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dimanche 20 mars 2011

Le Parti socialiste : une fausse alternative.

On nous explique que l'alternance, c'est la démocratie ; que voter socialiste, c'est s'opposer à la politique de Sarkozy. Faut-il en rire ou en pleurer ?

En rire : lorsque DSK est présenté comme une véritable alternative à Sarkozy, on peut légitimement s'esclaffer d'une telle bouffonnerie. Au moins autant mondialiste, atlantiste et libéral que notre actuel président, DSK est l'archétype même de ces « élites mondialisées » (Chevènement) tant éloignées des préoccupations populaires.
En pleurer : les cabris détricotent notre souveraineté, pourtant bâtie avec tant de patience contre vents et marées par nos rois, nos grands chefs d'État et nos grands hommes. Les funestes assauts des cabris attentent à notre État, notre démocratie, et notre patrie. Cela n'a rien de réjouissant.

Le PS a beau se parer de ses plus beaux atours (droits de l'Homme, fraternité ségolénisante et autres tartufferies), il n'en est rien : ce n'est que de la « boue dans un bas de soie ». Car en effet, c'est ce même parti qui a voté le Traité de Maastricht et qui dénonce les effets de l'ultra-libéralisme ; ce même parti qui s'attriste du sort des ouvriers français et qui stimule la concurrence mondiale entre les travailleurs par le biais de l'immigration, toujours justifiée par les droits de l'Homme ; ce même parti qui prétend défendre le peuple et qui voit du fascisme là où il y a un appel à la protection des démunis face à la mondialisation dévastatrice. « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes » disait Bossuet.
A ce titre, la question européenne est particulièrement éloquente, car le Parti socialiste et l'UMP, sans compter le Modem, les Verts et consorts, appartiennent sans exceptions à la même espèce animale : celle des cabris. Comme le Général de Gaulle disait, ils n'ont qu'un seul mot à la bouche : « L'Europe, l'Europe, l'Europe ! ».
En outre, au-delà de la connivence politique sur la question européenne qui est déjà fortement déterminante, le parti d'Aubry a d'autres inepties à son arc. Alors qu'il dénonce la prétendue « politique sécuritaire » de Sarkozy, il feint d'ignorer que c'est sous la présidence du même Sarkozy que fut votée la fin de la double peine, que des réductions drastiques des effectifs de police furent décidées, que la loi pénitentiaire fut modifiée afin de dispenser d'incarcération la petite criminalité.

La liste pourrait ainsi s'éterniser. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'entre collusions idéologiques déterminantes (Union Européenne), contradictions (acceptation des causes tout en rejetant les effets) et stupidités (dénonciation de la politique sécuritaire), le PS n'a aucune crédibilité, aucune identité. Fervent critique de la politique de Sarkozy, il en accepte pourtant les fondements. Il n'y a là aucune véritable alternance. Ce n'est que théâtre, communication et tartufferies.

Sylvain.

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dimanche 27 février 2011

Zemmour, l'Islam et la France

La condamnation scandaleuse d’Eric Zemmour qui s’apparente à de la censure, et son maintien simultané dans les médias (France 2, Rtl, itv) a de quoi laisser perplexe; pourquoi ne pas liquider un individu qui critique et nuit objectivement à la doctrine dominante ?

C’est parce que malgré lui, Zemmour est un rouage du système qu’il tente sincèrement d’enrayer : Zemmour est honni et fustigé pour ses constats, mais toléré, voire encouragé dans les conclusions qu’il en tire. Il suffit de parcourir brièvement les articles de ce blog pour avoir une idée assez générale des points de vue que Sylvain et moi partageons avec Eric Zemmour, raison pour laquelle je ne m’étendrai guère sur le sujet; le féminisme, l’économie mondialisée, l’Europe ou la pensée unique de façon générale sont des thèmes que nous avons maint fois évoqués et décortiqués. Il sera davantage question ici, des raisons pour lesquelles - à mon sens - Eric Zemmour n’a toujours pas disparu de la sphère médiatique.

