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dimanche 27 décembre 2009
Eloge de l'humilité et du juste.
dimanche 13 décembre 2009
Vive la Démocratie... Vive la Suisse !
« Le vote de la honte », voilà le titre du quotidien français Libération (journal que nous devons notamment à Jean-Paul Sartre...), au lendemain de la votation suisse sur l’interdiction de la construction de nouveaux minarets. Par ailleurs, l’ensemble de la gauche bien-pensante, indignée est immédiatement montée au créneau, terriblement choquée. Quelle honte en effet, quelle honte...
Quelle honte en effet que de se permettre, avec des valeurs de petit bourgeois libertaire français, de critiquer et de donner des leçons à un pays qui, jusqu’à preuve du contraire est souverain, et dont les mécanismes constitutionnels ne nous regardent en rien !
Quelle honte que de cracher sur le peuple Suisse, lorsqu’en France on prône la démocratie. « Le peuple peut se tromper » nous dit-on. Soit, c’est possible. Mais en ce cas, soyez cohérents, mesdames et messieurs les élites. Vous qui méprisez, et bafouez le peuple, en lui proposant une Europe ultralibérale et technocratique (à laquelle personne ne comprend rien), qui le faites revoter lorsqu’il ne suit pas vos sages conseils (Irlande), ou qui passez tout simplement outre sa volonté en ignorant le résultat d’un référendum populaire (France)... Eh bien, supprimez la démocratie !
Quelle honte enfin que de qualifier le vote suisse de raciste et/ou de xénophobe, alors qu’il est avant tout un vote laïque et culturel. La laïcité, valeur fondamentale de la société française, s’attachant à expulser la religion de la sphère publique vers la sphère privée est invoquée – essentiellement par la gauche - lorsque ça l’arrange; c'est-à-dire notamment quand Sarkozy copine avec le pape. Cependant, pour peu que soit remis en cause le multiculturalisme, et la voilà oubliée la laïcité ! (Évidemment supplantée par la « liberté de culte ».)
Les suisses s’opposent à ce qu’ils considèrent être une islamisation de leur société. Leurs revendications ne méritent-elles pas d’être prises en compte ? (D’autant que de récents sondages nous indiquent que vraisemblablement un référendum français aboutirait à la même réponse –mais pour les constructions de mosquées.) Rappelons pour mémoire que les minarets ne sont pas obligatoire pour l’Islam (la Mosquée de Jérusalem n’en a pas !), et qu’au>tour de ces minarets (dont la fonction première est d’appeler à la prière), c’est terre d’Islam (terre d’Islam dans un pays laïque !). On peut comprendre la crainte de la population suisse ! Rappelons aussi que si la France - comme la Suisse - est très tolérante à l’égard des autres religions, ce n’est pas le cas de nombre de pays musulmans.
Concluons sur une petite note humoristique : l’éventuel recours devant la CEDH que se proposent de faire les Verts suisses. Si l’on passe outre le fait que celui-ci est à côté de la plaque (ils s’insurgent contre une atteinte au droit de chacun de pratiquer sa religion...), ce recours est parfaitement emblématique d’un mépris du peuple, d’une défiance à l’égard de l’expression démocratique suisse, de ces élites qui encore une fois souhaitent faire fi de la volonté de ceux qu’ils représentent (de moins en moins). Un juge, tout aussi compétent qu’il soit, n’a pas à aller à l’encontre de la volonté souveraine du peuple, ce même peuple dont est issue la loi, votée par ses représentants, et que le juge est censé... appliquer.
Laurent.
---------------
Hitler est de retour : « Pogrom », selon un dessin de « le Temps », journal fameux de Genève.
Le saviez-vous ? Walter Lippmann et Edward Bernays, deux théoriciens des relations publiques, prônaient la démocratie du peuple par les élites. Qu'est-ce ? Le peuple est trop ignare pour comprendre quelque chose : les élites doivent le guider. Mais, il faut leur faire croire que nous sommes en démocratie, sinon, le peuple risque de gronder. On y est.
Pour reprendre G. Orwell : « Tous les animaux (comprendre "hommes") sont égaux mais certains sont plus égaux que d'autres ». Et on nous vante la Révolution, l'égalité, tout ça. De qui se moque-t-on ?
Finalement, c'est le retour du despotisme éclairé. Tiens, c'est le fondement même de l'Union Européenne (comme très bien noté par Laurent); intéressante collusion. Mais le peuple sait se réveiller quand il le faut ! Merci la Suisse, Bravo la Suisse !
Sylvain.
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Quelle honte en effet que de se permettre, avec des valeurs de petit bourgeois libertaire français, de critiquer et de donner des leçons à un pays qui, jusqu’à preuve du contraire est souverain, et dont les mécanismes constitutionnels ne nous regardent en rien !
Quelle honte que de cracher sur le peuple Suisse, lorsqu’en France on prône la démocratie. « Le peuple peut se tromper » nous dit-on. Soit, c’est possible. Mais en ce cas, soyez cohérents, mesdames et messieurs les élites. Vous qui méprisez, et bafouez le peuple, en lui proposant une Europe ultralibérale et technocratique (à laquelle personne ne comprend rien), qui le faites revoter lorsqu’il ne suit pas vos sages conseils (Irlande), ou qui passez tout simplement outre sa volonté en ignorant le résultat d’un référendum populaire (France)... Eh bien, supprimez la démocratie !
