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dimanche 27 février 2011

Zemmour, l'Islam et la France

La condamnation scandaleuse d’Eric Zemmour qui s’apparente à de la censure, et son maintien simultané dans les médias (France 2, Rtl, itv) a de quoi laisser perplexe; pourquoi ne pas liquider un individu qui critique et nuit objectivement à la doctrine dominante ?

C’est parce que malgré lui, Zemmour est un rouage du système qu’il tente sincèrement d’enrayer : Zemmour est honni et fustigé pour ses constats, mais toléré, voire encouragé dans les conclusions qu’il en tire. Il suffit de parcourir brièvement les articles de ce blog pour avoir une idée assez générale des points de vue que Sylvain et moi partageons avec Eric Zemmour, raison pour laquelle je ne m’étendrai guère sur le sujet; le féminisme, l’économie mondialisée, l’Europe ou la pensée unique de façon générale sont des thèmes que nous avons maint fois évoqués et décortiqués. Il sera davantage question ici, des raisons pour lesquelles - à mon sens - Eric Zemmour n’a toujours pas disparu de la sphère médiatique.

J’ai expliqué ici (cf article) qu’à mon sens, Zemmour, véritable Goldstein du XXIème siècle, était présenté comme le spectre d’une menace réactionnaire et extrémiste, comme l’homme à abattre pour les hérauts de la pensée unique, ce qui lui donnait une utilité objective : faire grimper l’audience et indigner les imbéciles pour les inciter à endiguer la menace fasciste par le vote UMPS-Vert et Cie. C’était à mon sens la seule raison pour laquelle les médias l’employaient toujours.

Je pense être passé à côté d’une partie fondamentale de l’explication du phénomène, qui tient à la position du journalisme sur la « place de l’Islam » en France. Ses prises de positions parfois peu claires, qui donnent l’impression d’accréditer la thèse du choc des civilisations, sont probablement la raison majeure pour laquelle les médias ne lui sont pas vraiment hostiles. Il faut dire que si Eric Zemmour s’inquiète à raison des problèmes évidents que peuvent poser les problèmes de l’assimilation des musulmans en France, il est peu probable qu’il croit comme certains à une identité musulmane unitaire revancharde et conquérante qu'il faudrait réprimer dans le sang, se développant consciemment contre la France et son identité, ou qu’il s’indigne, comme les socialistes et consorts de la défiance des musulmans à l’égard des droits de l’homme et de l’émancipation de la femme. La classe politique dominante tend donc à instrumentaliser la pensée d’Eric Zemmour et à la réduire à ce qu’elle voudrait qu’elle soit; une pensée justifiant une levée de boucliers contre un problème réel (l’islam et sa place en France) mais exagéré (pour cacher les autres : l’immigration massive, le mondialisme économique etc.), pensée bien plus complexe qu’on voudrait ne nous le faire croire, puisque loin d’appeler à un nouveau Poitiers (comme Oskar Freysinger, au demeurant), Eric Zemmour exprime très clairement (mais peut être pas assez souvent) qu’il est partisan d’une assimilation des musulmans, et non d’une nouvelle Reconquista. A l’instar de Soral, Eric Zemmour a clairement identifié le véritable ennemi du patriote français ; le capitalisme mondialisé. Pour lutter contre celui-ci, il lui semble fondamental de cimenter l’identité nationale… En assimilant les musulmans !

Laurent.

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Zemmour est un homme de lettres ; il est terriblement moins bon à la télévision. Il le sait, mais il n'empêche, les conséquences sont là : nombreux de ses thuriféraires appellent à la Reconquista, à la guerre civile, au bain de sang.
Pourtant, ces dégénérés, qui au passage ne savent généralement même pas s'exprimer dans leur propre langue, n'ont rien compris : quand Zemmour prône l'assimilation, ils parlent de « casser du bougnoule », discréditant les patriotes intelligents qui rappellent toujours que l'immigré n'est pas la cible, mais l'immigration. Cela n'empêche pas au demeurant qu'il y ait des immigrés délinquants, au contraire, puisque l'immigration, de toute nature, engendre le déracinement et, de fait, la violence. Et cela n'empêche pas qu'à leur égard, la tolérance zéro soit de mise.

Aussi comprend-on l'utilisation faite par les médias de Zemmour ainsi que l'illustre l'article de Laurent. En effet, le vrai ennemi du patriote est ailleurs : « l'immigration (...) est une conséquence avant d'être une cause : elle constitue un problème parce que, face à des immigrés qui ont souvent su conserver leurs traditions, les Occidentaux ont déjà choisi de renoncer aux leurs » explique avec brio Alain de Benoist. Mais les médias, eux, sont toujours prompts à jouer le jeu du choc des civilisations : promouvant les arabes qui « niquent la France » (Sniper) au nom de l'antiracisme afin de mieux les opposer au petit français fier de son pays, ils ont aussi compris que Zemmour, dénonçant légitimement le ras-le-bol populaire, pouvait être mal interprété dans un contexte de haine qu'ils ont créé de toute pièce.

La simplification télévisuelle fait son œuvre. À nous de promouvoir la vraie pensée Zemourienne et de dénoncer les funestes malformations des promoteurs du Grand Soir racial.

Sylvain.

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dimanche 19 septembre 2010

Déjà un an.

Chers lecteurs,

Tout d'abord, nous vous remercions pour votre présence de plus en plus forte sur notre petit blog. Nous remercions ceux qui ont bien voulu participer poliment au débat, quand bien même ils s'opposaient à notre propos. Comme le thème du blog le rappelle, notre site espère un dialogue enrichissant ; nos orientations sont l'objet de réflexions constantes de notre part, et votre participation est à cet égard la bienvenue.

