Affichage des articles dont le libellé est Immigration. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Immigration. Afficher tous les articles

dimanche 20 mars 2011

Le Parti socialiste : une fausse alternative.

On nous explique que l'alternance, c'est la démocratie ; que voter socialiste, c'est s'opposer à la politique de Sarkozy. Faut-il en rire ou en pleurer ?

En rire : lorsque DSK est présenté comme une véritable alternative à Sarkozy, on peut légitimement s'esclaffer d'une telle bouffonnerie. Au moins autant mondialiste, atlantiste et libéral que notre actuel président, DSK est l'archétype même de ces « élites mondialisées » (Chevènement) tant éloignées des préoccupations populaires.
En pleurer : les cabris détricotent notre souveraineté, pourtant bâtie avec tant de patience contre vents et marées par nos rois, nos grands chefs d'État et nos grands hommes. Les funestes assauts des cabris attentent à notre État, notre démocratie, et notre patrie. Cela n'a rien de réjouissant.

Le PS a beau se parer de ses plus beaux atours (droits de l'Homme, fraternité ségolénisante et autres tartufferies), il n'en est rien : ce n'est que de la « boue dans un bas de soie ». Car en effet, c'est ce même parti qui a voté le Traité de Maastricht et qui dénonce les effets de l'ultra-libéralisme ; ce même parti qui s'attriste du sort des ouvriers français et qui stimule la concurrence mondiale entre les travailleurs par le biais de l'immigration, toujours justifiée par les droits de l'Homme ; ce même parti qui prétend défendre le peuple et qui voit du fascisme là où il y a un appel à la protection des démunis face à la mondialisation dévastatrice. « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes » disait Bossuet.
A ce titre, la question européenne est particulièrement éloquente, car le Parti socialiste et l'UMP, sans compter le Modem, les Verts et consorts, appartiennent sans exceptions à la même espèce animale : celle des cabris. Comme le Général de Gaulle disait, ils n'ont qu'un seul mot à la bouche : « L'Europe, l'Europe, l'Europe ! ».
En outre, au-delà de la connivence politique sur la question européenne qui est déjà fortement déterminante, le parti d'Aubry a d'autres inepties à son arc. Alors qu'il dénonce la prétendue « politique sécuritaire » de Sarkozy, il feint d'ignorer que c'est sous la présidence du même Sarkozy que fut votée la fin de la double peine, que des réductions drastiques des effectifs de police furent décidées, que la loi pénitentiaire fut modifiée afin de dispenser d'incarcération la petite criminalité.

La liste pourrait ainsi s'éterniser. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'entre collusions idéologiques déterminantes (Union Européenne), contradictions (acceptation des causes tout en rejetant les effets) et stupidités (dénonciation de la politique sécuritaire), le PS n'a aucune crédibilité, aucune identité. Fervent critique de la politique de Sarkozy, il en accepte pourtant les fondements. Il n'y a là aucune véritable alternance. Ce n'est que théâtre, communication et tartufferies.

Sylvain.

Share

N'hésitez pas à vous abonner à notre flux rss.
Lire la suite ...!

dimanche 27 février 2011

Zemmour, l'Islam et la France

La condamnation scandaleuse d’Eric Zemmour qui s’apparente à de la censure, et son maintien simultané dans les médias (France 2, Rtl, itv) a de quoi laisser perplexe; pourquoi ne pas liquider un individu qui critique et nuit objectivement à la doctrine dominante ?

C’est parce que malgré lui, Zemmour est un rouage du système qu’il tente sincèrement d’enrayer : Zemmour est honni et fustigé pour ses constats, mais toléré, voire encouragé dans les conclusions qu’il en tire. Il suffit de parcourir brièvement les articles de ce blog pour avoir une idée assez générale des points de vue que Sylvain et moi partageons avec Eric Zemmour, raison pour laquelle je ne m’étendrai guère sur le sujet; le féminisme, l’économie mondialisée, l’Europe ou la pensée unique de façon générale sont des thèmes que nous avons maint fois évoqués et décortiqués. Il sera davantage question ici, des raisons pour lesquelles - à mon sens - Eric Zemmour n’a toujours pas disparu de la sphère médiatique.

J’ai expliqué ici (cf article) qu’à mon sens, Zemmour, véritable Goldstein du XXIème siècle, était présenté comme le spectre d’une menace réactionnaire et extrémiste, comme l’homme à abattre pour les hérauts de la pensée unique, ce qui lui donnait une utilité objective : faire grimper l’audience et indigner les imbéciles pour les inciter à endiguer la menace fasciste par le vote UMPS-Vert et Cie. C’était à mon sens la seule raison pour laquelle les médias l’employaient toujours.