Quelle honte enfin que de qualifier le vote suisse de raciste et/ou de xénophobe, alors qu’il est avant tout un vote laïque et culturel. La laïcité, valeur fondamentale de la société française, s’attachant à expulser la religion de la sphère publique vers la sphère privée est invoquée – essentiellement par la gauche - lorsque ça l’arrange; c'est-à-dire notamment quand Sarkozy copine avec le pape. Cependant, pour peu que soit remis en cause le multiculturalisme, et la voilà oubliée la laïcité ! (Évidemment supplantée par la « liberté de culte ».)
Les suisses s’opposent à ce qu’ils considèrent être une islamisation de leur société. Leurs revendications ne méritent-elles pas d’être prises en compte ? (D’autant que de récents sondages nous indiquent que vraisemblablement un référendum français aboutirait à la même réponse –mais pour les constructions de mosquées.) Rappelons pour mémoire que les minarets ne sont pas obligatoire pour l’Islam (la Mosquée de Jérusalem n’en a pas !), et qu’au>tour de ces minarets (dont la fonction première est d’appeler à la prière), c’est terre d’Islam (terre d’Islam dans un pays laïque !). On peut comprendre la crainte de la population suisse ! Rappelons aussi que si la France - comme la Suisse - est très tolérante à l’égard des autres religions, ce n’est pas le cas de nombre de pays musulmans.
Concluons sur une petite note humoristique : l’éventuel recours devant la CEDH que se proposent de faire les Verts suisses. Si l’on passe outre le fait que celui-ci est à côté de la plaque (ils s’insurgent contre une atteinte au droit de chacun de pratiquer sa religion...), ce recours est parfaitement emblématique d’un mépris du peuple, d’une défiance à l’égard de l’expression démocratique suisse, de ces élites qui encore une fois souhaitent faire fi de la volonté de ceux qu’ils représentent (de moins en moins). Un juge, tout aussi compétent qu’il soit, n’a pas à aller à l’encontre de la volonté souveraine du peuple, ce même peuple dont est issue la loi, votée par ses représentants, et que le juge est censé... appliquer.
Laurent.
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Hitler est de retour : « Pogrom », selon un dessin de « le Temps », journal fameux de Genève.
Le saviez-vous ? Walter Lippmann et Edward Bernays, deux théoriciens des relations publiques, prônaient la démocratie du peuple par les élites. Qu'est-ce ? Le peuple est trop ignare pour comprendre quelque chose : les élites doivent le guider. Mais, il faut leur faire croire que nous sommes en démocratie, sinon, le peuple risque de gronder. On y est.
Pour reprendre G. Orwell : « Tous les animaux (comprendre "hommes") sont égaux mais certains sont plus égaux que d'autres ». Et on nous vante la Révolution, l'égalité, tout ça. De qui se moque-t-on ?
Finalement, c'est le retour du despotisme éclairé. Tiens, c'est le fondement même de l'Union Européenne (comme très bien noté par Laurent); intéressante collusion. Mais le peuple sait se réveiller quand il le faut ! Merci la Suisse, Bravo la Suisse !
Sylvain.
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dimanche 29 novembre 2009
L'avortement : de l'irresponsabilité grandissante.
Conçu comme un progrès pour la liberté des femmes, l'avortement a, après avoir été l'objet d'un débat sans pitié en partie causé par les passions des protagonistes (on est tenté de dire « des belligérants »), progressivement été accepté par une grande partie des français. Droit des femmes nous a-t-on dit. Ce débat nous paraît néanmoins légitime tant il touchait à une question essentielle qu'est la vie. Quoi qu'il en soit, petit à petit, la garantie de l'avortement en France est devenue comme un droit inaliénable qui appartient à la femme. Le débat a été de plus en plus occulté au point qu'aujourd'hui, il est de plus en plus difficile de critiquer cette liberté sans être désigné de « macho » si l'on est un homme, de soumise si l'on est une femme et qualifié de réactionnaire voire de fasciste par la plupart des organisations féministes. Liberté indiscutable nous a-t-on expliqué.
À la rigueur, cela n'eût pas été grave si l'avortement était conçu comme une liberté qui doit être utilisée modérément, à savoir uniquement dans des situations remarquables (viol, situation extrêmement précaire, vie de la mère en danger etc.). La libéralisation de l'avortement, cependant, a eu une autre conséquence : aujourd'hui, c'est plus de 200 000 avortements qui sont effectués chaque année (INSEE). Cette liberté est manifestement utilisée abusivement ; l'irresponsabilité domine de plus en plus l'esprit des femmes, mais aussi celui des hommes approbateurs. Je dis des femmes pour simplifier, mais je n'accuse pas elles particulièrement : la pensée dominante, dans son ensemble est coupable. Je ne veux pas m'égarer mais la pensée qui consiste en la sacralisation de droits égoïstes (« le droit de disposer son corps ») impose presque à une femme qui ne voulait pas de cet enfant... de s'en débarrasser.