Il y a maintenant un an, nous ouvrions ce modeste blog (Article d'inauguration). Peut-être par volonté d'infléchir, à notre misérable niveau, le cours de l'Histoire... ; sûrement aussi par dépit. Celui-ci transparaît dans tous nos articles, et cela n'est pas prêt de s'arrêter. D'ailleurs, cette amertume s'arrêtera-t-elle un jour ? Peut-on espérer un jour faire des constats qui nous réjouissent ? Quand on sait que la décadence de Rome s'est poursuivie inéluctablement pendant des siècles, il y a de quoi perdre toute espérance, de quoi détruire tout engagement.
Tous les jours, en France, les faits abondent pour nous prouver l'existence d'une décadence similaire. L'évolution tant politique que sociétale que nous avons décriée au cours de cette année se prolonge. Pire, elle paraît parfois s'accélérer.

Ainsi le rejet de toute réflexion sur les idées du FN (Article sur cette censure) se poursuit, notamment sur le lien entre immigration et délinquance (ce qui ne veut pas dire, faut-il le rappeler ?, que les immigrés sont par nature délinquants...).
Le mouvement gay nous assomme de ses revendications (Article sur le mouvement Gay), et la justice leur vient en aide avec la décision du tribunal de Besançon du 10 novembre 2009 qui agrée l'adoption d'un enfant par couple lesbien ; dans le même mouvement, la castration des hommes se perpétue insidieusement (Article sur le métrosexuel).
Les « Verts » (Article sur leurs revendications cachées) continuent leur funeste percée tant en politique que dans le champ des idées politiques, et leur omniprésence médiatique, Cohn-Bendit en tête, est accablante ; s'ils ne gagnent, leur influence est, quoiqu'ils en disent, sans aucune mesure.
Le féminisme trouve en Badinter et Fourest des égéries également ultra-médiatiques (Article sur le dogme de la femme libérée) toujours promptes à haïr les familles traditionnelles et le rôle de mère. En ce qui concerne l''avortement (Article sur le nombre d'avortement), rien n'a changé, aucune réflexion n'a été engagée ; Zemmour a bien tenté sur RTL de réveiller les consciences, rien n'y fait.
La leçon du référendum suisse (Article sur le référendum suisse) n'a pas entamé la volonté d'une certaine oligarchie de faire fi de la volonté du peuple : on notera à cet égard que la Commissaire européenne, Mme Viviane Redding, a osé s'appuyer, pour faire ses désobligeants, - restons polis -, commentaires sur la politique française, sur la Charte des droits fondamentaux de l'UE dont la valeur obligatoire n'a pas été voulue par le peuple français ! Malheureusement, les patriotes semblent se faire de plus en plus rares : on peut affirmer, sans prendre de grands risques, qu'il y a plus de français qui savent que M. Jackson est mort que de français qui ont appris le décès du Général Bigeard (Article-hommage au Général Bigeard). En ce sens, on recherche vainement un clivage PS-Verts-Modem / UMP (Article sur la fin du clivage), tous admirateurs du fédéralisme européen sous domination allemande ; que sont les discours de Mme Aubry qui assume parfaitement l'héritage de son père, Jacques Delors, l'auteur quasi-officiel de l'Acte Unique Européen en 1986, si ce ne sont des tartufferies ? Quant à la polémique des Roms, comme l'explique magistralement Soral : « Ceux qui traitent Sarkozy de sécuritaire parce qu’il paye, comme des figurants, quelques centaines de Roumains qui pourront revenir dans trois mois, pécule en poche, sont, au mieux, des imbéciles, sinon des comparses de la mascarade. »
La vision de l'histoire (Article sur le manichéisme) est toujours aussi réductrice pour mieux pointer du doigt les humbles et travailleurs, ces méchants français racistes-fachos-xénophobes-nauséabonds-odieux-égoïstes dont il faut censurer l'abjecte-l'intolérable-l'ignominieuse-l'infâme parole.
Le nivellement par le bas de l'école (Article sur la décadence de l'école) devient extrêmement, si ce n'était pas déjà le cas, préoccupante avec par exemple la quasi-suppression du programme scolaire de Louis XIV et de l'épopée napoléonienne. Conséquence logique, la langue française est mal-maitrisée par de plus en plus de jeunes français (Article sur la perdition de la langue française) ; aussi la dévalue-t-on sans que cela semble pouvoir s'arrêter.
Notre pays se déshumanise (Article sur la déshumanisation dans le monde occidental) : qu'il est révoltant de voir que « Papy » Galinier soit toujours en prison tandis que l'on laisse en liberté le braqueur « présumé » d'Uriage ! Qu'il est insupportable que cet homme, au casier judiciaire vierge, apprécié par sa commune, et qui n'a fait que protéger sa vie et ses biens – du moins en l'état du dossier –, soit considéré par la justice comme un vulgaire criminel potentiellement récidiviste !
Le gauchisme, quant à lui, travaille à empêcher tout changement ; fusillant Zemmour par ses réflexes pavloviens (Article sur les réflexes pavloviens illustrés par l'affaire Zemmour), il se targue de défendre des valeurs morales supérieures ; il traque le moindre dérapage et se délecte lorsque son viseur repère une cible. Il nie les faits sans scrupules (Article sur l'insécurité illustrée par le bus brûlé à Tremblay-en-France) et il excuse les pires atrocités sous prétexte que la société est responsable et que donc le criminel est une victime (Article sur l'excuse de la pauvreté). Quand on a pu voir ce qu'il s'est passé à Grenoble, on peut se réjouir qu'il n'y ait pas eu de mort parmi les forces de l'ordre. Mais cela durera-t-il ?
Les médias ne sont pas en reste dans ce brouillage idéologique (Article sur la désinformation médiatique). Entre censure et déformation, ils participent au travail de désinformation voulue par le gauchisme ambiant.
Mais malheureusement, le gauchisme est à la mode (Article sur la vogue anarchiste). L'anarchisme est présenté comme subversion : les rebelles en herbe s'en revendiquent fièrement, sans comprendre bien évidemment qu'ils ne sont que les idiots utiles du capitalisme mondialisé.
De surcroît, le gauchisme est partout, il est traître. Le félon Sarkozy, soixante-huitard caricatural, poursuit son travail de mystification qui vise le peuple de droite (Article sur les mensonges de Sarkozy). Sans honte, il recommence son jeu d'acteur qui lui avait permis d'être élu en 2007.
Enfin, moins grave mais tout aussi désespérant, l'équipe de France de foot, dans lequel nous espérions nous consoler, et dans lequel nous placions quelque espoir patriotique (Article sur le rôle du sport), nous a fortement exaspérés (Article sur le fiasco de l'équipe de France de foot). Réjouissons-nous tout de même des performances de nos athlètes aux championnats européens d'athlétisme et de natation.

