samedi 27 mars 2010

Manifestation de soutien à Eric Zemmour devant le siège du Figaro

EDIT 15 MAI 2010 : Suite à des problèmes techniques, nous avons décidé de retirer la vidéo. N'hésitez pas à nous contacter si vous aimeriez savoir comment s'est déroulé la manifestation. Mes excuses pour le dérangement occasionné.

Chers lecteurs,

Nous étions présents à la manifestation de soutien à Eric Zemmour qui s'est déroulée le 25 mars 2010 devant le siège du Figaro.

Nous vous proposons donc un petit reportage sur l'évènement sous forme de vidéo.

Partie I :

Zemmou manifestation soutien
envoyé par scepticismepolitique. - L'actualité du moment en vidéo.

Partie II :

Zemmour manifestation soutien 2
envoyé par scepticismepolitique. - L'info video en direct.

N'hésitez pas à partager vos impressions et à diffuser la vidéo.

Laurent et Sylvain.

Nous remercions également Victor pour avoir filmé et monté la vidéo.

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dimanche 21 mars 2010

Du réflexe pavlovien illustré par l’affaire Zemmour : la Nation victime.

Quand Zemmour expliqua, dans l'émission « Salut les Terriens » d'Ardisson, « pourquoi on est contrôlé 17 fois? Parce que la plupart des trafiquants sont noirs ou arabes, c’est comme ça, c’est un fait » (en réponse à un invité, qui accusait au passage les policiers de racisme, sans que cela « n'émeuve personne » comme le rappelle Zemmour), tout de suite ce fut la déferlante. La LICRA et SOS-Racisme ont déjà porté plainte. Le MRAP a saisi le CSA qui « examine de très près » les propos du journaliste. On songe à le virer de France Télévisions, alors que son atout audience est considérable (c'est d'ailleurs pour ça que, pour l'instant, on l'a gardé). Sans oublier toutes les haines qu'il provoqua, et qu'il provoque toujours.

Eric Zemmour, un raciste ? Mais que ne faut-il pas entendre ! Et pourquoi pas Zemmour antisémite, pendant qu'on y est ! C'est vrai ça, son regard sur Pétain n'est pas celui que l'on devrait tous avoir ; son avis sur l'affaire Dreyfus n'est pas tranché comme convenu ; il ne s'acharne pas sur Maurras, ce pourfendeur des juifs. Il aurait presque tous les critères de l’antisémite selon le dictionnaire gauchiste ! Sauf qu’il est juif.

C'est que la bêtise conserve un minimum d'intelligence. Elle sait que pour rester crédible, il lui faut éviter de tomber dans l'absurdité la plus totale. Mais la bêtise reste la bêtise : le racisme dont on l’accuse n’existe pas. Les propos qu’il a tenus, Malek Boutih, ancien président de SOS-Racisme et prétendant à la présidence de la HALDE, les avait déjà exprimés. Je ne porte pas cet homme dans mon cœur, mais je sais qu’aux yeux de nos petits bien-pensants de gauche, il n’est pas étiquetté « raciste ».

Mieux encore l’explication de Zemmour lui-même : la gauche nous a toujours dit que la délinquance trouve ses origines dans la pauvreté ; cette même gauche nous a ensuite expliqué, depuis les vagues d’immigration, que les immigrés sont touchés par la pauvreté. Dois-je continuer ?
Cette affaire n’est en fait qu’un exemple parmi des milliers et reflète un vice plus large. En effet, comme l’a signalé Laurent dans son excellent article sur l’appauvrissement de la langue (De l'appauvrissement de la langue à la fin de la pensée), les mots et la pensée sont étroitement liés. Dès lors, la guerre sémantique revête une importance majeure. La guerre des mots, c’est une guerre idéologique.

On comprend pourquoi les tenants de la pensée unique gauchisante se sont appliqués à former leur armée composée de petits-bobos en quête de supplément d’âme, vêtus de tee-shirt ou autres médaillons altermondialiste, anarchiste, anti-raciste ou anti-français ; de français « issus de la diversité », plus précisément des français que nos gauchistes ont invité à afficher leur différence ; et également, c’est le plus triste, de simples gens formatés dans la pensée « gaucho-droit de l’hommiste », croyant sincèrement « penser bien » en raisonnant comme on leur dit dans les médias.