Le pire c'est qu'on ne peut pas dire que nous sommes en manque au niveau des moyens contraceptifs. Tant matériellement qu'au niveau de l'information.
Ce n'est pas être un intégriste religieux que de vouloir défendre la vie. Le fœtus, c'est la graine de la vie, qu'on le veuille ou non. Des enfants en résulteront. Et nous pleurons sur les morts de ce monde; a fortiori si ce sont des enfants.
C'est pourquoi l'avortement doit être une liberté utilisée de manière extrêmement responsable, et si cela n'est pas possible, il me paraît normal de poser, dans ce cas, des restrictions légales.
On pourra m'expliquer que le fœtus n'est pas la vie et que l'avortement n'est la même chose que tuer une personne. Comment résoudre cette question ? Le fœtus, n'est pas a proprement dit un homme ou une femme. Au départ, c'est même juste un amas de cellules. Mais cet amas de cellules, contrairement à d'autres, engendre, sauf problème (l'horreur de la fausse couche par exemple), la vie humaine. Ce n'est pas rien.
Sylvain.
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À la rigueur, cela n'eût pas été grave si l'avortement était conçu comme une liberté qui doit être utilisée modérément, à savoir uniquement dans des situations remarquables (viol, situation extrêmement précaire, vie de la mère en danger etc.). La libéralisation de l'avortement, cependant, a eu une autre conséquence : aujourd'hui, c'est plus de 200 000 avortements qui sont effectués chaque année (INSEE). Cette liberté est manifestement utilisée abusivement ; l'irresponsabilité domine de plus en plus l'esprit des femmes, mais aussi celui des hommes approbateurs. Je dis des femmes pour simplifier, mais je n'accuse pas elles particulièrement : la pensée dominante, dans son ensemble est coupable. Je ne veux pas m'égarer mais la pensée qui consiste en la sacralisation de droits égoïstes (« le droit de disposer son corps ») impose presque à une femme qui ne voulait pas de cet enfant... de s'en débarrasser.
Le pire c'est qu'on ne peut pas dire que nous sommes en manque au niveau des moyens contraceptifs. Tant matériellement qu'au niveau de l'information.
Ce n'est pas être un intégriste religieux que de vouloir défendre la vie. Le fœtus, c'est la graine de la vie, qu'on le veuille ou non. Des enfants en résulteront. Et nous pleurons sur les morts de ce monde; a fortiori si ce sont des enfants.
C'est pourquoi l'avortement doit être une liberté utilisée de manière extrêmement responsable, et si cela n'est pas possible, il me paraît normal de poser, dans ce cas, des restrictions légales.
On pourra m'expliquer que le fœtus n'est pas la vie et que l'avortement n'est la même chose que tuer une personne. Comment résoudre cette question ? Le fœtus, n'est pas a proprement dit un homme ou une femme. Au départ, c'est même juste un amas de cellules. Mais cet amas de cellules, contrairement à d'autres, engendre, sauf problème (l'horreur de la fausse couche par exemple), la vie humaine. Ce n'est pas rien.
Sylvain.
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dimanche 15 novembre 2009
Le dogme de la femme libérée
L’expression « femme au foyer » renvoie, dans la conscience collective à une image aussi archaïque qu’anachronique, d’un sexe féminin soumis, voire exploité par des hommes phallocrates et misogynes. De nombreuses analyses historiques montrent qu’il n’en est rien, et que l’histoire des relations homme-femme est plus complexe, plus riche, et surtout bien plus belle que ce que l’on nous prétend. (Pensons par exemple à l’émouvante courtoisie médiévale, ou à l’ascendant de la paysanne sur son mari, que l’on retrouve retranscrit avec humour dans les contes de Perrault) C’est pour cette raison que l’expression « femme libérée » me semble bien méprisante. Méprisante à l’égard des générations de femmes qui ont précédé le féminisme, méprisante à l’égard des femmes au foyer.
Le féminisme a engendré une avancée sociale, dans la mesure où il a permis à la femme le « choix », la possibilité de diriger davantage sa destinée. Tout du moins fictivement. Pour le libéralisme, c’est une transformation particulièrement rentable que celle de la mère au foyer (Qui achète avant tout pour le foyer familial) en femme « libérée »...Economiquement ! (Qui achète avant tout, ou tout du moins beaucoup plus pour elle-même.) En effet, une femme qui travaille, c’est aussi un salaire supplémentaire, qui permet donc de consommer davantage. N’est ce pas cette chère Simone qui a affirmé que la femme au foyer n’est pas « économiquement productive »?
De plus, là où le féminisme a particulièrement péché, c’est par sa vocation universaliste. Un mal-être touchant une certaine catégorie sociale de femme, (La bourgeoisie, pour ne pas la citer) laquelle s’est empressée, faisant le lit du libéralisme économique, d’ériger ses aspirations « indépendantistes » en revendications unanimement partagée par le sexe féminin. (En ce qui concerne Simone de Beauvoir, c’est une frustration qui la guide : son père souhaitant un garçon, elle n’aura cesse de se le reprocher, et de haïr son corps et sa condition...Elle le dit elle-même.)