Face à cela, la vraie droite est divisée, morcelée, incapable de se mettre d'accord. Elle met l'accent sur les différences internes plutôt que sur ce qui peut rassembler. L'homme providentiel se fait attendre, mais y a-t-il encore des grands Hommes ? Peut-il y en avoir encore ? L'histoire est-elle finie ? Et si l'idéologie libertaire avait définitivement vaincu ?

Cependant Maurras a raison lorsqu'il sermonne une attitude défaitiste : « Tout désespoir en politique est une sottise absolue ». L'histoire n'a pas, contrairement à un match de foot par exemple, un temps fini – ou presque. Aussi voit-on parfois des lueurs d'espoir surgir de cet horizon qui nous paraît si sombre. Sans être un Candide, on remarque que des citoyens, par un ras-le-bol général, réagissent, que des hommes se démarquent, que des mouvements se forment et que des familles politiques se ressoudent. À l'image des érudits de Farenheit 451 qui conservent dans leur mémoire les livres brulés par le gouvernement, des citoyens conservent et transmettent les réflexions bannies par la bien-pensance. À notre niveau, nous essayons de participer à cette nouvelle impulsion, faible mais bien réelle. Ainsi ne faut-il pas baisser les bras : tout comme le héros voltairien, il faut « cultiver notre jardin » : travailler et persister. L'abandonner nous condamnerait.
Pour autant, il faut rester vigilant, car du côté de la résistance, il n'y a pas que des bonnes choses. Aussi voit-on apparaître un communautarisme blanc excessif, peut-être légitime et compréhensible, mais tombant parfois dans le déterminisme racialiste intransigeant. Celui-ci s'accompagne régulièrement d'un rejet de toute autre religion que le catholicisme ou d'une toute autre couleur de peau que la blanche. Si la fameuse phrase du Général de Gaulle « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne » est une vérité historique indéniable, et si l'on ne peut résumer la France a une « idée » abstraite sans aucune matière, force est de constater que certains français qui ne sont pas blancs et catholiques sont éminemment plus respectables que certains français de souche. Au demeurant, on peut attribuer une partie de cette nouvelle impulsion à ces français assimilés ; Zemmour en est l'exemple le plus parfait.

Une nouvelle année s'annonce, elle sera riche en enseignement. Il n'y a plus qu'à espérer que l'opposition à la décadence actuelle se concrétise. Nous ferons tout pour y participer.

Sylvain.

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Depuis un an, nous vous faisons part de nos interrogations, nos réflexions et nos craintes sur ce blog, comme autant de bouteilles à la mer, avec l’espoir secret de vous toucher au cœur. Vos réactions furent tantôt bienveillantes, tantôt critiques, et nous jouissions alternativement de la volupté d’être entendus, et du plaisir aristocratique de déplaire. Pour tout cela, amis lecteurs, je vous remercie. Mais à nos doutes, succèdent des certitudes ; l’individualisme triomphe, la France oublie son histoire, ses valeurs et sa morale, la politique vire à la mascarade. La Grande nation marche vers sa déliquescence.

Cependant, rien n’est perdu, amis patriotes ; la défiance des travailleurs et des intellectuels à l’égard des valeurs factices de l’idéologie soixante-huitarde et des Tartuffes qui tapinent pour Bruxelles ne fait que croître ; Assistera-t-on à une contre-révolution idéologique, voire politique ? Mieux que cela : on y participera. Le combat sera rude et tant mieux : à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.

Laurent.

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dimanche 2 mai 2010

De la mort de Dieu à la censure.

Comment continuer à employer Eric Zemmour, chroniqueur de talent mais dont les frasques répétées lui valent l’opprobre des associations antiracistes et féministes, et même des démêlées judiciaires, tout en restant malgré tout une chaîne respectable ? France 2 a trouvé la solution (et était probablement gentiment invitée à le faire par des groupes de pression influents) : les Infiltrés. Les Infiltrés c’est en gros une série de reportages « spectaculaires », réalisés de manière à tenir en haleine le public. Il s’agit d’indigner le bourgeois, et d’égayer un peu la vie monotone du français moyen, comme moi, supposé vaguement idiot et facilement impressionnable. Et les Infiltrés, diffusés ce mardi sur France 2 ont fait fort cette fois-ci, en s’attaquant aux milieux d’extrême droite catholique bordelais, dans un reportage savamment intitulé « à l’extrême-droite du Père. »

Il n’est pas question ici de s’attaquer aux diverses techniques de manipulations de paroles, d’images et des mensonges qui sont des stratagèmes utilisés pour ajouter au scandale, et au sensationnel. Dies Irae, l’association dont il est question se défend fort bien elle-même sur son site, et mon propos ici, n’est absolument pas de la défendre. Ce qui est beaucoup plus intéressant, c’est la démarche, la thèse de ce reportage.