Je pense être passé à côté d’une partie fondamentale de l’explication du phénomène, qui tient à la position du journalisme sur la « place de l’Islam » en France. Ses prises de positions parfois peu claires, qui donnent l’impression d’accréditer la thèse du choc des civilisations, sont probablement la raison majeure pour laquelle les médias ne lui sont pas vraiment hostiles. Il faut dire que si Eric Zemmour s’inquiète à raison des problèmes évidents que peuvent poser les problèmes de l’assimilation des musulmans en France, il est peu probable qu’il croit comme certains à une identité musulmane unitaire revancharde et conquérante qu'il faudrait réprimer dans le sang, se développant consciemment contre la France et son identité, ou qu’il s’indigne, comme les socialistes et consorts de la défiance des musulmans à l’égard des droits de l’homme et de l’émancipation de la femme. La classe politique dominante tend donc à instrumentaliser la pensée d’Eric Zemmour et à la réduire à ce qu’elle voudrait qu’elle soit; une pensée justifiant une levée de boucliers contre un problème réel (l’islam et sa place en France) mais exagéré (pour cacher les autres : l’immigration massive, le mondialisme économique etc.), pensée bien plus complexe qu’on voudrait ne nous le faire croire, puisque loin d’appeler à un nouveau Poitiers (comme Oskar Freysinger, au demeurant), Eric Zemmour exprime très clairement (mais peut être pas assez souvent) qu’il est partisan d’une assimilation des musulmans, et non d’une nouvelle Reconquista. A l’instar de Soral, Eric Zemmour a clairement identifié le véritable ennemi du patriote français ; le capitalisme mondialisé. Pour lutter contre celui-ci, il lui semble fondamental de cimenter l’identité nationale… En assimilant les musulmans !

Laurent.

********

Zemmour est un homme de lettres ; il est terriblement moins bon à la télévision. Il le sait, mais il n'empêche, les conséquences sont là : nombreux de ses thuriféraires appellent à la Reconquista, à la guerre civile, au bain de sang.
Pourtant, ces dégénérés, qui au passage ne savent généralement même pas s'exprimer dans leur propre langue, n'ont rien compris : quand Zemmour prône l'assimilation, ils parlent de « casser du bougnoule », discréditant les patriotes intelligents qui rappellent toujours que l'immigré n'est pas la cible, mais l'immigration. Cela n'empêche pas au demeurant qu'il y ait des immigrés délinquants, au contraire, puisque l'immigration, de toute nature, engendre le déracinement et, de fait, la violence. Et cela n'empêche pas qu'à leur égard, la tolérance zéro soit de mise.

Aussi comprend-on l'utilisation faite par les médias de Zemmour ainsi que l'illustre l'article de Laurent. En effet, le vrai ennemi du patriote est ailleurs : « l'immigration (...) est une conséquence avant d'être une cause : elle constitue un problème parce que, face à des immigrés qui ont souvent su conserver leurs traditions, les Occidentaux ont déjà choisi de renoncer aux leurs » explique avec brio Alain de Benoist. Mais les médias, eux, sont toujours prompts à jouer le jeu du choc des civilisations : promouvant les arabes qui « niquent la France » (Sniper) au nom de l'antiracisme afin de mieux les opposer au petit français fier de son pays, ils ont aussi compris que Zemmour, dénonçant légitimement le ras-le-bol populaire, pouvait être mal interprété dans un contexte de haine qu'ils ont créé de toute pièce.

La simplification télévisuelle fait son œuvre. À nous de promouvoir la vraie pensée Zemourienne et de dénoncer les funestes malformations des promoteurs du Grand Soir racial.

Sylvain.

Share

N'hésitez pas à vous abonner à notre flux rss.
Lire la suite ...!

dimanche 3 octobre 2010

De l'usage des statistiques ethniques.

Il y a en France un étonnant paradoxe ; il est permis et encouragé aux immigrés ou descendants d’immigrés d’exalter leurs différences, leurs racines afin d’enrichir le multiculturalisme et le cosmopolitisme ambiant, au détriment même de son appartenance première et fondamentale à la Nation française, ou de lutter contre le racisme dont ils sont victime. En revanche, quand il ne s’agit pas de flatter ou de victimiser ces gens, toute référence à l’ethnie ou à la race est considérée comme xénophobe et infâme. C’est toute l’histoire de l’utilisation des statistiques ethniques.

Ainsi, dans les années 90, temps de l’antiracisme triomphant, nombreuses furent les voix qui s’élevèrent contre la prise en compte de l’ethnicité par les organismes comme l’INSEE et l’INED, accusés de favoriser le racisme ambiant par des enquêtes tendancieuses. On se souvient en 2007 du gigantesque tollé provoqué par la loi relative à la maîtrise de l’immigration, à l’intégration et à l’asile, qui prévoyait une disposition permettant le dénombrement des groupes ethniques. Cette dernière disposition fut censurée par le Conseil constitutionnel, qui déclara que « Si les traitements nécessaires à la conduite d'études sur la mesure de la diversité des origines des personnes, de la discrimination et de l'intégration peuvent porter sur des données objectives, ils ne sauraient, sans méconnaître le principe énoncé par l'article 1er de la Constitution, reposer sur l'origine ethnique ou la race », interprétation plutôt large du principe d’égalité devant la loi. Effrayés, L’INSEE et l’INED s’empressèrent de retirer de leurs enquêtes, leurs questions portant sur la couleur de peau.