Par la suite, pour asseoir la doctrine féministe, il a fallu donner une image désuète du modèle combattu : celui de la femme au foyer. Anciennement, on aimait la femme, on la vénérait même parfois pour son rôle le plus sublime : celui de donner la vie. A présent on assiste à un divorce forcé entre la mère et la femme. Nombreux sont les magasines féminins qui, pour aborder la sexualité explique à la lectrice qu’elle est une mère, mais qu’elle est « avant tout » une femme. Ce divorce se retrouve bien sûr dans les faits : il est difficile d’être une femme dynamique, épanouie professionnellement, mais aussi une bonne mère.
Bien sûr qu’il est important qu’une femme puisse faire un choix de vie. Mais pourquoi imposer avec un tel mépris, une telle condescendance un modèle prétendument idéal, et pourquoi censurer avec autant de véhémence ceux ou celles qui s’interrogent sur sa pertinence ?
Laurent.
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Le féminisme a engendré une avancée sociale, dans la mesure où il a permis à la femme le « choix », la possibilité de diriger davantage sa destinée. Tout du moins fictivement. Pour le libéralisme, c’est une transformation particulièrement rentable que celle de la mère au foyer (Qui achète avant tout pour le foyer familial) en femme « libérée »...Economiquement ! (Qui achète avant tout, ou tout du moins beaucoup plus pour elle-même.) En effet, une femme qui travaille, c’est aussi un salaire supplémentaire, qui permet donc de consommer davantage. N’est ce pas cette chère Simone qui a affirmé que la femme au foyer n’est pas « économiquement productive »?
De plus, là où le féminisme a particulièrement péché, c’est par sa vocation universaliste. Un mal-être touchant une certaine catégorie sociale de femme, (La bourgeoisie, pour ne pas la citer) laquelle s’est empressée, faisant le lit du libéralisme économique, d’ériger ses aspirations « indépendantistes » en revendications unanimement partagée par le sexe féminin. (En ce qui concerne Simone de Beauvoir, c’est une frustration qui la guide : son père souhaitant un garçon, elle n’aura cesse de se le reprocher, et de haïr son corps et sa condition...Elle le dit elle-même.)
Par la suite, pour asseoir la doctrine féministe, il a fallu donner une image désuète du modèle combattu : celui de la femme au foyer. Anciennement, on aimait la femme, on la vénérait même parfois pour son rôle le plus sublime : celui de donner la vie. A présent on assiste à un divorce forcé entre la mère et la femme. Nombreux sont les magasines féminins qui, pour aborder la sexualité explique à la lectrice qu’elle est une mère, mais qu’elle est « avant tout » une femme. Ce divorce se retrouve bien sûr dans les faits : il est difficile d’être une femme dynamique, épanouie professionnellement, mais aussi une bonne mère.
Bien sûr qu’il est important qu’une femme puisse faire un choix de vie. Mais pourquoi imposer avec un tel mépris, une telle condescendance un modèle prétendument idéal, et pourquoi censurer avec autant de véhémence ceux ou celles qui s’interrogent sur sa pertinence ?
Laurent.
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dimanche 1 novembre 2009
Les Verts : sous la plage, les pavés.
Aux élections européennes de juin 2009, les Verts ont obtenu un très bon résultat (à nuancer, par l'abstention record qui réduit en grande partie la portée de cette élection). Après le film « Home », et divers indices, on sentait cette montée depuis un moment. Daniel Cohn-Bendit, en grande forme, s'autorise à traiter Bayrou de minable et jouer avec ses nerfs (ce qui ne lui a pas semblé être très préjudiciable). Quand le résultat tombe, cela reste tout de même surprenant. « DCB » bat même Harlem Désir, grand prophète de l'anti-racisme, en Ile-de-France. On a, ensuite, beaucoup parlé dans les médias de la montée de la préoccupation écologique, et que le résultat des Verts montrait que les Français attachaient une importance de plus en plus grande à l'écologie.
Par cela, les médias contribuent à nous faire avaler que les Verts constituent un parti dont la seule préoccupation se trouve dans l'écologie. Il s'agit de rétablir une vérité trop oubliée par les électeurs des Verts. Si l'écologie est une question de très haute importance, qu'il est légitime de vouloir, dans une certaine mesure, défendre l'idée de respect de « notre » Terre, les électeurs ne doivent pas être aveuglés par cela. Les Verts ont, en effet, une idéologie politique bien développée (qu'elle soit bonne ou pas, ce n'est pas notre propos ici) que beaucoup ignorent.
En effet, si d'abord, les Verts sont proches du Parti socialiste, ce n'est pas un hasard. Ce n'est pas aussi lié au fait que la défense de l'écologie implique nécessairement un rapprochement avec ce parti. Ensuite, prenons un exemple : N. Mamère est favorable à la légalisation du mariage homosexuel. Est-ce de l'écologie ? Dans le même sens, « DCB », est, selon son propre discours, un libertaire. Et, cela implique de nombreuses conséquences politiques : anti-étatisme, anti-nationalisme, anti-autoritarisme (« Il est interdit d'interdire ») etc.