Le simple choix de s’intéresser à l’extrême droite catholique est particulièrement révélateur, et semble fort a propos ; alors que l’Eglise ressort salie de l’affaire des prêtres pédophiles, la voici à nouveau aspergée par le scandale : elle abrite en son sein d’odieux révisionnistes, et intégristes qui la gangrènent. Décidément, il ne fait plus bon d’être catholique, en France. Travailler sur une association religieuse d’extrême droite est du pain bénit pour l’homme de gauche qui souhaite botter l’ensemble des « fachos » en touche ; la religion n’étant pas la raison, il apparaît d’autant plus facile de discréditer le discours tenu par ces gens, considéré comme un délire paranoïaque.

Peut-être que Dies Irae est véritablement une association raciste, antisémite et intégriste, cela m’importe peu. Je condamne par ailleurs vivement les propos haineux et bellicistes qui ont été prononcés par certains des intervenants, et j’avoue avoir ri jaune lorsque j’ai entendu un gamin entonner des « chansons nazies ». Ce qui est plus ennuyeux au contraire, c’est qu’à ces propos inacceptables, sont mêlés d’autres propos plus défendables (comme sur le libéralisme), ou qui méritent largement réflexion (comme le rôle tenu par le maréchal Pétain), et que Zemmour, Soral ou simplement Sylvain et moi aurions pu tenir, sans pour autant être fascistes, antisémites ou intégristes. Cette dévaluation de légitimité de certaines problématiques commence à être inquiétante, et à ressembler à de la censure....

Pire encore, ce type de reportage, loin de montrer des réalités, remue le couteau dans la plaie, et entretient un climat de haine entre ceux qui se sentent « stigmatisés », et qui considèrent la France comme un pays raciste ou antisémite, et ceux qui voient leurs propos déformés, et se sentent encore plus incompris. C’est ce genre de messages qui poussent chaque jour un peu plus la France sur la voie de la guerre civile, de l’éclatement de la Nation.

Laurent.

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La fameuse « reductio ad hitlerum ». L’indépassable « mort aux fachos ». L’éternel discrédit par le rappel des « heures sombres de l’histoire ». L’argument est implacable. Il met fin à toute discussion.

Caroline Fourest, dans le débat qui suit le reportage des « Infiltrés », interroge son interlocuteur, un lefebvriste : « le Maréchal Pétain est-il un modèle pour notre jeunesse ? ». On devine aisément l’invective qui se cache derrière cette question ironique. Lorsque l’abbé Paul Aulagnier répond « eh bien, c’est un grand débat historique », Fourest affiche un grand sourire et, subrepticement, lance un heureux « voilà ». Elle a réussi. Son sourire triomphal en dit long. L’abbé est assimilé aux abrutis que l’on a pu voir dans le reportage, car Fourest sait qu’une telle réponse a de telles conséquences : en effet, le reportage a montré au préalable que celui qui est prêt à débattre sur le rôle de Pétain durant la Seconde Guerre Mondiale est à mettre sur le même plan que celui qui vante les « Carnets de Turner » (1). Les propos de l’abbé, fussent-ils intéressants et porteurs de réflexion, sont désormais discrédités. Il est définitivement vaincu.

C’est toute la rhétorique bien-pensante qui est dévoilée par l’article de Laurent. C’est tout un ensemble d’idées, de valeurs et de pensées qui sont discréditées, car perpétuellement ramenées au dictateur nazi. On a beau se débattre, s’écrier, rejeter cet amalgame stupide et attentatoire à la liberté d’expression : il est trop tard, on n’accorde pas la parole à un SS.

Sylvain.

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(1) « Livre » violemment raciste dont l’une des personnes interrogées dans le reportage fait l’apologie.
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dimanche 18 avril 2010

De l’excuse de la pauvreté et du vivre ensemble : le « Neuf Trois » comme révélateur des escroqueries idéologiques.

Suite à l’affaire Zemmour (Du réflexe pavlovien...), d’aucuns dans les médias ont finalement admis que le constat du journaliste était avéré. C’eût été d’un ridicule incommensurable aux yeux des français que de persister dans le sens contraire. Il fallait alors que les tenants de la bien-pensance trouvassent un autre moyen de critiquer le journaliste du Figaro (ce qui n’est pas, en soi, une mauvaise chose).
Prenons l’exemple de Caroline Fourest, égérie du féminisme stupide et castrateur, mais aussi journaliste politique plutôt ridicule. Dans un article paru dans Le Monde le 23 mars dernier, elle répondit, péremptoire, que « oui, Eric Zemmour, la plupart des petits trafiquants sont noirs et arabes. Non pas parce que le fait d'être noir ou arabe mène naturellement ou culturellement au trafic. Mais parce qu'on a beaucoup plus de chance de devenir dealer de shit que journaliste quand on naît dans des familles pauvres ne misant pas sur la culture ».
Ainsi a-t-elle eu l’honnêteté d’approuver le constat de Zemmour, fût-il expliqué différemment; au moins a-t-elle le mérite d’expliquer son point de vue. (Passons sur le ton arrogant de l’article, sur lequel on pourrait admettre qu’il est de bonne guerre, et mettons de côté le fait que la journaliste prend vraiment son confrère pour un con.)

