cocktail molotov éclata sur un bus de quartier. Qu’on n’aille pas nous affirmer que ce service public et les gens qui étaient dedans le méritaient ! (Déjà que certains le disent à demi-mot à propos des policiers…)

Mais j’oubliais sûrement que l’on peut voir le verre d’eau du côté plein : un feu de camp, c’est sympa, c’est joli, ça réchauffe ! Avoir peur, ça c’est illégitime, comme on l’entend dans cette même rue du 7ème arrondissement de Paris.

Enfin, soutenons que l’excuse de la pauvreté est d’autant plus comique que les policiers ont retrouvé un million d’euros en liquide, résultant bien évidemment du trafic de drogue, à Tremblay-en-France. Mais soyons bons et excluons cet argument. (En ce sens que mon article répond aux gens qui raisonnent comme Fourest, celle-ci partant du principe que ces « jeunes » n’auraient réellement pas de moyens, ce qui est donc déjà en soi discutable, mais passons.)


La pauvreté a fait naître des consciences de classe solidaires et respectables (notons que, ce n’est pas une surprise, je ne suis pas communiste). La culture de l’impunité, théorisée et appliquée par le gauchisme attardé de Mai 68, est le cadre idéologique de la bêtise de ces gens qui brûlent la voiture de leurs voisins au moins aussi pauvres qu’eux. Elle justifie, au motif de la pauvreté, toute délinquance, comme par exemple le trafic de drogue (Augustin Legrand l’explique fort comiquement : « si j’étais à leur place, je ferais sûrement la même chose »). Mais ce n’est pas tout. Fourest n’évoque que, en bonne bourdieusienne qu’elle est, des causes sociales; or, celles-ci ont montré leurs limites comme je l’explique.
En fait, outre ce cadre idéologique, il y a aussi et surtout un problème lié à l’immigration non contrôlée. J’anticipe tout de suite : je ne dis pas que le fait d’être noir ou arabe conditionne à la délinquance (Zemmour non plus d’ailleurs). Je n’affirme pas non plus que les injustices sociales n’existent pas. Mais l’on ne peut nier, sauf à vouloir balayer toute réalité, l’influence de facteurs culturels et historiques; identitaires. Je prendrais un seul exemple, idéal-typique si j’ose dire : le drapeau algérien calqué sur la carte française, n’est-ce pas l’illustration d’une volonté de colonisation à l’envers ? Peut-on nier que ces jeunes qui arborent le tee-shirt flanqué de ce montage ne se prennent pas pour leurs parents, contre l’oppresseur impérialiste et colonisateur français ? Eux-mêmes le disent, qu’on le regrette ou non. La culpabilisation de la France, autre élément du cadre conceptuel conçu entre autres par Mai 68, nous impose de se soumettre à leur sentiment de révolte. Mais comme se questionne intelligemment Jean-Marie Le Pen, si jamais il devrait y avoir une guerre entre la France et l’Algérie, pour quel pays ces jeunes prendront-ils les armes ?

On excuse tout par la pauvreté, on ferme les yeux sur les phénomènes identitaires et pourtant… La banlieue se désintègre; la guerre civile, malheureusement, n’est pas si éloignée; le vivre-ensemble par le multiculturalisme de Mme Aubry n’est pas et ne sera pas, car il ne peut être.

Sylvain.

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dimanche 4 avril 2010

Tremblez en France.

Il est toujours assez divertissant de constater avec quelle cruauté la réalité finit toujours par s’imposer à ceux qui cherchent à l’occulter.

Souvenons-nous : il y a quelque temps le journaliste Eric Zemmour était la cible de la vindicte des hérauts de l’antiracisme (voir à ce sujet notre précédent article : Du réflexe pavlovien illustré par l'affaire Zemmour), qui nous ont martelé qu’affirmer que la plupart des délinquants « sont noirs et arabes » est hautement répréhensible, car raciste. L’antiracisme, cause de rechange après la chute du communisme pour intellectuels en manque de supplément d’âme (citons au passage Alain Finkielkraut « L’antiracisme est le communisme du XXIème siècle »), est fondamentalement nocif, dans la mesure où il tend à nier de graves problèmes sociaux, sous prétexte de ne « discriminer » personne. Or, ce n’est pas en ignorant des problèmes qu’on les règle, bien au contraire : cela tend parfois à les aggraver.