On peut être en accord avec cette philosophie et le vote « Vert » devient alors logique. Mais de nombreuses personnes ne le sont pas, et votent « Vert » car ils accordent une place importante à l'écologie. Mais cela est un piège, car ce n'est pas un parti apolitique. En fait, les « Verts » sont un parti comme les autres : ils ont une idéologie politique, et une place importante est faite à la question écologique dans leur programme. C'est effectivement le cas de tous les partis politiques majeurs. La seule différence, c'est que les « Verts » ne mettent que cela en avant... Par opportunisme bien sûr. Et, par cela, ils trompent volontairement de nombreuses personnes; le résultat, finalement, ne surprend plus. Sous l'apparence d'un discours semblable à une plage naturelle et écologique, des revendications insoupçonnées, mais fortes et porteuses en revendication.
Sylvain.
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Par cela, les médias contribuent à nous faire avaler que les Verts constituent un parti dont la seule préoccupation se trouve dans l'écologie. Il s'agit de rétablir une vérité trop oubliée par les électeurs des Verts. Si l'écologie est une question de très haute importance, qu'il est légitime de vouloir, dans une certaine mesure, défendre l'idée de respect de « notre » Terre, les électeurs ne doivent pas être aveuglés par cela. Les Verts ont, en effet, une idéologie politique bien développée (qu'elle soit bonne ou pas, ce n'est pas notre propos ici) que beaucoup ignorent.
En effet, si d'abord, les Verts sont proches du Parti socialiste, ce n'est pas un hasard. Ce n'est pas aussi lié au fait que la défense de l'écologie implique nécessairement un rapprochement avec ce parti. Ensuite, prenons un exemple : N. Mamère est favorable à la légalisation du mariage homosexuel. Est-ce de l'écologie ? Dans le même sens, « DCB », est, selon son propre discours, un libertaire. Et, cela implique de nombreuses conséquences politiques : anti-étatisme, anti-nationalisme, anti-autoritarisme (« Il est interdit d'interdire ») etc.
On peut être en accord avec cette philosophie et le vote « Vert » devient alors logique. Mais de nombreuses personnes ne le sont pas, et votent « Vert » car ils accordent une place importante à l'écologie. Mais cela est un piège, car ce n'est pas un parti apolitique. En fait, les « Verts » sont un parti comme les autres : ils ont une idéologie politique, et une place importante est faite à la question écologique dans leur programme. C'est effectivement le cas de tous les partis politiques majeurs. La seule différence, c'est que les « Verts » ne mettent que cela en avant... Par opportunisme bien sûr. Et, par cela, ils trompent volontairement de nombreuses personnes; le résultat, finalement, ne surprend plus. Sous l'apparence d'un discours semblable à une plage naturelle et écologique, des revendications insoupçonnées, mais fortes et porteuses en revendication.
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jeudi 8 octobre 2009
La collusion entre le mouvement gay et l'alliance libérale dans le champ médiatico-politique.
Si l’on considère que l'homosexualité est normale, naturelle, ce qu'on ne mettra point en doute ici, laissant les experts débattre de leur côté des structures émotionnelles des uns et des autres, pourquoi faut-il que le mouvement gay s'obstine à identifier ce qu'il appelle la "communauté homosexuelle" du reste du monde, œuvrant par là même, à sa différenciation ? Le mouvement Gay refuse qu'on le "juge", mais il se permet de se montrer outrancier à loisir, comme l'on peut par exemple le remarquer à la gay pride, véhiculant médiatiquement des stéréotypes d'homosexuels, particulièrement peu représentatifs. Pour peu qu'on s'interroge sur certaines tenues particulièrement dégradantes que l'on peut observer à cette occasion, (Pour l'identité homosexuelle elle-même !) on se voit immédiatement décrié, taxé d'homophobie : le manège est astucieux. Encore une vérité intangible !
Loin de moi l’idée de dénier (l’extrême) solidarisme et la (grande) vertu des buts poursuivis par le mouvement gay, seulement, posons-nous la question de savoir à qui il profite de façon préférentielle :
L'homosexualité n’a point d'âge, mais il en va autrement du mouvement gay (Tiens, un mot anglo-saxon !), beaucoup plus récent.
Le gay n'étant en rien une catégorie sociale, il s'agit une fois de plus d'un combat qui tend à habilement occulter le fossé qui existe entre... Les homosexuels riches, et les homosexuels pauvres, tout simplement. Seulement, considérer le gay comme une catégorie sociale (L’homosexualité transcende la classe sociale) est particulièrement prolifique, économiquement parlant : transformer l'homosexuel en gay, c'est en faire un type particulier de consommateur (Qui achèterait plutôt tel type de produit, regarderait pink tv, etc) C’est ainsi que l’Etat libéral s’arrange, à gauche comme à droite du mouvement gay. L’acceptation de l’homosexualité étant un haut fait de libéralisme social, il permet le libéralisme économique. La gauche bien pensante s’octroie un supplément d’âme en défendant une (relative) minorité (presque plus) opprimée, et la droite moins solidariste ou moins hypocrite (au choix) fait du profit. Et ainsi on en arrive toujours au même problème : ceux qui peuvent consommer sont favorisés par le système (Gay bourgeois) alors que pour d’autres, pas grand chose ne change. (Homosexuel pauvre.)