Pour autant, il me semble nécessaire de répondre à cette argumentation qui est selon moi sans attache sur la réalité; une argumentation fallacieuse, si ce n’est scandaleuse.

Expliquer que la pauvreté engendre irrémédiablement de la délinquance est une escroquerie totale. Qu’elle puisse créer de la violence, l’on est d’accord. Mais les canuts lyonnais ne cassèrent pas volontairement les maisons des français modestes; ils n’avaient pas le RMI et la sécurité sociale en cas de chômage; ils n’avaient pas la quasi-garantie d’une « habitation à loyer modéré ». Alors tonner qu’il faille excuser ces jeunes de brûler les voitures de leurs voisins, c’est assumer sa participation à la culture de l’impunité, de l’irresponsabilité et du pardon perpétuel. C’est surtout contribuer à pérenniser cette situation intenable, qui ne se résout partiellement que par la résignation de ces gens qui fuient la banlieue « chaude ».

Pendant ce temps là, rue Solférino, on scande le « vivre ensemble ».

Raufer explique très bien que, de surcroît, la « Seine Saint-Denis » n’est pas, comme le croient de nombreuses personnes, le département le plus pauvre de la France : citons la Creuse ou le Pas-de-Calais par exemple. Rappelons que, paradoxalement, ces départements ne préoccupent guère les hommes politiques, au contraire de la Seine Saint-Denis auquel on attribue un « plan banlieue » (comprendre la réparation des infrastructures financées par le précédent plan banlieue) à échéance régulière. Et cela, sans résultats concrets. Sans aucune réussite, en réalité. Je me souviens encore des photos de Fadela Amara qui vantait son nouveau plan banlieue, et dans lesquelles on voyait un beau parc avec un joli toboggan pour les enfants. Ah ! si le monde était aussi simple. Quelque temps (parcs) plus tard, un cocktail molotov éclata sur un bus de quartier. Qu’on n’aille pas nous affirmer que ce service public et les gens qui étaient dedans le méritaient ! (Déjà que certains le disent à demi-mot à propos des policiers…)

Mais j’oubliais sûrement que l’on peut voir le verre d’eau du côté plein : un feu de camp, c’est sympa, c’est joli, ça réchauffe ! Avoir peur, ça c’est illégitime, comme on l’entend dans cette même rue du 7ème arrondissement de Paris.

Enfin, soutenons que l’excuse de la pauvreté est d’autant plus comique que les policiers ont retrouvé un million d’euros en liquide, résultant bien évidemment du trafic de drogue, à Tremblay-en-France. Mais soyons bons et excluons cet argument. (En ce sens que mon article répond aux gens qui raisonnent comme Fourest, celle-ci partant du principe que ces « jeunes » n’auraient réellement pas de moyens, ce qui est donc déjà en soi discutable, mais passons.)


La pauvreté a fait naître des consciences de classe solidaires et respectables (notons que, ce n’est pas une surprise, je ne suis pas communiste). La culture de l’impunité, théorisée et appliquée par le gauchisme attardé de Mai 68, est le cadre idéologique de la bêtise de ces gens qui brûlent la voiture de leurs voisins au moins aussi pauvres qu’eux. Elle justifie, au motif de la pauvreté, toute délinquance, comme par exemple le trafic de drogue (Augustin Legrand l’explique fort comiquement : « si j’étais à leur place, je ferais sûrement la même chose »). Mais ce n’est pas tout. Fourest n’évoque que, en bonne bourdieusienne qu’elle est, des causes sociales; or, celles-ci ont montré leurs limites comme je l’explique.
En fait, outre ce cadre idéologique, il y a aussi et surtout un problème lié à l’immigration non contrôlée. J’anticipe tout de suite : je ne dis pas que le fait d’être noir ou arabe conditionne à la délinquance (Zemmour non plus d’ailleurs). Je n’affirme pas non plus que les injustices sociales n’existent pas. Mais l’on ne peut nier, sauf à vouloir balayer toute réalité, l’influence de facteurs culturels et historiques; identitaires. Je prendrais un seul exemple, idéal-typique si j’ose dire : le drapeau algérien calqué sur la carte française, n’est-ce pas l’illustration d’une volonté de colonisation à l’envers ? Peut-on nier que ces jeunes qui arborent le tee-shirt flanqué de ce montage ne se prennent pas pour leurs parents, contre l’oppresseur impérialiste et colonisateur français ? Eux-mêmes le disent, qu’on le regrette ou non. La culpabilisation de la France, autre élément du cadre conceptuel conçu entre autres par Mai 68, nous impose de se soumettre à leur sentiment de révolte. Mais comme se questionne intelligemment Jean-Marie Le Pen, si jamais il devrait y avoir une guerre entre la France et l’Algérie, pour quel pays ces jeunes prendront-ils les armes ?

On excuse tout par la pauvreté, on ferme les yeux sur les phénomènes identitaires et pourtant… La banlieue se désintègre; la guerre civile, malheureusement, n’est pas si éloignée; le vivre-ensemble par le multiculturalisme de Mme Aubry n’est pas et ne sera pas, car il ne peut être.

Sylvain.

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dimanche 4 avril 2010

Tremblez en France.

Il est toujours assez divertissant de constater avec quelle cruauté la réalité finit toujours par s’imposer à ceux qui cherchent à l’occulter.