Mais depuis quelque temps, foisonnent les colloques et les rapports à propos d’une utilisation des statistiques ethniques dans le but de réduire les discriminations et les inégalités sociales. Ces nouveaux antiracistes, soucieux de mettre en exergue les difficultés dont souffrent les immigrés et descendants d’immigrés, se heurtent aujourd’hui aux réserves et aux objections formulées par leurs camarades des années 90 : c’est l’arroseur arrosé. « Ce ne sont pas les statistiques ethniques qui sont mauvaises en elles-mêmes, c’est leur utilisation qui peut être dangereuses ». Ainsi, utiliser les statistiques ethniques pour montrer qu’un maghrébin a moins de chance de trouver un emploi qu’un français dit de souche serait légitime. En revanche, celles qui consisteraient à corroborer une hypothèse stigmatisante sont à bannir. Démontrer que la plupart des délinquants sont noirs et arabes par exemple, c’est prendre le risque de déclencher une tempête médiatique.

C’est le risque qu’a pris Hugues Lagrange. Ce sociologue qui affirme ne pas avoir fait de statistiques ethniques, mais une simple enquête, est loin d’être un théoricien du front national, bien au contraire. Cependant, il a brisé un tabou fondamental. Pour la quasi-totalité de la gauche et pour une partie de la droite, la délinquance serait un pur produit des conditions socio-économiques. A plusieurs reprises sur ce blog (Tremblez en France ; De l'excuse de la pauvreté) nous avons souligné l’importance des facteurs culturels de la délinquance. M. Lagrange confirme assez largement cette hypothèse, en montrant par exemple que ce qu’il appelle les sous-cultures noires sahéliennes sont celles qui s’adaptent le plus mal à la vie en France. Il n’y a de toute évidence, aucun racisme à faire des constats, afin d’apporter des solutions politiques cohérentes et adaptées à des problèmes réels comme la délinquance et l’intégration.

Laurent.

Share

N'hésitez pas à vous abonner à notre flux rss.
Lire la suite ...!

samedi 26 juin 2010

Hommage au Général Bigeard (1916-2010)

Il est de ces hommes qui imposent le respect.

Marcel Bigeard n'était pas un théoricien de talent; ni un penseur de génie; encore moins un écrivain hors normes. Ses incohérences idéologiques furent nombreuses : il a soutenu Giscard d'Estaing au moment du regroupement familial; il s'est réjoui que Truchet, le président de la Banque Centrale Européenne, soit un français, sans remarquer que cela ne l'empêche pas d'agir contre les intérêts de la France. Dans le même temps, il a prôné un moratoire sur l'immigration et s'est fait le chantre d'une nation française forte et indépendante.

Mais on lui pardonnera cela tellement l'homme fut admirable. Fervent patriote, sa vie fut consacrée à un idéal : la France. Toute sa vie, il se battit pour le drapeau tricolore : « être et durer » aimait-il à répéter. Cette droiture remarquable lui a valu le respect infini des militaires français... et même étrangers. Figure paternelle comme l'on n'en voit plus, il constitue un modèle de vertu, de probité et de courage.

Dans une société décadente rongée par la haine de notre propre pays et la jouissance soixante-huitarde, le décès de cette figure nous rappelle qu'il y a des hommes et des femmes qui ont consacré leur vie à la France.

Marcel Bigeard, il y a peu, s'attristait de l'état de son pays : « Je vais casser ma pipe et je ne serai pas mécontent. Car j'ai trop aimé la France pour accepter ce qu'elle est devenue ».

Ce n'était plus à lui d'agir. « Adieu ma France » dit-il ainsi tristement mais non sans espoirs.

Adieu, Général. La France vous salue.

Sylvain.

Share

N'hésitez pas à vous abonner à notre flux rss.
Lire la suite ...!

dimanche 13 juin 2010

Sarkozy : Trahir plus pour gagner plus ?

On entend, dans les journaux traditionnellement de gauche, mais aussi dans le Figaro, que Sarkozy serait en train d'opérer un virage à droite. Tout le monde le dit, Sarkozy veut récupérer le traditionnel électorat de droite qui s'est reclus, au moment des élections régionales, dans l'abstention, ou qui est retourné dans le camp du « Pénix » selon le mot du président du Front National.