J’ai expliqué ici (cf article) qu’à mon sens, Zemmour, véritable Goldstein du XXIème siècle, était présenté comme le spectre d’une menace réactionnaire et extrémiste, comme l’homme à abattre pour les hérauts de la pensée unique, ce qui lui donnait une utilité objective : faire grimper l’audience et indigner les imbéciles pour les inciter à endiguer la menace fasciste par le vote UMPS-Vert et Cie. C’était à mon sens la seule raison pour laquelle les médias l’employaient toujours.

Je pense être passé à côté d’une partie fondamentale de l’explication du phénomène, qui tient à la position du journalisme sur la « place de l’Islam » en France. Ses prises de positions parfois peu claires, qui donnent l’impression d’accréditer la thèse du choc des civilisations, sont probablement la raison majeure pour laquelle les médias ne lui sont pas vraiment hostiles. Il faut dire que si Eric Zemmour s’inquiète à raison des problèmes évidents que peuvent poser les problèmes de l’assimilation des musulmans en France, il est peu probable qu’il croit comme certains à une identité musulmane unitaire revancharde et conquérante qu'il faudrait réprimer dans le sang, se développant consciemment contre la France et son identité, ou qu’il s’indigne, comme les socialistes et consorts de la défiance des musulmans à l’égard des droits de l’homme et de l’émancipation de la femme. La classe politique dominante tend donc à instrumentaliser la pensée d’Eric Zemmour et à la réduire à ce qu’elle voudrait qu’elle soit; une pensée justifiant une levée de boucliers contre un problème réel (l’islam et sa place en France) mais exagéré (pour cacher les autres : l’immigration massive, le mondialisme économique etc.), pensée bien plus complexe qu’on voudrait ne nous le faire croire, puisque loin d’appeler à un nouveau Poitiers (comme Oskar Freysinger, au demeurant), Eric Zemmour exprime très clairement (mais peut être pas assez souvent) qu’il est partisan d’une assimilation des musulmans, et non d’une nouvelle Reconquista. A l’instar de Soral, Eric Zemmour a clairement identifié le véritable ennemi du patriote français ; le capitalisme mondialisé. Pour lutter contre celui-ci, il lui semble fondamental de cimenter l’identité nationale… En assimilant les musulmans !

Laurent.

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Zemmour est un homme de lettres ; il est terriblement moins bon à la télévision. Il le sait, mais il n'empêche, les conséquences sont là : nombreux de ses thuriféraires appellent à la Reconquista, à la guerre civile, au bain de sang.
Pourtant, ces dégénérés, qui au passage ne savent généralement même pas s'exprimer dans leur propre langue, n'ont rien compris : quand Zemmour prône l'assimilation, ils parlent de « casser du bougnoule », discréditant les patriotes intelligents qui rappellent toujours que l'immigré n'est pas la cible, mais l'immigration. Cela n'empêche pas au demeurant qu'il y ait des immigrés délinquants, au contraire, puisque l'immigration, de toute nature, engendre le déracinement et, de fait, la violence. Et cela n'empêche pas qu'à leur égard, la tolérance zéro soit de mise.

Aussi comprend-on l'utilisation faite par les médias de Zemmour ainsi que l'illustre l'article de Laurent. En effet, le vrai ennemi du patriote est ailleurs : « l'immigration (...) est une conséquence avant d'être une cause : elle constitue un problème parce que, face à des immigrés qui ont souvent su conserver leurs traditions, les Occidentaux ont déjà choisi de renoncer aux leurs » explique avec brio Alain de Benoist. Mais les médias, eux, sont toujours prompts à jouer le jeu du choc des civilisations : promouvant les arabes qui « niquent la France » (Sniper) au nom de l'antiracisme afin de mieux les opposer au petit français fier de son pays, ils ont aussi compris que Zemmour, dénonçant légitimement le ras-le-bol populaire, pouvait être mal interprété dans un contexte de haine qu'ils ont créé de toute pièce.

La simplification télévisuelle fait son œuvre. À nous de promouvoir la vraie pensée Zemourienne et de dénoncer les funestes malformations des promoteurs du Grand Soir racial.

Sylvain.

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dimanche 19 septembre 2010

Déjà un an.

Chers lecteurs,

Tout d'abord, nous vous remercions pour votre présence de plus en plus forte sur notre petit blog. Nous remercions ceux qui ont bien voulu participer poliment au débat, quand bien même ils s'opposaient à notre propos. Comme le thème du blog le rappelle, notre site espère un dialogue enrichissant ; nos orientations sont l'objet de réflexions constantes de notre part, et votre participation est à cet égard la bienvenue.