Souvenons-nous : il y a quelque temps le journaliste Eric Zemmour était la cible de la vindicte des hérauts de l’antiracisme (voir à ce sujet notre précédent article : Du réflexe pavlovien illustré par l'affaire Zemmour), qui nous ont martelé qu’affirmer que la plupart des délinquants « sont noirs et arabes » est hautement répréhensible, car raciste. L’antiracisme, cause de rechange après la chute du communisme pour intellectuels en manque de supplément d’âme (citons au passage Alain Finkielkraut « L’antiracisme est le communisme du XXIème siècle »), est fondamentalement nocif, dans la mesure où il tend à nier de graves problèmes sociaux, sous prétexte de ne « discriminer » personne. Or, ce n’est pas en ignorant des problèmes qu’on les règle, bien au contraire : cela tend parfois à les aggraver.

Cette semaine à Tremblay-en-France, en Seine Saint-Denis, deux autobus ont été pris d’assaut par des délinquants. Ce ne sont pas les premiers, ni les derniers. Pourtant, si l’on écoute les discours pontifiants de nos amis antiracistes, il est démagogique (et parfois raciste) de mettre l’accent sur l’insécurité qui règne en France. Mais cette insécurité existe, et elle empirera si on continue de fermer les yeux, de se boucher les oreilles et de se taire. « Et il ne faut pas surtout faire des objections avec les diverses pièces de son ignorance », dirait Stendhal ; une grande partie de ceux qui soutiennent le caractère artefactuel de la sur-déliquance en banlieue n’y connaissent rien, et se contentent parfois de projeter leurs fantasmes sur les cités. Les femmes y admirent les mauvais garçons bronzés et virils qui leurs semblent nettement plus attirants que les loques et les fiottes qui les entourent, alors que les hommes éprouvent une nostalgie de leur virilité perdue (ou volée !), chez ces jeunes résolument mâles, parfois jusqu’à la caricature, qui n’ont de cesse de rappeler aux bobos à quel point ils sont devenus des lopettes.

Il suffit cependant de s’adresser aux gens qui habitent, ou qui travaillent sur place, issus ou non de l’immigration, qui en ont marre de trembler lorsqu’ils rentrent un peu tard, et que des délinquants donnent une mauvaise image des immigrés qui souhaitent s’assimiler, pour comprendre que la réalité est toute autre, et qu’il faut prendre le problèmes à bras le corps, afin de les régler. Mais réjouissons-nous ; l’affaire Zemmour, et les fréquents événements de Seine Saint-Denis ont permis de fragiliser le masque d’argile de l’antiracisme ; à gauche comme à droite, on ne peut plus ignorer les faits, et si on se bat toujours sur les causes de cette délinquance en banlieue (qui a mon avis, sont loin d’être uniquement économique, mais aussi sociales, historiques et culturelles etc.), on est d’accord sur le fait qu’il y a une situation intenable, qui ne peut plus durer.

Mais n’est-ce pas un peu tard ?

Laurent.

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« Celui qui fait preuve de miséricorde envers le cruel se conduira bientôt avec cruauté avec le miséricordieux ». Tirée du Talmud, cette sentence, citée par Zemmour dans son – tristement réaliste – roman Petit Frère, est d’une implacable actualité.

S’il est de notoriété publique que les plus pauvres sont les premières victimes de la délinquance, cela n’empêche pas que les votants du Front National soient fustigés et méprisés.

Voyons ! il ne faut pas manipuler la peur des gens… votez PS ou UMP et patientez; 20 ans de peur quotidienne, ce n’est rien. Ce ne sont que des causes sociales, un plan banlieue fera bientôt ses preuves, il ne faut pas s’inquiéter !

Quant aux pauvres qui ne sont pas délinquants, ils ne méritent aucune attention.

Sylvain.

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samedi 27 mars 2010

Manifestation de soutien à Eric Zemmour devant le siège du Figaro

EDIT 15 MAI 2010 : Suite à des problèmes techniques, nous avons décidé de retirer la vidéo. N'hésitez pas à nous contacter si vous aimeriez savoir comment s'est déroulé la manifestation. Mes excuses pour le dérangement occasionné.

Chers lecteurs,

Nous étions présents à la manifestation de soutien à Eric Zemmour qui s'est déroulée le 25 mars 2010 devant le siège du Figaro.

Nous vous proposons donc un petit reportage sur l'évènement sous forme de vidéo.

Partie I :

Zemmou manifestation soutien
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Partie II :

Zemmour manifestation soutien 2
envoyé par scepticismepolitique. - L'info video en direct.

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Laurent et Sylvain.

Nous remercions également Victor pour avoir filmé et monté la vidéo.

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dimanche 21 mars 2010

Du réflexe pavlovien illustré par l’affaire Zemmour : la Nation victime.

Quand Zemmour expliqua, dans l'émission « Salut les Terriens » d'Ardisson, « pourquoi on est contrôlé 17 fois? Parce que la plupart des trafiquants sont noirs ou arabes, c’est comme ça, c’est un fait » (en réponse à un invité, qui accusait au passage les policiers de racisme, sans que cela « n'émeuve personne » comme le rappelle Zemmour), tout de suite ce fut la déferlante. La LICRA et SOS-Racisme ont déjà porté plainte. Le MRAP a saisi le CSA qui « examine de très près » les propos du journaliste. On songe à le virer de France Télévisions, alors que son atout audience est considérable (c'est d'ailleurs pour ça que, pour l'instant, on l'a gardé). Sans oublier toutes les haines qu'il provoqua, et qu'il provoque toujours.