Cette semaine à Tremblay-en-France, en Seine Saint-Denis, deux autobus ont été pris d’assaut par des délinquants. Ce ne sont pas les premiers, ni les derniers. Pourtant, si l’on écoute les discours pontifiants de nos amis antiracistes, il est démagogique (et parfois raciste) de mettre l’accent sur l’insécurité qui règne en France. Mais cette insécurité existe, et elle empirera si on continue de fermer les yeux, de se boucher les oreilles et de se taire. « Et il ne faut pas surtout faire des objections avec les diverses pièces de son ignorance », dirait Stendhal ; une grande partie de ceux qui soutiennent le caractère artefactuel de la sur-déliquance en banlieue n’y connaissent rien, et se contentent parfois de projeter leurs fantasmes sur les cités. Les femmes y admirent les mauvais garçons bronzés et virils qui leurs semblent nettement plus attirants que les loques et les fiottes qui les entourent, alors que les hommes éprouvent une nostalgie de leur virilité perdue (ou volée !), chez ces jeunes résolument mâles, parfois jusqu’à la caricature, qui n’ont de cesse de rappeler aux bobos à quel point ils sont devenus des lopettes.

Il suffit cependant de s’adresser aux gens qui habitent, ou qui travaillent sur place, issus ou non de l’immigration, qui en ont marre de trembler lorsqu’ils rentrent un peu tard, et que des délinquants donnent une mauvaise image des immigrés qui souhaitent s’assimiler, pour comprendre que la réalité est toute autre, et qu’il faut prendre le problèmes à bras le corps, afin de les régler. Mais réjouissons-nous ; l’affaire Zemmour, et les fréquents événements de Seine Saint-Denis ont permis de fragiliser le masque d’argile de l’antiracisme ; à gauche comme à droite, on ne peut plus ignorer les faits, et si on se bat toujours sur les causes de cette délinquance en banlieue (qui a mon avis, sont loin d’être uniquement économique, mais aussi sociales, historiques et culturelles etc.), on est d’accord sur le fait qu’il y a une situation intenable, qui ne peut plus durer.

Mais n’est-ce pas un peu tard ?

Laurent.

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« Celui qui fait preuve de miséricorde envers le cruel se conduira bientôt avec cruauté avec le miséricordieux ». Tirée du Talmud, cette sentence, citée par Zemmour dans son – tristement réaliste – roman Petit Frère, est d’une implacable actualité.

S’il est de notoriété publique que les plus pauvres sont les premières victimes de la délinquance, cela n’empêche pas que les votants du Front National soient fustigés et méprisés.

Voyons ! il ne faut pas manipuler la peur des gens… votez PS ou UMP et patientez; 20 ans de peur quotidienne, ce n’est rien. Ce ne sont que des causes sociales, un plan banlieue fera bientôt ses preuves, il ne faut pas s’inquiéter !

Quant aux pauvres qui ne sont pas délinquants, ils ne méritent aucune attention.

Sylvain.

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samedi 27 mars 2010

Manifestation de soutien à Eric Zemmour devant le siège du Figaro

EDIT 15 MAI 2010 : Suite à des problèmes techniques, nous avons décidé de retirer la vidéo. N'hésitez pas à nous contacter si vous aimeriez savoir comment s'est déroulé la manifestation. Mes excuses pour le dérangement occasionné.

Chers lecteurs,

Nous étions présents à la manifestation de soutien à Eric Zemmour qui s'est déroulée le 25 mars 2010 devant le siège du Figaro.

Nous vous proposons donc un petit reportage sur l'évènement sous forme de vidéo.

Partie I :

Zemmou manifestation soutien
envoyé par scepticismepolitique. - L'actualité du moment en vidéo.

Partie II :

Zemmour manifestation soutien 2
envoyé par scepticismepolitique. - L'info video en direct.

N'hésitez pas à partager vos impressions et à diffuser la vidéo.

Laurent et Sylvain.

Nous remercions également Victor pour avoir filmé et monté la vidéo.

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dimanche 21 mars 2010

Du réflexe pavlovien illustré par l’affaire Zemmour : la Nation victime.

Quand Zemmour expliqua, dans l'émission « Salut les Terriens » d'Ardisson, « pourquoi on est contrôlé 17 fois? Parce que la plupart des trafiquants sont noirs ou arabes, c’est comme ça, c’est un fait » (en réponse à un invité, qui accusait au passage les policiers de racisme, sans que cela « n'émeuve personne » comme le rappelle Zemmour), tout de suite ce fut la déferlante. La LICRA et SOS-Racisme ont déjà porté plainte. Le MRAP a saisi le CSA qui « examine de très près » les propos du journaliste. On songe à le virer de France Télévisions, alors que son atout audience est considérable (c'est d'ailleurs pour ça que, pour l'instant, on l'a gardé). Sans oublier toutes les haines qu'il provoqua, et qu'il provoque toujours.

Eric Zemmour, un raciste ? Mais que ne faut-il pas entendre ! Et pourquoi pas Zemmour antisémite, pendant qu'on y est ! C'est vrai ça, son regard sur Pétain n'est pas celui que l'on devrait tous avoir ; son avis sur l'affaire Dreyfus n'est pas tranché comme convenu ; il ne s'acharne pas sur Maurras, ce pourfendeur des juifs. Il aurait presque tous les critères de l’antisémite selon le dictionnaire gauchiste ! Sauf qu’il est juif.