Tactiquement, on comprend l'hypocrite Sarkozy. On se souvient notamment, non sans regrets, du fameux discours prononcé à Bercy dans lequel Sarkozy alors encore candidat à l'élection présidentielle de 2007, annonça, devant une foule enthousiaste, qu'il va « liquider Mai 68 ». Il ne pouvait viser mieux pour séduire les personnes de droite. Si les partis de gauche criaient à l'ignominie de celui qui voulait récupérer les voix nauséabondes de l'odieux FN, Jean-Marie le Pen se scandalisait de ce qu'il qualifia de « vol ». Au final, peu importe, car selon de nombreux observateurs, même de gauche, ce positionnement idéologique lui a permis de gagner les élections présidentielles.

On connaît la suite. Enfin, pas tous. La gauche continua de jeter l'opprobre : Sarkozy était un homme de droite, si ce n'était un fasciste. On en rit encore. Mais au fond, cela n'étonne guère du PS qui s'attèle à nous faire croire en un clivage devenu inexistant (cf. notre article : La fin d'un clivage), pour mieux nous faire oublier qu'il n'est qu'un suppôt de la mondialisation libérale.

Le peuple de droite, lui, ne fut pas longtemps dupe : l'anti-Mai 68 se révéla être l'un de ses enfants. Jusqu'à la caricature. Dîner le soir même de sa victoire au Fouquet's en compagnie de Johnny Hallyday; vacances prises sur le yacht de son ami Bolloré; exubérance « bling-bling » et fin de la distinction public / privé. Où est celui qui a prôné la liquidation de l'idéologie de la jouissance ? Quand on pense que de Gaulle payait lui-même les factures d'électricité de l'Elysée, on se demande où s'est évaporée la morale ! Ô temps, pourquoi n'as-tu pas suspendu ton vol !

Et ce n'est pas fini, car il y a pire. À la trahison morale se dédouble la trahison politique : l'ouverture; l'atlantisme affiché; l'approbation totale du G20 qui a inscrit dans sa déclaration finale que le protectionnisme est indéfendable; le Traité de Lisbonne, copie du Traité sur la Constitution européenne refusé par référendum; l'inaction en ce qui concerne la sécurité et l'immigration; la politique américanisée telle que « l'affirmative action » (qualifié en France de « discrimination positive »)... Que de contradictions entre les paroles (de droite) et les actes (qui n'ont rien de droite) !

Je n'ignore pas ce que nous a appris l'illustre historien René Rémond et sa fameuse théorie des trois droites : cependant, les « orléanistes », consciemment ou non, composent désormais, avec la gauche, l'idéologie libérale-libertaire. Le marché qu'ils adulent – toujours – s'est révélé être le pire ennemi des valeurs de droite – qu'ils défendaient – : Marx et Kropotkine eux-mêmes l'ont dit, bien qu'ils ne fussent pas, cela va sans dire, réactionnaires.

Il est désormais impossible de croire Sarkozy. Je comprends les électeurs qui votent UMP par tradition... ou par dépit. Je sais que le RPR avait auparavant un programme politique proche du FN, et que la différence entre ces deux partis se portaient principalement sur les sensibles questions de l'Algérie et du gaullisme.

Mais, il faut comprendre que les valeurs de droite ont disparu de l'horizon sarkozyste. Et, si Sarkozy nous a menti une fois, il ne doit pas nous avoir une deuxième fois.

Sylvain.

Share

N'hésitez pas à vous abonner à notre flux rss.
Lire la suite ...!

dimanche 18 avril 2010

De l’excuse de la pauvreté et du vivre ensemble : le « Neuf Trois » comme révélateur des escroqueries idéologiques.

Suite à l’affaire Zemmour (Du réflexe pavlovien...), d’aucuns dans les médias ont finalement admis que le constat du journaliste était avéré. C’eût été d’un ridicule incommensurable aux yeux des français que de persister dans le sens contraire. Il fallait alors que les tenants de la bien-pensance trouvassent un autre moyen de critiquer le journaliste du Figaro (ce qui n’est pas, en soi, une mauvaise chose).
Prenons l’exemple de Caroline Fourest, égérie du féminisme stupide et castrateur, mais aussi journaliste politique plutôt ridicule. Dans un article paru dans Le Monde le 23 mars dernier, elle répondit, péremptoire, que « oui, Eric Zemmour, la plupart des petits trafiquants sont noirs et arabes. Non pas parce que le fait d'être noir ou arabe mène naturellement ou culturellement au trafic. Mais parce qu'on a beaucoup plus de chance de devenir dealer de shit que journaliste quand on naît dans des familles pauvres ne misant pas sur la culture ».
Ainsi a-t-elle eu l’honnêteté d’approuver le constat de Zemmour, fût-il expliqué différemment; au moins a-t-elle le mérite d’expliquer son point de vue. (Passons sur le ton arrogant de l’article, sur lequel on pourrait admettre qu’il est de bonne guerre, et mettons de côté le fait que la journaliste prend vraiment son confrère pour un con.)