Eric Zemmour, un raciste ? Mais que ne faut-il pas entendre ! Et pourquoi pas Zemmour antisémite, pendant qu'on y est ! C'est vrai ça, son regard sur Pétain n'est pas celui que l'on devrait tous avoir ; son avis sur l'affaire Dreyfus n'est pas tranché comme convenu ; il ne s'acharne pas sur Maurras, ce pourfendeur des juifs. Il aurait presque tous les critères de l’antisémite selon le dictionnaire gauchiste ! Sauf qu’il est juif.

C'est que la bêtise conserve un minimum d'intelligence. Elle sait que pour rester crédible, il lui faut éviter de tomber dans l'absurdité la plus totale. Mais la bêtise reste la bêtise : le racisme dont on l’accuse n’existe pas. Les propos qu’il a tenus, Malek Boutih, ancien président de SOS-Racisme et prétendant à la présidence de la HALDE, les avait déjà exprimés. Je ne porte pas cet homme dans mon cœur, mais je sais qu’aux yeux de nos petits bien-pensants de gauche, il n’est pas étiquetté « raciste ».

Mieux encore l’explication de Zemmour lui-même : la gauche nous a toujours dit que la délinquance trouve ses origines dans la pauvreté ; cette même gauche nous a ensuite expliqué, depuis les vagues d’immigration, que les immigrés sont touchés par la pauvreté. Dois-je continuer ?
Cette affaire n’est en fait qu’un exemple parmi des milliers et reflète un vice plus large. En effet, comme l’a signalé Laurent dans son excellent article sur l’appauvrissement de la langue (De l'appauvrissement de la langue à la fin de la pensée), les mots et la pensée sont étroitement liés. Dès lors, la guerre sémantique revête une importance majeure. La guerre des mots, c’est une guerre idéologique.

On comprend pourquoi les tenants de la pensée unique gauchisante se sont appliqués à former leur armée composée de petits-bobos en quête de supplément d’âme, vêtus de tee-shirt ou autres médaillons altermondialiste, anarchiste, anti-raciste ou anti-français ; de français « issus de la diversité », plus précisément des français que nos gauchistes ont invité à afficher leur différence ; et également, c’est le plus triste, de simples gens formatés dans la pensée « gaucho-droit de l’hommiste », croyant sincèrement « penser bien » en raisonnant comme on leur dit dans les médias.

Comme dans toute guerre, chaque belligérant a une stratégie. A gauche, elle est bien définie. Les généraux gauchistes ont bien compris la leçon de Nobert Elias : de nombreux actes, manières de vivre et pensées sont intériorisés grâce un « processus civilisationnel ». Sur le plan psychologique, ils ont scruté les travaux d’Ivan Pavlov qui montra que si l’on accompagnait le repas du chien avec une odeur prédéfinie, alors à un moment donné, le chien se mettra à saliver si on le soumet à cette même odeur, sans même qu’on lui amène la nourriture. Il suffira désormais d’asséner pendant plusieurs décennies que toutes critiques de l’immigration ou sur les immigrés cachent (enfin, aujourd'hui, le verbe « prouver » serait même plus adéquat) un racisme, un fascisme. Ainsi le conditionnement pavlovien sera-t-il mis en place. « L’affaire Zemmour » montre que cette tactique est une réussite.

Le pire, c’est que ces gens desservent les immigrés qui désirent réellement s’assimiler. Pourquoi ? Car ils veulent nous faire croire à un monde bisounoursien, où tout serait amour : évidemment, beaucoup de français ne sont pas dupes, et, déçus, ils se replient au point de ne plus croire aux immigrés assimilés, désireux pourtant de se fondre dans la communauté française.

Le creuset français est mort, mais bien sûr, réjouissons-nous, l’immigration est une « chance pour la France »... Pourtant il faut appréhender la question immigratoire pour préserver une Nation, et donc un vivre-ensemble réel fondé sur un « plébiscite de tous les jours », sur un héritage commun, sur une histoire partagée, sur le respect des anciens et artisans de notre histoire et de notre culture, le tout dans le cadre d’un territoire fruit de l’histoire. Mais estimer qu'il faille y réfléchir, c’est prendre le risque de se trouver dans la ligne de mire des gauchistes. Les conséquences ne sont pas des moindres : animosité, mépris, ostracisation voire tabassage... il est dur de penser librement.

Sylvain.

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Eric Zemmour le sait très bien, il a été utilisé par les médias comme un monstre, comme l’idéal type du réactionnaire fascisant, véritable danger latent contre lequel se battent farouchement les hérauts de la pensée unique, pour exalter la tolérance, l’antiracisme, l’écologie, la citoyenneté mondiale, etc. Seulement, les médias croyaient avoir un chien en laisse, mais ont très largement sous-estimé Eric Zemmour, qui a trouvé son audience, ce qui effraie terriblement nos amis bien-pensants, qui traquent à présent chez lui le moindre « dérapage » pour obtenir sa censure.

Cet acharnement sur le journaliste témoigne une fois de plus d’une propension des bien-pensants à fuir les faits, à occulter la réalité des banlieues, dissimulée sous l’égide de l’antiracisme.

Mais en ignorant les problèmes, on ne les règle pas, on les aggrave.

Laurent.

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dimanche 24 janvier 2010

La mort d'un homme; la fin d'un clivage : Hommage à la Nation !


C'est l'histoire d'une imposture.

Le clivage gauche / droite est historiquement celui qui a le plus marqué l'histoire de la France, et il est considéré par une grande partie de la population comme le clivage le plus pertinent toujours aujourd'hui. Bien que la révolution et la contre-révolution, la pensée progressiste et la pensée réactionnaire, aient structuré à de nombreux égards la vie politique de la France, aujourd'hui, ce n'est – malheureusement – plus le cas.