C'est que la bêtise conserve un minimum d'intelligence. Elle sait que pour rester crédible, il lui faut éviter de tomber dans l'absurdité la plus totale. Mais la bêtise reste la bêtise : le racisme dont on l’accuse n’existe pas. Les propos qu’il a tenus, Malek Boutih, ancien président de SOS-Racisme et prétendant à la présidence de la HALDE, les avait déjà exprimés. Je ne porte pas cet homme dans mon cœur, mais je sais qu’aux yeux de nos petits bien-pensants de gauche, il n’est pas étiquetté « raciste ».

Mieux encore l’explication de Zemmour lui-même : la gauche nous a toujours dit que la délinquance trouve ses origines dans la pauvreté ; cette même gauche nous a ensuite expliqué, depuis les vagues d’immigration, que les immigrés sont touchés par la pauvreté. Dois-je continuer ?
Cette affaire n’est en fait qu’un exemple parmi des milliers et reflète un vice plus large. En effet, comme l’a signalé Laurent dans son excellent article sur l’appauvrissement de la langue (De l'appauvrissement de la langue à la fin de la pensée), les mots et la pensée sont étroitement liés. Dès lors, la guerre sémantique revête une importance majeure. La guerre des mots, c’est une guerre idéologique.

On comprend pourquoi les tenants de la pensée unique gauchisante se sont appliqués à former leur armée composée de petits-bobos en quête de supplément d’âme, vêtus de tee-shirt ou autres médaillons altermondialiste, anarchiste, anti-raciste ou anti-français ; de français « issus de la diversité », plus précisément des français que nos gauchistes ont invité à afficher leur différence ; et également, c’est le plus triste, de simples gens formatés dans la pensée « gaucho-droit de l’hommiste », croyant sincèrement « penser bien » en raisonnant comme on leur dit dans les médias.

Comme dans toute guerre, chaque belligérant a une stratégie. A gauche, elle est bien définie. Les généraux gauchistes ont bien compris la leçon de Nobert Elias : de nombreux actes, manières de vivre et pensées sont intériorisés grâce un « processus civilisationnel ». Sur le plan psychologique, ils ont scruté les travaux d’Ivan Pavlov qui montra que si l’on accompagnait le repas du chien avec une odeur prédéfinie, alors à un moment donné, le chien se mettra à saliver si on le soumet à cette même odeur, sans même qu’on lui amène la nourriture. Il suffira désormais d’asséner pendant plusieurs décennies que toutes critiques de l’immigration ou sur les immigrés cachent (enfin, aujourd'hui, le verbe « prouver » serait même plus adéquat) un racisme, un fascisme. Ainsi le conditionnement pavlovien sera-t-il mis en place. « L’affaire Zemmour » montre que cette tactique est une réussite.

Le pire, c’est que ces gens desservent les immigrés qui désirent réellement s’assimiler. Pourquoi ? Car ils veulent nous faire croire à un monde bisounoursien, où tout serait amour : évidemment, beaucoup de français ne sont pas dupes, et, déçus, ils se replient au point de ne plus croire aux immigrés assimilés, désireux pourtant de se fondre dans la communauté française.

Le creuset français est mort, mais bien sûr, réjouissons-nous, l’immigration est une « chance pour la France »... Pourtant il faut appréhender la question immigratoire pour préserver une Nation, et donc un vivre-ensemble réel fondé sur un « plébiscite de tous les jours », sur un héritage commun, sur une histoire partagée, sur le respect des anciens et artisans de notre histoire et de notre culture, le tout dans le cadre d’un territoire fruit de l’histoire. Mais estimer qu'il faille y réfléchir, c’est prendre le risque de se trouver dans la ligne de mire des gauchistes. Les conséquences ne sont pas des moindres : animosité, mépris, ostracisation voire tabassage... il est dur de penser librement.

Sylvain.

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Eric Zemmour le sait très bien, il a été utilisé par les médias comme un monstre, comme l’idéal type du réactionnaire fascisant, véritable danger latent contre lequel se battent farouchement les hérauts de la pensée unique, pour exalter la tolérance, l’antiracisme, l’écologie, la citoyenneté mondiale, etc. Seulement, les médias croyaient avoir un chien en laisse, mais ont très largement sous-estimé Eric Zemmour, qui a trouvé son audience, ce qui effraie terriblement nos amis bien-pensants, qui traquent à présent chez lui le moindre « dérapage » pour obtenir sa censure.

Cet acharnement sur le journaliste témoigne une fois de plus d’une propension des bien-pensants à fuir les faits, à occulter la réalité des banlieues, dissimulée sous l’égide de l’antiracisme.

Mais en ignorant les problèmes, on ne les règle pas, on les aggrave.

Laurent.

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