Il y a maintenant un an, nous ouvrions ce modeste blog (Article d'inauguration). Peut-être par volonté d'infléchir, à notre misérable niveau, le cours de l'Histoire... ; sûrement aussi par dépit. Celui-ci transparaît dans tous nos articles, et cela n'est pas prêt de s'arrêter. D'ailleurs, cette amertume s'arrêtera-t-elle un jour ? Peut-on espérer un jour faire des constats qui nous réjouissent ? Quand on sait que la décadence de Rome s'est poursuivie inéluctablement pendant des siècles, il y a de quoi perdre toute espérance, de quoi détruire tout engagement.
Tous les jours, en France, les faits abondent pour nous prouver l'existence d'une décadence similaire. L'évolution tant politique que sociétale que nous avons décriée au cours de cette année se prolonge. Pire, elle paraît parfois s'accélérer.

Ainsi le rejet de toute réflexion sur les idées du FN (Article sur cette censure) se poursuit, notamment sur le lien entre immigration et délinquance (ce qui ne veut pas dire, faut-il le rappeler ?, que les immigrés sont par nature délinquants...).
Le mouvement gay nous assomme de ses revendications (Article sur le mouvement Gay), et la justice leur vient en aide avec la décision du tribunal de Besançon du 10 novembre 2009 qui agrée l'adoption d'un enfant par couple lesbien ; dans le même mouvement, la castration des hommes se perpétue insidieusement (Article sur le métrosexuel).
Les « Verts » (Article sur leurs revendications cachées) continuent leur funeste percée tant en politique que dans le champ des idées politiques, et leur omniprésence médiatique, Cohn-Bendit en tête, est accablante ; s'ils ne gagnent, leur influence est, quoiqu'ils en disent, sans aucune mesure.
Le féminisme trouve en Badinter et Fourest des égéries également ultra-médiatiques (Article sur le dogme de la femme libérée) toujours promptes à haïr les familles traditionnelles et le rôle de mère. En ce qui concerne l''avortement (Article sur le nombre d'avortement), rien n'a changé, aucune réflexion n'a été engagée ; Zemmour a bien tenté sur RTL de réveiller les consciences, rien n'y fait.
La leçon du référendum suisse (Article sur le référendum suisse) n'a pas entamé la volonté d'une certaine oligarchie de faire fi de la volonté du peuple : on notera à cet égard que la Commissaire européenne, Mme Viviane Redding, a osé s'appuyer, pour faire ses désobligeants, - restons polis -, commentaires sur la politique française, sur la Charte des droits fondamentaux de l'UE dont la valeur obligatoire n'a pas été voulue par le peuple français ! Malheureusement, les patriotes semblent se faire de plus en plus rares : on peut affirmer, sans prendre de grands risques, qu'il y a plus de français qui savent que M. Jackson est mort que de français qui ont appris le décès du Général Bigeard (Article-hommage au Général Bigeard). En ce sens, on recherche vainement un clivage PS-Verts-Modem / UMP (Article sur la fin du clivage), tous admirateurs du fédéralisme européen sous domination allemande ; que sont les discours de Mme Aubry qui assume parfaitement l'héritage de son père, Jacques Delors, l'auteur quasi-officiel de l'Acte Unique Européen en 1986, si ce ne sont des tartufferies ? Quant à la polémique des Roms, comme l'explique magistralement Soral : « Ceux qui traitent Sarkozy de sécuritaire parce qu’il paye, comme des figurants, quelques centaines de Roumains qui pourront revenir dans trois mois, pécule en poche, sont, au mieux, des imbéciles, sinon des comparses de la mascarade. »
La vision de l'histoire (Article sur le manichéisme) est toujours aussi réductrice pour mieux pointer du doigt les humbles et travailleurs, ces méchants français racistes-fachos-xénophobes-nauséabonds-odieux-égoïstes dont il faut censurer l'abjecte-l'intolérable-l'ignominieuse-l'infâme parole.
Le nivellement par le bas de l'école (Article sur la décadence de l'école) devient extrêmement, si ce n'était pas déjà le cas, préoccupante avec par exemple la quasi-suppression du programme scolaire de Louis XIV et de l'épopée napoléonienne. Conséquence logique, la langue française est mal-maitrisée par de plus en plus de jeunes français (Article sur la perdition de la langue française) ; aussi la dévalue-t-on sans que cela semble pouvoir s'arrêter.
Notre pays se déshumanise (Article sur la déshumanisation dans le monde occidental) : qu'il est révoltant de voir que « Papy » Galinier soit toujours en prison tandis que l'on laisse en liberté le braqueur « présumé » d'Uriage ! Qu'il est insupportable que cet homme, au casier judiciaire vierge, apprécié par sa commune, et qui n'a fait que protéger sa vie et ses biens – du moins en l'état du dossier –, soit considéré par la justice comme un vulgaire criminel potentiellement récidiviste !
Le gauchisme, quant à lui, travaille à empêcher tout changement ; fusillant Zemmour par ses réflexes pavloviens (Article sur les réflexes pavloviens illustrés par l'affaire Zemmour), il se targue de défendre des valeurs morales supérieures ; il traque le moindre dérapage et se délecte lorsque son viseur repère une cible. Il nie les faits sans scrupules (Article sur l'insécurité illustrée par le bus brûlé à Tremblay-en-France) et il excuse les pires atrocités sous prétexte que la société est responsable et que donc le criminel est une victime (Article sur l'excuse de la pauvreté). Quand on a pu voir ce qu'il s'est passé à Grenoble, on peut se réjouir qu'il n'y ait pas eu de mort parmi les forces de l'ordre. Mais cela durera-t-il ?
Les médias ne sont pas en reste dans ce brouillage idéologique (Article sur la désinformation médiatique). Entre censure et déformation, ils participent au travail de désinformation voulue par le gauchisme ambiant.
Mais malheureusement, le gauchisme est à la mode (Article sur la vogue anarchiste). L'anarchisme est présenté comme subversion : les rebelles en herbe s'en revendiquent fièrement, sans comprendre bien évidemment qu'ils ne sont que les idiots utiles du capitalisme mondialisé.
De surcroît, le gauchisme est partout, il est traître. Le félon Sarkozy, soixante-huitard caricatural, poursuit son travail de mystification qui vise le peuple de droite (Article sur les mensonges de Sarkozy). Sans honte, il recommence son jeu d'acteur qui lui avait permis d'être élu en 2007.
Enfin, moins grave mais tout aussi désespérant, l'équipe de France de foot, dans lequel nous espérions nous consoler, et dans lequel nous placions quelque espoir patriotique (Article sur le rôle du sport), nous a fortement exaspérés (Article sur le fiasco de l'équipe de France de foot). Réjouissons-nous tout de même des performances de nos athlètes aux championnats européens d'athlétisme et de natation.