Pour autant, il me semble nécessaire de répondre à cette argumentation qui est selon moi sans attache sur la réalité; une argumentation fallacieuse, si ce n’est scandaleuse.

Expliquer que la pauvreté engendre irrémédiablement de la délinquance est une escroquerie totale. Qu’elle puisse créer de la violence, l’on est d’accord. Mais les canuts lyonnais ne cassèrent pas volontairement les maisons des français modestes; ils n’avaient pas le RMI et la sécurité sociale en cas de chômage; ils n’avaient pas la quasi-garantie d’une « habitation à loyer modéré ». Alors tonner qu’il faille excuser ces jeunes de brûler les voitures de leurs voisins, c’est assumer sa participation à la culture de l’impunité, de l’irresponsabilité et du pardon perpétuel. C’est surtout contribuer à pérenniser cette situation intenable, qui ne se résout partiellement que par la résignation de ces gens qui fuient la banlieue « chaude ».

Pendant ce temps là, rue Solférino, on scande le « vivre ensemble ».

Raufer explique très bien que, de surcroît, la « Seine Saint-Denis » n’est pas, comme le croient de nombreuses personnes, le département le plus pauvre de la France : citons la Creuse ou le Pas-de-Calais par exemple. Rappelons que, paradoxalement, ces départements ne préoccupent guère les hommes politiques, au contraire de la Seine Saint-Denis auquel on attribue un « plan banlieue » (comprendre la réparation des infrastructures financées par le précédent plan banlieue) à échéance régulière. Et cela, sans résultats concrets. Sans aucune réussite, en réalité. Je me souviens encore des photos de Fadela Amara qui vantait son nouveau plan banlieue, et dans lesquelles on voyait un beau parc avec un joli toboggan pour les enfants. Ah ! si le monde était aussi simple. Quelque temps (parcs) plus tard, un cocktail molotov éclata sur un bus de quartier. Qu’on n’aille pas nous affirmer que ce service public et les gens qui étaient dedans le méritaient ! (Déjà que certains le disent à demi-mot à propos des policiers…)

Mais j’oubliais sûrement que l’on peut voir le verre d’eau du côté plein : un feu de camp, c’est sympa, c’est joli, ça réchauffe ! Avoir peur, ça c’est illégitime, comme on l’entend dans cette même rue du 7ème arrondissement de Paris.

Enfin, soutenons que l’excuse de la pauvreté est d’autant plus comique que les policiers ont retrouvé un million d’euros en liquide, résultant bien évidemment du trafic de drogue, à Tremblay-en-France. Mais soyons bons et excluons cet argument. (En ce sens que mon article répond aux gens qui raisonnent comme Fourest, celle-ci partant du principe que ces « jeunes » n’auraient réellement pas de moyens, ce qui est donc déjà en soi discutable, mais passons.)


La pauvreté a fait naître des consciences de classe solidaires et respectables (notons que, ce n’est pas une surprise, je ne suis pas communiste). La culture de l’impunité, théorisée et appliquée par le gauchisme attardé de Mai 68, est le cadre idéologique de la bêtise de ces gens qui brûlent la voiture de leurs voisins au moins aussi pauvres qu’eux. Elle justifie, au motif de la pauvreté, toute délinquance, comme par exemple le trafic de drogue (Augustin Legrand l’explique fort comiquement : « si j’étais à leur place, je ferais sûrement la même chose »). Mais ce n’est pas tout. Fourest n’évoque que, en bonne bourdieusienne qu’elle est, des causes sociales; or, celles-ci ont montré leurs limites comme je l’explique.
En fait, outre ce cadre idéologique, il y a aussi et surtout un problème lié à l’immigration non contrôlée. J’anticipe tout de suite : je ne dis pas que le fait d’être noir ou arabe conditionne à la délinquance (Zemmour non plus d’ailleurs). Je n’affirme pas non plus que les injustices sociales n’existent pas. Mais l’on ne peut nier, sauf à vouloir balayer toute réalité, l’influence de facteurs culturels et historiques; identitaires. Je prendrais un seul exemple, idéal-typique si j’ose dire : le drapeau algérien calqué sur la carte française, n’est-ce pas l’illustration d’une volonté de colonisation à l’envers ? Peut-on nier que ces jeunes qui arborent le tee-shirt flanqué de ce montage ne se prennent pas pour leurs parents, contre l’oppresseur impérialiste et colonisateur français ? Eux-mêmes le disent, qu’on le regrette ou non. La culpabilisation de la France, autre élément du cadre conceptuel conçu entre autres par Mai 68, nous impose de se soumettre à leur sentiment de révolte. Mais comme se questionne intelligemment Jean-Marie Le Pen, si jamais il devrait y avoir une guerre entre la France et l’Algérie, pour quel pays ces jeunes prendront-ils les armes ?