Deuxième chose, le mouvement gay se plaint de souffrir de discrimination quant aux droits et avantages dont ils pensent devoir bénéficier. N’y a-t-il pas plus impensable que d’obtenir des droits et avantages au titre de son identité sexuelle, alors même que l’hétérosexualité n’en permet -et encore heureux- aucun ? Les droits et avantages des catégories sociales relèvent certes du débat public, mais il en va autrement des débats concernant l’orientation sexuelle des uns et des autres, qui est propre au domaine privé. Prenons un exemple simple : supposons une mesure de discrimination positive envers les gays (Être étranger c‘est moins à la mode), visant à faciliter l’insertion des gays dans la vie professionnelle. On en viendrait à juger les gens sur leur identité sexuelle, ce qui est anti-égalitariste, et antidémocratique, et probablement à attiser la haine dont le mouvement gay se dit être la cible, du fait des avantages obtenus.
Laurent.
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Loin de moi l’idée de dénier (l’extrême) solidarisme et la (grande) vertu des buts poursuivis par le mouvement gay, seulement, posons-nous la question de savoir à qui il profite de façon préférentielle :
L'homosexualité n’a point d'âge, mais il en va autrement du mouvement gay (Tiens, un mot anglo-saxon !), beaucoup plus récent.
Le gay n'étant en rien une catégorie sociale, il s'agit une fois de plus d'un combat qui tend à habilement occulter le fossé qui existe entre... Les homosexuels riches, et les homosexuels pauvres, tout simplement. Seulement, considérer le gay comme une catégorie sociale (L’homosexualité transcende la classe sociale) est particulièrement prolifique, économiquement parlant : transformer l'homosexuel en gay, c'est en faire un type particulier de consommateur (Qui achèterait plutôt tel type de produit, regarderait pink tv, etc) C’est ainsi que l’Etat libéral s’arrange, à gauche comme à droite du mouvement gay. L’acceptation de l’homosexualité étant un haut fait de libéralisme social, il permet le libéralisme économique. La gauche bien pensante s’octroie un supplément d’âme en défendant une (relative) minorité (presque plus) opprimée, et la droite moins solidariste ou moins hypocrite (au choix) fait du profit. Et ainsi on en arrive toujours au même problème : ceux qui peuvent consommer sont favorisés par le système (Gay bourgeois) alors que pour d’autres, pas grand chose ne change. (Homosexuel pauvre.)
Deuxième chose, le mouvement gay se plaint de souffrir de discrimination quant aux droits et avantages dont ils pensent devoir bénéficier. N’y a-t-il pas plus impensable que d’obtenir des droits et avantages au titre de son identité sexuelle, alors même que l’hétérosexualité n’en permet -et encore heureux- aucun ? Les droits et avantages des catégories sociales relèvent certes du débat public, mais il en va autrement des débats concernant l’orientation sexuelle des uns et des autres, qui est propre au domaine privé. Prenons un exemple simple : supposons une mesure de discrimination positive envers les gays (Être étranger c‘est moins à la mode), visant à faciliter l’insertion des gays dans la vie professionnelle. On en viendrait à juger les gens sur leur identité sexuelle, ce qui est anti-égalitariste, et antidémocratique, et probablement à attiser la haine dont le mouvement gay se dit être la cible, du fait des avantages obtenus.
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dimanche 4 octobre 2009
Nous démocrates, vous prions de ne pas voter, ni de parler.
Lorsqu'en 1984, aux européennes, le Front national obtient 10,9%, l'élite française crie gare à la montée du racisme et du fascisme. Immédiatement, le mouvement et son leader, Le Pen, sont diabolisés (à tort ou à raison, peu importe) et médiatiquement ostracisés (sauf pour annoncer une nouvelle connerie du leader). Surtout, cette même élite qui, bien sur, comprend tous les problèmes sociaux de la rue (surtout ceux de rue Saint-Honoré), n'hésite pas à dire que la totalité des électeurs ne sont que des racistes nostalgiques du IIIème Reich, et qu'il ne faut leur accorder aucun crédit. En témoigne ce propos de J.-.F. Kahn : « les électeurs du Front national sont très cons : ce qui les caractérise, c'est leur idiotie totale, c'est leur inculture ». Résumons : il y aurait donc eu, dans les années 80, une poussée raciste et fasciste, et celle-ci aurait provoqué un gain de 4 millions de voix au Front national en moins de 6 ans (le parti ayant eu 0,33% aux législatives de 1978). Voilà qui prouverait la théorie de Bernard-Henri Lévy sur le racisme français.