Face à cela, la vraie droite est divisée, morcelée, incapable de se mettre d'accord. Elle met l'accent sur les différences internes plutôt que sur ce qui peut rassembler. L'homme providentiel se fait attendre, mais y a-t-il encore des grands Hommes ? Peut-il y en avoir encore ? L'histoire est-elle finie ? Et si l'idéologie libertaire avait définitivement vaincu ?

Cependant Maurras a raison lorsqu'il sermonne une attitude défaitiste : « Tout désespoir en politique est une sottise absolue ». L'histoire n'a pas, contrairement à un match de foot par exemple, un temps fini – ou presque. Aussi voit-on parfois des lueurs d'espoir surgir de cet horizon qui nous paraît si sombre. Sans être un Candide, on remarque que des citoyens, par un ras-le-bol général, réagissent, que des hommes se démarquent, que des mouvements se forment et que des familles politiques se ressoudent. À l'image des érudits de Farenheit 451 qui conservent dans leur mémoire les livres brulés par le gouvernement, des citoyens conservent et transmettent les réflexions bannies par la bien-pensance. À notre niveau, nous essayons de participer à cette nouvelle impulsion, faible mais bien réelle. Ainsi ne faut-il pas baisser les bras : tout comme le héros voltairien, il faut « cultiver notre jardin » : travailler et persister. L'abandonner nous condamnerait.
Pour autant, il faut rester vigilant, car du côté de la résistance, il n'y a pas que des bonnes choses. Aussi voit-on apparaître un communautarisme blanc excessif, peut-être légitime et compréhensible, mais tombant parfois dans le déterminisme racialiste intransigeant. Celui-ci s'accompagne régulièrement d'un rejet de toute autre religion que le catholicisme ou d'une toute autre couleur de peau que la blanche. Si la fameuse phrase du Général de Gaulle « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne » est une vérité historique indéniable, et si l'on ne peut résumer la France a une « idée » abstraite sans aucune matière, force est de constater que certains français qui ne sont pas blancs et catholiques sont éminemment plus respectables que certains français de souche. Au demeurant, on peut attribuer une partie de cette nouvelle impulsion à ces français assimilés ; Zemmour en est l'exemple le plus parfait.