On excuse tout par la pauvreté, on ferme les yeux sur les phénomènes identitaires et pourtant… La banlieue se désintègre; la guerre civile, malheureusement, n’est pas si éloignée; le vivre-ensemble par le multiculturalisme de Mme Aubry n’est pas et ne sera pas, car il ne peut être.

Sylvain.

Share

N'hésitez pas à vous abonner à notre flux rss.

Lire la suite ...!

dimanche 21 mars 2010

Du réflexe pavlovien illustré par l’affaire Zemmour : la Nation victime.

Quand Zemmour expliqua, dans l'émission « Salut les Terriens » d'Ardisson, « pourquoi on est contrôlé 17 fois? Parce que la plupart des trafiquants sont noirs ou arabes, c’est comme ça, c’est un fait » (en réponse à un invité, qui accusait au passage les policiers de racisme, sans que cela « n'émeuve personne » comme le rappelle Zemmour), tout de suite ce fut la déferlante. La LICRA et SOS-Racisme ont déjà porté plainte. Le MRAP a saisi le CSA qui « examine de très près » les propos du journaliste. On songe à le virer de France Télévisions, alors que son atout audience est considérable (c'est d'ailleurs pour ça que, pour l'instant, on l'a gardé). Sans oublier toutes les haines qu'il provoqua, et qu'il provoque toujours.

Eric Zemmour, un raciste ? Mais que ne faut-il pas entendre ! Et pourquoi pas Zemmour antisémite, pendant qu'on y est ! C'est vrai ça, son regard sur Pétain n'est pas celui que l'on devrait tous avoir ; son avis sur l'affaire Dreyfus n'est pas tranché comme convenu ; il ne s'acharne pas sur Maurras, ce pourfendeur des juifs. Il aurait presque tous les critères de l’antisémite selon le dictionnaire gauchiste ! Sauf qu’il est juif.

C'est que la bêtise conserve un minimum d'intelligence. Elle sait que pour rester crédible, il lui faut éviter de tomber dans l'absurdité la plus totale. Mais la bêtise reste la bêtise : le racisme dont on l’accuse n’existe pas. Les propos qu’il a tenus, Malek Boutih, ancien président de SOS-Racisme et prétendant à la présidence de la HALDE, les avait déjà exprimés. Je ne porte pas cet homme dans mon cœur, mais je sais qu’aux yeux de nos petits bien-pensants de gauche, il n’est pas étiquetté « raciste ».

Mieux encore l’explication de Zemmour lui-même : la gauche nous a toujours dit que la délinquance trouve ses origines dans la pauvreté ; cette même gauche nous a ensuite expliqué, depuis les vagues d’immigration, que les immigrés sont touchés par la pauvreté. Dois-je continuer ?
Cette affaire n’est en fait qu’un exemple parmi des milliers et reflète un vice plus large. En effet, comme l’a signalé Laurent dans son excellent article sur l’appauvrissement de la langue (De l'appauvrissement de la langue à la fin de la pensée), les mots et la pensée sont étroitement liés. Dès lors, la guerre sémantique revête une importance majeure. La guerre des mots, c’est une guerre idéologique.

On comprend pourquoi les tenants de la pensée unique gauchisante se sont appliqués à former leur armée composée de petits-bobos en quête de supplément d’âme, vêtus de tee-shirt ou autres médaillons altermondialiste, anarchiste, anti-raciste ou anti-français ; de français « issus de la diversité », plus précisément des français que nos gauchistes ont invité à afficher leur différence ; et également, c’est le plus triste, de simples gens formatés dans la pensée « gaucho-droit de l’hommiste », croyant sincèrement « penser bien » en raisonnant comme on leur dit dans les médias.

Comme dans toute guerre, chaque belligérant a une stratégie. A gauche, elle est bien définie. Les généraux gauchistes ont bien compris la leçon de Nobert Elias : de nombreux actes, manières de vivre et pensées sont intériorisés grâce un « processus civilisationnel ». Sur le plan psychologique, ils ont scruté les travaux d’Ivan Pavlov qui montra que si l’on accompagnait le repas du chien avec une odeur prédéfinie, alors à un moment donné, le chien se mettra à saliver si on le soumet à cette même odeur, sans même qu’on lui amène la nourriture. Il suffira désormais d’asséner pendant plusieurs décennies que toutes critiques de l’immigration ou sur les immigrés cachent (enfin, aujourd'hui, le verbe « prouver » serait même plus adéquat) un racisme, un fascisme. Ainsi le conditionnement pavlovien sera-t-il mis en place. « L’affaire Zemmour » montre que cette tactique est une réussite.