Maintenant, soyons sérieux. D'abord, peu importe Le Pen car ce sont les électeurs qui nous intéressent ici. Raisonnablement, on ne peut pas considérer tous ses votants comme racistes : même le nombre de votes pour Hitler a été plus progressif. Comment 4 millions de racistes auraient-ils pu émerger en moins de 6 ans dans un contexte international, économique et culturel beaucoup plus calme que celui des années 30 ? La réponse est très simple : les électeurs du Front National ne sont pas tous des racistes. Dès lors, nos médias négligent, ou plutôt méprisent cette partie de la population; leurs préoccupations sont ignorées. Que sait-on de celles-ci ? Si le Front National a persisté dans le temps, ne faudrait-il pas s'interroger ? Ne faudrait-il pas les écouter ? Ensuite, si l'on croit à la démocratie, nous leur répondrons éventuellement que leurs préoccupations ne peuvent être atteintes, ou qu'elles sont contraires à l'intérêt général.
Le Front national pose des questions concernant la Nation (que l'on accepte son concept ou non), les valeurs (que l'on juge ineptes ou pas), le travail. Ce ne sont pas des questions qui méritent d'être évoquées ? En ce cas, autant le dire tout de suite. Concernant l'immigration, un thème récurrent au Front national (et non pas la race), je ne suis pas partisan de l'immigration zéro : Ne peut-on pas écouter les gens, d'ailleurs pas forcément partisans de l'immigration zéro non plus, qui ont des préoccupations à propos de ce phénomène en général ? Je ne dis pas qu'il faut adhérer à leurs idées. Je parle seulement d'écouter. Un mot qui se perd au nom de la tolérance, quel paradoxe.
Sylvain.
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Maintenant, soyons sérieux. D'abord, peu importe Le Pen car ce sont les électeurs qui nous intéressent ici. Raisonnablement, on ne peut pas considérer tous ses votants comme racistes : même le nombre de votes pour Hitler a été plus progressif. Comment 4 millions de racistes auraient-ils pu émerger en moins de 6 ans dans un contexte international, économique et culturel beaucoup plus calme que celui des années 30 ? La réponse est très simple : les électeurs du Front National ne sont pas tous des racistes. Dès lors, nos médias négligent, ou plutôt méprisent cette partie de la population; leurs préoccupations sont ignorées. Que sait-on de celles-ci ? Si le Front National a persisté dans le temps, ne faudrait-il pas s'interroger ? Ne faudrait-il pas les écouter ? Ensuite, si l'on croit à la démocratie, nous leur répondrons éventuellement que leurs préoccupations ne peuvent être atteintes, ou qu'elles sont contraires à l'intérêt général.
Le Front national pose des questions concernant la Nation (que l'on accepte son concept ou non), les valeurs (que l'on juge ineptes ou pas), le travail. Ce ne sont pas des questions qui méritent d'être évoquées ? En ce cas, autant le dire tout de suite. Concernant l'immigration, un thème récurrent au Front national (et non pas la race), je ne suis pas partisan de l'immigration zéro : Ne peut-on pas écouter les gens, d'ailleurs pas forcément partisans de l'immigration zéro non plus, qui ont des préoccupations à propos de ce phénomène en général ? Je ne dis pas qu'il faut adhérer à leurs idées. Je parle seulement d'écouter. Un mot qui se perd au nom de la tolérance, quel paradoxe.
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Démocratie,
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mercredi 8 juillet 2009
Inauguration du blog : Scepticisme politique.
Chers sceptiques,
J'inaugure le premier vrai article de ce blog.
Ce blog est né de notre passion du débat, de la culture et de la connaissance. Nous sommes deux étudiants en droit qui, entre deux révisions (pour peu qu'il y en ait deux) apprécions discuter et aller plus loin dans la réflexion. Petit à petit, nous avons donc forgé l'idée de créer ce blog.
A titre personnel, je tiens tout d'abord à remercier Aurélien, pour son soutien moral et matériel, sans lequel ce blog n'aurait peut être jamais existé. J'en profite également pour remercier ceux qui m'ont demandé des nouvelles. En outre, je vous annonce la venue de Laurent à mes côtés dans la construction de ce blog.
La volonté d'avoir raison est présente en chacun de nous et il est parfois difficile de s'en débarrasser. Pourtant, elle nous dévie du chemin de la vérité, et, malheureusement, cette dernière apparait parfois bien moins importante que notre orgueil (cette « vanité innée » dont parle Schopenhauer), même si on ne veut l'avouer.
Ainsi, nous souhaitons voir naitre une communauté, aussi hétérogène soit-elle, liée par le désir de vérité : car là est le plus important. Que l'on soit communiste, frontiste, libéral, conservateur : "allions" nous pour prendre le bon chemin. Mais pourquoi rechercher la vérité ? Parce que la vérité est insaisissable, et c'est ce qui la rend si attirante.