Une nouvelle année s'annonce, elle sera riche en enseignement. Il n'y a plus qu'à espérer que l'opposition à la décadence actuelle se concrétise. Nous ferons tout pour y participer.

Sylvain.

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Depuis un an, nous vous faisons part de nos interrogations, nos réflexions et nos craintes sur ce blog, comme autant de bouteilles à la mer, avec l’espoir secret de vous toucher au cœur. Vos réactions furent tantôt bienveillantes, tantôt critiques, et nous jouissions alternativement de la volupté d’être entendus, et du plaisir aristocratique de déplaire. Pour tout cela, amis lecteurs, je vous remercie. Mais à nos doutes, succèdent des certitudes ; l’individualisme triomphe, la France oublie son histoire, ses valeurs et sa morale, la politique vire à la mascarade. La Grande nation marche vers sa déliquescence.

Cependant, rien n’est perdu, amis patriotes ; la défiance des travailleurs et des intellectuels à l’égard des valeurs factices de l’idéologie soixante-huitarde et des Tartuffes qui tapinent pour Bruxelles ne fait que croître ; Assistera-t-on à une contre-révolution idéologique, voire politique ? Mieux que cela : on y participera. Le combat sera rude et tant mieux : à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.

Laurent.

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dimanche 13 juin 2010

Sarkozy : Trahir plus pour gagner plus ?

On entend, dans les journaux traditionnellement de gauche, mais aussi dans le Figaro, que Sarkozy serait en train d'opérer un virage à droite. Tout le monde le dit, Sarkozy veut récupérer le traditionnel électorat de droite qui s'est reclus, au moment des élections régionales, dans l'abstention, ou qui est retourné dans le camp du « Pénix » selon le mot du président du Front National.

Tactiquement, on comprend l'hypocrite Sarkozy. On se souvient notamment, non sans regrets, du fameux discours prononcé à Bercy dans lequel Sarkozy alors encore candidat à l'élection présidentielle de 2007, annonça, devant une foule enthousiaste, qu'il va « liquider Mai 68 ». Il ne pouvait viser mieux pour séduire les personnes de droite. Si les partis de gauche criaient à l'ignominie de celui qui voulait récupérer les voix nauséabondes de l'odieux FN, Jean-Marie le Pen se scandalisait de ce qu'il qualifia de « vol ». Au final, peu importe, car selon de nombreux observateurs, même de gauche, ce positionnement idéologique lui a permis de gagner les élections présidentielles.

On connaît la suite. Enfin, pas tous. La gauche continua de jeter l'opprobre : Sarkozy était un homme de droite, si ce n'était un fasciste. On en rit encore. Mais au fond, cela n'étonne guère du PS qui s'attèle à nous faire croire en un clivage devenu inexistant (cf. notre article : La fin d'un clivage), pour mieux nous faire oublier qu'il n'est qu'un suppôt de la mondialisation libérale.

Le peuple de droite, lui, ne fut pas longtemps dupe : l'anti-Mai 68 se révéla être l'un de ses enfants. Jusqu'à la caricature. Dîner le soir même de sa victoire au Fouquet's en compagnie de Johnny Hallyday; vacances prises sur le yacht de son ami Bolloré; exubérance « bling-bling » et fin de la distinction public / privé. Où est celui qui a prôné la liquidation de l'idéologie de la jouissance ? Quand on pense que de Gaulle payait lui-même les factures d'électricité de l'Elysée, on se demande où s'est évaporée la morale ! Ô temps, pourquoi n'as-tu pas suspendu ton vol !