Le pire, c’est que ces gens desservent les immigrés qui désirent réellement s’assimiler. Pourquoi ? Car ils veulent nous faire croire à un monde bisounoursien, où tout serait amour : évidemment, beaucoup de français ne sont pas dupes, et, déçus, ils se replient au point de ne plus croire aux immigrés assimilés, désireux pourtant de se fondre dans la communauté française.

Le creuset français est mort, mais bien sûr, réjouissons-nous, l’immigration est une « chance pour la France »... Pourtant il faut appréhender la question immigratoire pour préserver une Nation, et donc un vivre-ensemble réel fondé sur un « plébiscite de tous les jours », sur un héritage commun, sur une histoire partagée, sur le respect des anciens et artisans de notre histoire et de notre culture, le tout dans le cadre d’un territoire fruit de l’histoire. Mais estimer qu'il faille y réfléchir, c’est prendre le risque de se trouver dans la ligne de mire des gauchistes. Les conséquences ne sont pas des moindres : animosité, mépris, ostracisation voire tabassage... il est dur de penser librement.

Sylvain.

---------------

Eric Zemmour le sait très bien, il a été utilisé par les médias comme un monstre, comme l’idéal type du réactionnaire fascisant, véritable danger latent contre lequel se battent farouchement les hérauts de la pensée unique, pour exalter la tolérance, l’antiracisme, l’écologie, la citoyenneté mondiale, etc. Seulement, les médias croyaient avoir un chien en laisse, mais ont très largement sous-estimé Eric Zemmour, qui a trouvé son audience, ce qui effraie terriblement nos amis bien-pensants, qui traquent à présent chez lui le moindre « dérapage » pour obtenir sa censure.

Cet acharnement sur le journaliste témoigne une fois de plus d’une propension des bien-pensants à fuir les faits, à occulter la réalité des banlieues, dissimulée sous l’égide de l’antiracisme.

Mais en ignorant les problèmes, on ne les règle pas, on les aggrave.

Laurent.

N'hésitez pas à vous abonner à notre flux rss.
Lire la suite ...!

dimanche 13 décembre 2009

Vive la Démocratie... Vive la Suisse !

« Le vote de la honte », voilà le titre du quotidien français Libération (journal que nous devons notamment à Jean-Paul Sartre...), au lendemain de la votation suisse sur l’interdiction de la construction de nouveaux minarets. Par ailleurs, l’ensemble de la gauche bien-pensante, indignée est immédiatement montée au créneau, terriblement choquée. Quelle honte en effet, quelle honte...

Quelle honte en effet que de se permettre, avec des valeurs de petit bourgeois libertaire français, de critiquer et de donner des leçons à un pays qui, jusqu’à preuve du contraire est souverain, et dont les mécanismes constitutionnels ne nous regardent en rien !

Quelle honte que de cracher sur le peuple Suisse, lorsqu’en France on prône la démocratie. « Le peuple peut se tromper » nous dit-on. Soit, c’est possible. Mais en ce cas, soyez cohérents, mesdames et messieurs les élites. Vous qui méprisez, et bafouez le peuple, en lui proposant une Europe ultralibérale et technocratique (à laquelle personne ne comprend rien), qui le faites revoter lorsqu’il ne suit pas vos sages conseils (Irlande), ou qui passez tout simplement outre sa volonté en ignorant le résultat d’un référendum populaire (France)... Eh bien, supprimez la démocratie !

Quelle honte enfin que de qualifier le vote suisse de raciste et/ou de xénophobe, alors qu’il est avant tout un vote laïque et culturel. La laïcité, valeur fondamentale de la société française, s’attachant à expulser la religion de la sphère publique vers la sphère privée est invoquée – essentiellement par la gauche - lorsque ça l’arrange; c'est-à-dire notamment quand Sarkozy copine avec le pape. Cependant, pour peu que soit remis en cause le multiculturalisme, et la voilà oubliée la laïcité ! (Évidemment supplantée par la « liberté de culte ».)

Les suisses s’opposent à ce qu’ils considèrent être une islamisation de leur société. Leurs revendications ne méritent-elles pas d’être prises en compte ? (D’autant que de récents sondages nous indiquent que vraisemblablement un référendum français aboutirait à la même réponse –mais pour les constructions de mosquées.) Rappelons pour mémoire que les minarets ne sont pas obligatoire pour l’Islam (la Mosquée de Jérusalem n’en a pas !), et qu’au>tour de ces minarets (dont la fonction première est d’appeler à la prière), c’est terre d’Islam (terre d’Islam dans un pays laïque !). On peut comprendre la crainte de la population suisse ! Rappelons aussi que si la France - comme la Suisse - est très tolérante à l’égard des autres religions, ce n’est pas le cas de nombre de pays musulmans.