Le scepticisme (étymologiquement « j'examine », du grec skeptomai) est, au sens ordinaire, l'état de celui qui doute. Philosophiquement, c'est une doctrine fondée en Grèce, au IVème sicèle av. J.-C. Par Pyrrhon d'Elis (« La philosophie de A à Z » d'E. Clément, C. Demonque, L. Hansen-Love et P. Kahn). Le doute méthodique (pratiqué par Descartes) est « provisoire et établi en vue de la découverte de la vérité. » Le même dictionnaire précise que Hume, au XVIIIème siècle « a proposé un scepticisme académique: dans la vie courante, il est impossible de douter de tout, mais il est en théorie salutaire de connaître la fragilité de nos connaissances, même celles qui nous paraissent le mieux assurées. Le scepticisme devient alors un garde-fou contre le dogmatisme, c'est-à-dire une trop grande confiance dans le pouvoir de la raison. » Ce blog recherche plus simplement le débat et banni le terrorisme intellectuel. En effet, actuellement, les débats politiques et sociaux sont très largement restreints, et les esprits sont, généralement inconsciemment, aliénés. Sans prétention de vérité, nous voulons montrer qu'il faut savoir être sceptique face aux propos proférés par certains hommes politiques et journalistes. "Très peu de gens savent réfléchir, mais tous veulent avoir des opinions" (L'art d'avoir toujours raison, Schopenhauer) : ce propos nous parait trop radical, mais nous voulons faire comprendre que les gens ont tous (nous y compris) une tendance à se référer à des idées toutes faites. Nous voulons donc proposer des réflexions alternatives, dont il faut toutefois soumettre au débat. Bien entendu, nos "idées sceptiques" doivent également faire l'objet d'un certain scepticisme. De ce fait, nous voulons que ces idées soient entendues, mais aussi discutées. Finalement, on pourrait résumer notre objectif en trois notions : scepticisme, réflexion, écoute.
"La vérité, c'est de chercher toujours la vérité." Romain Rolland
Sylvain et Laurent.
PS : Le rythme des publications sera, au minimum, normalement, d'un article toutes les deux semaines, sauf problème. (Les dimanches.)
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Ce blog est né de notre passion du débat, de la culture et de la connaissance. Nous sommes deux étudiants en droit qui, entre deux révisions (pour peu qu'il y en ait deux) apprécions discuter et aller plus loin dans la réflexion. Petit à petit, nous avons donc forgé l'idée de créer ce blog.
A titre personnel, je tiens tout d'abord à remercier Aurélien, pour son soutien moral et matériel, sans lequel ce blog n'aurait peut être jamais existé. J'en profite également pour remercier ceux qui m'ont demandé des nouvelles. En outre, je vous annonce la venue de Laurent à mes côtés dans la construction de ce blog.
La volonté d'avoir raison est présente en chacun de nous et il est parfois difficile de s'en débarrasser. Pourtant, elle nous dévie du chemin de la vérité, et, malheureusement, cette dernière apparait parfois bien moins importante que notre orgueil (cette « vanité innée » dont parle Schopenhauer), même si on ne veut l'avouer.
Ainsi, nous souhaitons voir naitre une communauté, aussi hétérogène soit-elle, liée par le désir de vérité : car là est le plus important. Que l'on soit communiste, frontiste, libéral, conservateur : "allions" nous pour prendre le bon chemin. Mais pourquoi rechercher la vérité ? Parce que la vérité est insaisissable, et c'est ce qui la rend si attirante.
Le scepticisme (étymologiquement « j'examine », du grec skeptomai) est, au sens ordinaire, l'état de celui qui doute. Philosophiquement, c'est une doctrine fondée en Grèce, au IVème sicèle av. J.-C. Par Pyrrhon d'Elis (« La philosophie de A à Z » d'E. Clément, C. Demonque, L. Hansen-Love et P. Kahn). Le doute méthodique (pratiqué par Descartes) est « provisoire et établi en vue de la découverte de la vérité. » Le même dictionnaire précise que Hume, au XVIIIème siècle « a proposé un scepticisme académique: dans la vie courante, il est impossible de douter de tout, mais il est en théorie salutaire de connaître la fragilité de nos connaissances, même celles qui nous paraissent le mieux assurées. Le scepticisme devient alors un garde-fou contre le dogmatisme, c'est-à-dire une trop grande confiance dans le pouvoir de la raison. » Ce blog recherche plus simplement le débat et banni le terrorisme intellectuel. En effet, actuellement, les débats politiques et sociaux sont très largement restreints, et les esprits sont, généralement inconsciemment, aliénés. Sans prétention de vérité, nous voulons montrer qu'il faut savoir être sceptique face aux propos proférés par certains hommes politiques et journalistes. "Très peu de gens savent réfléchir, mais tous veulent avoir des opinions" (L'art d'avoir toujours raison, Schopenhauer) : ce propos nous parait trop radical, mais nous voulons faire comprendre que les gens ont tous (nous y compris) une tendance à se référer à des idées toutes faites. Nous voulons donc proposer des réflexions alternatives, dont il faut toutefois soumettre au débat. Bien entendu, nos "idées sceptiques" doivent également faire l'objet d'un certain scepticisme. De ce fait, nous voulons que ces idées soient entendues, mais aussi discutées. Finalement, on pourrait résumer notre objectif en trois notions : scepticisme, réflexion, écoute.
"La vérité, c'est de chercher toujours la vérité." Romain Rolland
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mercredi 1 juillet 2009
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