Et ce n'est pas fini, car il y a pire. À la trahison morale se dédouble la trahison politique : l'ouverture; l'atlantisme affiché; l'approbation totale du G20 qui a inscrit dans sa déclaration finale que le protectionnisme est indéfendable; le Traité de Lisbonne, copie du Traité sur la Constitution européenne refusé par référendum; l'inaction en ce qui concerne la sécurité et l'immigration; la politique américanisée telle que « l'affirmative action » (qualifié en France de « discrimination positive »)... Que de contradictions entre les paroles (de droite) et les actes (qui n'ont rien de droite) !

Je n'ignore pas ce que nous a appris l'illustre historien René Rémond et sa fameuse théorie des trois droites : cependant, les « orléanistes », consciemment ou non, composent désormais, avec la gauche, l'idéologie libérale-libertaire. Le marché qu'ils adulent – toujours – s'est révélé être le pire ennemi des valeurs de droite – qu'ils défendaient – : Marx et Kropotkine eux-mêmes l'ont dit, bien qu'ils ne fussent pas, cela va sans dire, réactionnaires.

Il est désormais impossible de croire Sarkozy. Je comprends les électeurs qui votent UMP par tradition... ou par dépit. Je sais que le RPR avait auparavant un programme politique proche du FN, et que la différence entre ces deux partis se portaient principalement sur les sensibles questions de l'Algérie et du gaullisme.

Mais, il faut comprendre que les valeurs de droite ont disparu de l'horizon sarkozyste. Et, si Sarkozy nous a menti une fois, il ne doit pas nous avoir une deuxième fois.

Sylvain.

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dimanche 4 avril 2010

Tremblez en France.

Il est toujours assez divertissant de constater avec quelle cruauté la réalité finit toujours par s’imposer à ceux qui cherchent à l’occulter.

Souvenons-nous : il y a quelque temps le journaliste Eric Zemmour était la cible de la vindicte des hérauts de l’antiracisme (voir à ce sujet notre précédent article : Du réflexe pavlovien illustré par l'affaire Zemmour), qui nous ont martelé qu’affirmer que la plupart des délinquants « sont noirs et arabes » est hautement répréhensible, car raciste. L’antiracisme, cause de rechange après la chute du communisme pour intellectuels en manque de supplément d’âme (citons au passage Alain Finkielkraut « L’antiracisme est le communisme du XXIème siècle »), est fondamentalement nocif, dans la mesure où il tend à nier de graves problèmes sociaux, sous prétexte de ne « discriminer » personne. Or, ce n’est pas en ignorant des problèmes qu’on les règle, bien au contraire : cela tend parfois à les aggraver.

Cette semaine à Tremblay-en-France, en Seine Saint-Denis, deux autobus ont été pris d’assaut par des délinquants. Ce ne sont pas les premiers, ni les derniers. Pourtant, si l’on écoute les discours pontifiants de nos amis antiracistes, il est démagogique (et parfois raciste) de mettre l’accent sur l’insécurité qui règne en France. Mais cette insécurité existe, et elle empirera si on continue de fermer les yeux, de se boucher les oreilles et de se taire. « Et il ne faut pas surtout faire des objections avec les diverses pièces de son ignorance », dirait Stendhal ; une grande partie de ceux qui soutiennent le caractère artefactuel de la sur-déliquance en banlieue n’y connaissent rien, et se contentent parfois de projeter leurs fantasmes sur les cités. Les femmes y admirent les mauvais garçons bronzés et virils qui leurs semblent nettement plus attirants que les loques et les fiottes qui les entourent, alors que les hommes éprouvent une nostalgie de leur virilité perdue (ou volée !), chez ces jeunes résolument mâles, parfois jusqu’à la caricature, qui n’ont de cesse de rappeler aux bobos à quel point ils sont devenus des lopettes.

Il suffit cependant de s’adresser aux gens qui habitent, ou qui travaillent sur place, issus ou non de l’immigration, qui en ont marre de trembler lorsqu’ils rentrent un peu tard, et que des délinquants donnent une mauvaise image des immigrés qui souhaitent s’assimiler, pour comprendre que la réalité est toute autre, et qu’il faut prendre le problèmes à bras le corps, afin de les régler. Mais réjouissons-nous ; l’affaire Zemmour, et les fréquents événements de Seine Saint-Denis ont permis de fragiliser le masque d’argile de l’antiracisme ; à gauche comme à droite, on ne peut plus ignorer les faits, et si on se bat toujours sur les causes de cette délinquance en banlieue (qui a mon avis, sont loin d’être uniquement économique, mais aussi sociales, historiques et culturelles etc.), on est d’accord sur le fait qu’il y a une situation intenable, qui ne peut plus durer.