Concluons sur une petite note humoristique : l’éventuel recours devant la CEDH que se proposent de faire les Verts suisses. Si l’on passe outre le fait que celui-ci est à côté de la plaque (ils s’insurgent contre une atteinte au droit de chacun de pratiquer sa religion...), ce recours est parfaitement emblématique d’un mépris du peuple, d’une défiance à l’égard de l’expression démocratique suisse, de ces élites qui encore une fois souhaitent faire fi de la volonté de ceux qu’ils représentent (de moins en moins). Un juge, tout aussi compétent qu’il soit, n’a pas à aller à l’encontre de la volonté souveraine du peuple, ce même peuple dont est issue la loi, votée par ses représentants, et que le juge est censé... appliquer.

Laurent.


---------------

Hitler est de retour : « Pogrom », selon un dessin de « le Temps », journal fameux de Genève.

Le saviez-vous ? Walter Lippmann et Edward Bernays, deux théoriciens des relations publiques, prônaient la démocratie du peuple par les élites. Qu'est-ce ? Le peuple est trop ignare pour comprendre quelque chose : les élites doivent le guider. Mais, il faut leur faire croire que nous sommes en démocratie, sinon, le peuple risque de gronder. On y est.

Pour reprendre G. Orwell : « Tous les animaux (comprendre "hommes") sont égaux mais certains sont plus égaux que d'autres ». Et on nous vante la Révolution, l'égalité, tout ça. De qui se moque-t-on ?

Finalement, c'est le retour du despotisme éclairé. Tiens, c'est le fondement même de l'Union Européenne (comme très bien noté par Laurent); intéressante collusion. Mais le peuple sait se réveiller quand il le faut ! Merci la Suisse, Bravo la Suisse !

Sylvain.

N'hésitez pas à vous abonner à notre flux rss.
Lire la suite ...!

dimanche 4 octobre 2009

Nous démocrates, vous prions de ne pas voter, ni de parler.

Lorsqu'en 1984, aux européennes, le Front national obtient 10,9%, l'élite française crie gare à la montée du racisme et du fascisme. Immédiatement, le mouvement et son leader, Le Pen, sont diabolisés (à tort ou à raison, peu importe) et médiatiquement ostracisés (sauf pour annoncer une nouvelle connerie du leader). Surtout, cette même élite qui, bien sur, comprend tous les problèmes sociaux de la rue (surtout ceux de rue Saint-Honoré), n'hésite pas à dire que la totalité des électeurs ne sont que des racistes nostalgiques du IIIème Reich, et qu'il ne faut leur accorder aucun crédit. En témoigne ce propos de J.-.F. Kahn : « les électeurs du Front national sont très cons : ce qui les caractérise, c'est leur idiotie totale, c'est leur inculture ». Résumons : il y aurait donc eu, dans les années 80, une poussée raciste et fasciste, et celle-ci aurait provoqué un gain de 4 millions de voix au Front national en moins de 6 ans (le parti ayant eu 0,33% aux législatives de 1978). Voilà qui prouverait la théorie de Bernard-Henri Lévy sur le racisme français.

Maintenant, soyons sérieux. D'abord, peu importe Le Pen car ce sont les électeurs qui nous intéressent ici. Raisonnablement, on ne peut pas considérer tous ses votants comme racistes : même le nombre de votes pour Hitler a été plus progressif. Comment 4 millions de racistes auraient-ils pu émerger en moins de 6 ans dans un contexte international, économique et culturel beaucoup plus calme que celui des années 30 ? La réponse est très simple : les électeurs du Front National ne sont pas tous des racistes. Dès lors, nos médias négligent, ou plutôt méprisent cette partie de la population; leurs préoccupations sont ignorées. Que sait-on de celles-ci ? Si le Front National a persisté dans le temps, ne faudrait-il pas s'interroger ? Ne faudrait-il pas les écouter ? Ensuite, si l'on croit à la démocratie, nous leur répondrons éventuellement que leurs préoccupations ne peuvent être atteintes, ou qu'elles sont contraires à l'intérêt général.

Le Front national pose des questions concernant la Nation (que l'on accepte son concept ou non), les valeurs (que l'on juge ineptes ou pas), le travail. Ce ne sont pas des questions qui méritent d'être évoquées ? En ce cas, autant le dire tout de suite. Concernant l'immigration, un thème récurrent au Front national (et non pas la race), je ne suis pas partisan de l'immigration zéro : Ne peut-on pas écouter les gens, d'ailleurs pas forcément partisans de l'immigration zéro non plus, qui ont des préoccupations à propos de ce phénomène en général ? Je ne dis pas qu'il faut adhérer à leurs idées. Je parle seulement d'écouter. Un mot qui se perd au nom de la tolérance, quel paradoxe.

Sylvain.

N'hésitez pas à vous abonner à notre flux rss.

Lire la suite ...!