Comme dans toute guerre, chaque belligérant a une stratégie. A gauche, elle est bien définie. Les généraux gauchistes ont bien compris la leçon de Nobert Elias : de nombreux actes, manières de vivre et pensées sont intériorisés grâce un « processus civilisationnel ». Sur le plan psychologique, ils ont scruté les travaux d’Ivan Pavlov qui montra que si l’on accompagnait le repas du chien avec une odeur prédéfinie, alors à un moment donné, le chien se mettra à saliver si on le soumet à cette même odeur, sans même qu’on lui amène la nourriture. Il suffira désormais d’asséner pendant plusieurs décennies que toutes critiques de l’immigration ou sur les immigrés cachent (enfin, aujourd'hui, le verbe « prouver » serait même plus adéquat) un racisme, un fascisme. Ainsi le conditionnement pavlovien sera-t-il mis en place. « L’affaire Zemmour » montre que cette tactique est une réussite.

Le pire, c’est que ces gens desservent les immigrés qui désirent réellement s’assimiler. Pourquoi ? Car ils veulent nous faire croire à un monde bisounoursien, où tout serait amour : évidemment, beaucoup de français ne sont pas dupes, et, déçus, ils se replient au point de ne plus croire aux immigrés assimilés, désireux pourtant de se fondre dans la communauté française.

Le creuset français est mort, mais bien sûr, réjouissons-nous, l’immigration est une « chance pour la France »... Pourtant il faut appréhender la question immigratoire pour préserver une Nation, et donc un vivre-ensemble réel fondé sur un « plébiscite de tous les jours », sur un héritage commun, sur une histoire partagée, sur le respect des anciens et artisans de notre histoire et de notre culture, le tout dans le cadre d’un territoire fruit de l’histoire. Mais estimer qu'il faille y réfléchir, c’est prendre le risque de se trouver dans la ligne de mire des gauchistes. Les conséquences ne sont pas des moindres : animosité, mépris, ostracisation voire tabassage... il est dur de penser librement.

Sylvain.

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Eric Zemmour le sait très bien, il a été utilisé par les médias comme un monstre, comme l’idéal type du réactionnaire fascisant, véritable danger latent contre lequel se battent farouchement les hérauts de la pensée unique, pour exalter la tolérance, l’antiracisme, l’écologie, la citoyenneté mondiale, etc. Seulement, les médias croyaient avoir un chien en laisse, mais ont très largement sous-estimé Eric Zemmour, qui a trouvé son audience, ce qui effraie terriblement nos amis bien-pensants, qui traquent à présent chez lui le moindre « dérapage » pour obtenir sa censure.

Cet acharnement sur le journaliste témoigne une fois de plus d’une propension des bien-pensants à fuir les faits, à occulter la réalité des banlieues, dissimulée sous l’égide de l’antiracisme.

Mais en ignorant les problèmes, on ne les règle pas, on les aggrave.

Laurent.

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lundi 8 mars 2010

De l'appauvrissement de la langue à la fin de la pensée.

Une langue, c’est une histoire, un patrimoine, mais aussi un outil qui permet de se représenter le monde, afin de mieux l’appréhender. Mettre un nom sur une entité, c’est déjà la différencier d’une autre, et donc commencer à la comprendre. C’est encore l’expression de cette représentation du monde, par laquelle on communique avec nos semblables. La langue - ou le langage - et la pensée sont consubstantiels ; il est rare d’avoir un vocabulaire étendu et d’être un imbécile, et inversement. La langue est contingente : l’activité prolifique de l’homme est telle que les concepts (mathématiques, chimiques, informatiques...) et les découvertes abondent, entités sur lesquelles il faut bien mettre des noms... En outre, des mots apparaissent, disparaissent ou se transforment, selon l’usage qui en est fait. On ne peut guère reprocher à la langue d’évoluer, puisqu’elle est expression de la représentation du monde d’un peuple (ou d’un ensemble de peuples) à un moment donné, ce qui en fait un formidable outil d’analyse. C’est à une modeste analyse de l’évolution – on serait tenté de dire la gangrène – qui touche notre si belle langue française, que je vais me livrer ici.