Mais n’est-ce pas un peu tard ?

Laurent.

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« Celui qui fait preuve de miséricorde envers le cruel se conduira bientôt avec cruauté avec le miséricordieux ». Tirée du Talmud, cette sentence, citée par Zemmour dans son – tristement réaliste – roman Petit Frère, est d’une implacable actualité.

S’il est de notoriété publique que les plus pauvres sont les premières victimes de la délinquance, cela n’empêche pas que les votants du Front National soient fustigés et méprisés.

Voyons ! il ne faut pas manipuler la peur des gens… votez PS ou UMP et patientez; 20 ans de peur quotidienne, ce n’est rien. Ce ne sont que des causes sociales, un plan banlieue fera bientôt ses preuves, il ne faut pas s’inquiéter !

Quant aux pauvres qui ne sont pas délinquants, ils ne méritent aucune attention.

Sylvain.

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dimanche 24 janvier 2010

La mort d'un homme; la fin d'un clivage : Hommage à la Nation !


C'est l'histoire d'une imposture.

Le clivage gauche / droite est historiquement celui qui a le plus marqué l'histoire de la France, et il est considéré par une grande partie de la population comme le clivage le plus pertinent toujours aujourd'hui. Bien que la révolution et la contre-révolution, la pensée progressiste et la pensée réactionnaire, aient structuré à de nombreux égards la vie politique de la France, aujourd'hui, ce n'est – malheureusement – plus le cas.

« La vie politique d’aujourd’hui, c’est comme un match de foot où les deux équipes jouent mais où le ballon a disparu, détenu par les autres puissances, celles de l’argent qui gouvernent en cachette » disait feu Séguin – paix à son âme. Je vois tout de suite les gauchistes et autres bien-pensants se rallier à ce magnifique propos. Et pourtant...

Et pourtant, Séguin, à mon sens, vise, entre autres, les « idiots utiles » (E. Zemmour) et le « bras armé » (L. Ferry) du capitalisme : ces gens qui votent Verts, PS, ou LCR. Eh oui, le clivage gauche / droite n'est plus, il n'est pas là où on nous le montre : entre Aubry et Sarkozy. Autrement dit, entre Pascal Lamy, ce socialiste, et Sarkozy. La vie politique n'est qu'un jeu pathétique, une triste comédie (une ridicule tragédie...) où ces comédiens se « disputent » alors qu'en vérité, ils savent que le ballon est entre les mains de la Commission européenne. Tartuffes ! pour reprendre cette expression chère à Laurent.
Leur victoire, c'est le Traité de Maastricht : l'Union Européenne qu'ils ont voulue, contre laquelle Séguin s'est tant battu, triompha. Le débat télévisé Mitterrand / Séguin était un vrai débat. Il confrontait deux idéologies opposées : le transnationalisme, l'internationalisme et le libéralisme contre le patriotisme, le souverainisme et le juste protectionnisme.

Nous y voilà. Résumons : le clivage représenté dans les médias, en bref entre le PS et l'UMP, n'existe pas car « la droite et la gauche ont le même grossiste. C'est pour ça qu'ils vendent le même produit. » (Encore Séguin). Concluons : Le vrai clivage de notre temps, le plus pertinent, réside entre ceux qui s'attachent à la Nation (qu'ils soient de -la vraie- gauche ou de -la vraie- droite) et les internationalistes « libéraux-libertaires ». Et le mensonge qui consiste à nous faire croire que les « libertaires » s'opposent aux « libéraux » n'est qu'une illusion pour nous détourner le regard; pour nous faire croire que nous avons une alternative car nous sommes en démocratie paraît-il.

Quand le « Nationalistes de tous les pays, unissez-vous » d'Alain Soral résume la volonté d'un homme défunt. Unissons-nous contre ce mensonge et ces tartuffes !

Sylvain

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