Le français est une langue riche, précise et exigeante, qu’il plaît aux hérauts de la pensée unique de la simplifier, de l’abaisser continuellement, afin de servir leurs desseins. Orwell l’explique avec une inspiration géniale dans son 1984 : contrôler le langage d’un peuple, c’est réduire sa pensée, et l’en asservir d’autant mieux : « Le but du novlangue était, non seulement de fournir un mode d’expression aux idées générales et aux habitudes mentales des dévots de l’angsoc[1], mais de rendre impossible tout autre mode de pensée ». Cette transformation regrettable de notre langue s’effectue aux profits de la droite libérale et la gauche bien pensante, qui y trouvent largement leur compte. Les libéraux espèrent sur le long terme disposer d’une masse d’individus décérébrés soumis à la société de consommation, alors que les bien-pensants s’assurent de ne plus être troublés dans l’exercice de leur droit de s’octroyer un supplément d’âme, tout en méprisant et exploitant allégrement le peuple au nom duquel ils disent parler.

Cette transformation de la langue française s’effectue de différentes manières. On peut tout d’abord déplorer l’introduction et l’usage de mots (ainsi que de prénoms !) anglo-saxons. L’anglais étant une langue plus conceptuelle que le français, ces vocables suppriment l’emploi des synonymes français, qui tombent parfois dans l’oubli.

Il faut ensuite s’indigner de l’utilitarisme avec lequel la langue est transmise à l’école ; on ne recherche plus l’excellence dans la maîtrise du français, mais simplement des « notions indispensables », véhiculées par des procédés imbéciles (méthode globale), qui rendent les français de plus en plus incultes par l’abaissement de leur niveau de langage. Comment peut-on décemment envoyer en classe de sixième (voire pire !) un enfant qui ne sait ni lire ni écrire ? Aux adeptes du nivellement de l’école – et donc de la pensée ! - par le bas, je rappelle que les colons qu’ils vilipendent tant, ont appris aux autochtones le français le plus basique qui soit, afin qu’ils puissent travailler en bonne intelligence avec eux, mais rien de plus (même si de nombreuses missions, notamment religieuses se sont attachées à une transmission toute autre du français, ce qui est moins su). Nos amis les bien-pensants feraient au final, d’excellents avocats de la colonisation ! Une langue ne peut ni ne doit être réduite à ce que l’on juge – arbitrairement – comme utile, elle forme un ensemble cohérent qu’il faut envisager et transmettre de la façon la plus large et complète qui soit.

Il faut enfin vitupérer contre le foisonnement des amalgames qui empoisonnent notre liberté d’expression, cette nouvelle censure gauchiste et insidieuse, véhiculée depuis la fin des années soixante, qui consiste à pendre un mot ou un concept, et à y associer à peu près tout, et n’importe quoi qui y ressemble de près ou de (très) loin. Le nationalisme devient racisme, la politique anti-immigratoire se transforme en xénophobie et nazisme, la monarchie la tyrannie etc.. L’apogée de la pensée unique pouvant sans doute se résumer à ce seul mot « facho », sorte de pot-pourri qui résume toutes les haines gauchistes les plus virulentes, et qui peut s’appliquer indifféremment à tous leurs ennemis, recouvrant un nombre énorme de significations, jusqu’à ne plus vouloir rien dire du tout.

Comment ne pas rire (jaune) en entendant une horde de petits bourgeois gauchistes manifester aux cris de « sarko, facho, le peuple aura ta peau », alors que le fascisme est un totalitarisme où le pouvoir est concentré entre les mains de l’Etat (citons Mussolini « Tout par l'État, rien hors de l'État, rien contre l'État! ») qui n’admet aucune opposition ? Alors que Sarkozy n’a en France aucun pouvoir, soumis comme il l'est au marché mondialisé ? Ne seraient-ce pas ces petits bourgeois, dont les parents détiennent le capital, et qui censurent leurs adversaires, les vrais fascistes ?

Laurent.

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[1] Dans 1984 de Georges Orwell, régime politique fictif très proche du communisme.
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