« La vie politique d’aujourd’hui, c’est comme un match de foot où les deux équipes jouent mais où le ballon a disparu, détenu par les autres puissances, celles de l’argent qui gouvernent en cachette » disait feu Séguin – paix à son âme. Je vois tout de suite les gauchistes et autres bien-pensants se rallier à ce magnifique propos. Et pourtant...

Et pourtant, Séguin, à mon sens, vise, entre autres, les « idiots utiles » (E. Zemmour) et le « bras armé » (L. Ferry) du capitalisme : ces gens qui votent Verts, PS, ou LCR. Eh oui, le clivage gauche / droite n'est plus, il n'est pas là où on nous le montre : entre Aubry et Sarkozy. Autrement dit, entre Pascal Lamy, ce socialiste, et Sarkozy. La vie politique n'est qu'un jeu pathétique, une triste comédie (une ridicule tragédie...) où ces comédiens se « disputent » alors qu'en vérité, ils savent que le ballon est entre les mains de la Commission européenne. Tartuffes ! pour reprendre cette expression chère à Laurent.
Leur victoire, c'est le Traité de Maastricht : l'Union Européenne qu'ils ont voulue, contre laquelle Séguin s'est tant battu, triompha. Le débat télévisé Mitterrand / Séguin était un vrai débat. Il confrontait deux idéologies opposées : le transnationalisme, l'internationalisme et le libéralisme contre le patriotisme, le souverainisme et le juste protectionnisme.

Nous y voilà. Résumons : le clivage représenté dans les médias, en bref entre le PS et l'UMP, n'existe pas car « la droite et la gauche ont le même grossiste. C'est pour ça qu'ils vendent le même produit. » (Encore Séguin). Concluons : Le vrai clivage de notre temps, le plus pertinent, réside entre ceux qui s'attachent à la Nation (qu'ils soient de -la vraie- gauche ou de -la vraie- droite) et les internationalistes « libéraux-libertaires ». Et le mensonge qui consiste à nous faire croire que les « libertaires » s'opposent aux « libéraux » n'est qu'une illusion pour nous détourner le regard; pour nous faire croire que nous avons une alternative car nous sommes en démocratie paraît-il.

Quand le « Nationalistes de tous les pays, unissez-vous » d'Alain Soral résume la volonté d'un homme défunt. Unissons-nous contre ce mensonge et ces tartuffes !

Sylvain

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dimanche 10 janvier 2010

Pourquoi veulent-ils tuer l'école : histoire de la (vraie) fin du monde.


L’école est un lieu d’apprentissage. Cette petite phrase toute simple, et que personne ne saurait décemment contester, ne correspond plus de nos jours qu’au lointain souvenir de ce qu’était l’Instruction Publique, et qui est devenue l’Education Nationale. Jean-Paul Brighelli, dans son excellent livre La Fabrique du Crétin nous peint un bien triste tableau : le niveau scolaire national, nivelé vers le bas tend vers le pathétique. En voulant réduire les inégalités, et éradiquer « l’injuste » élitisme au nom de la démocratisation, on n’a non seulement pas réduit le problème de l’accès aux plus hautes fonctions des jeunes issus des milieux les plus défavorisés (au contraire, le pourcentage de ce type d’élèves dans les grandes école a beaucoup diminué) mais on a davantage creusé le fossé existant entre les fils de nantis, élèves des meilleurs lycées parisiens, et ceux à qui en ZEP, on fait étudier du Beigbeder...

Mais la baisse du niveau scolaire n’est pas seule cause de l’hécatombe intellectuelle qu’est devenue la France. On a transformé un lieu d’apprentissage, en un lieu de socialisation, d’éducation, et même de flirt, en instaurant la mixité des classes. Comment ne pas avoir l’air vaguement idiot en proposant ensuite d’installer des distributeurs de préservatifs dans les lycées, en organisant des journées de prévention contre les maladies sexuellement transmissibles ? Ou en proposant un Pass contraception ? « Dieu rit de ceux qui déplorent les effets des causes qu’ils chérissent... »

Si l’on charge l’école de l’éducation, en plus de l’enseignement, c’est parce qu’on a provoqué l’implosion de la famille en soutenant la généralisation du divorce, en contestant l’autorité du père, en remettant en cause le rôle de l’autorité parentale par l’assistanat public, en admettant l’émancipation du mineur, le tout sur un fond de libéralisme social, masquant mal les intérêts économiques en jeu. Pour éviter que nos charmantes têtes blondes (!) en mal d’identité ne se perdent, et pour pallier la violence croissante des banlieues, il fallait former les professeurs à éduquer, il fallait leur apprendre la pédagogie. Mais apprendre la pédagogie aux professeurs, c’était aussi négliger leur formation théorique, et enjoindre les parents à se dessaisir encore davantage de leur rôle éducatif, et à se reposer doublement sur les biens frêles épaules des professeurs qui ne sont formés...Qu’à moitié.

On assiste à un invraisemblable échange de prisonniers : l’Etat, grâce aux assistants sociaux s’immisce dans une vie familiale qu’il s’efforce de normaliser après l’avoir atomisée, alors que les parents violent le sanctuaire de l’instruction qu’est l’Ecole, où ils n’ont pas leur place. Dans ce jeu de dupes, personne ne sait où est sa place, et notre système engendre des générations de paumés narcissiques (à qui on apprend qu’il faut avant tout s’exprimer, et que toutes les opinions se valent), incultes et déprimés, peinant à trouver un sens à leur vie, et engraissant les entreprises pharmaceutique en carburant aux antidépresseurs.

Pour reprendre Eric Zemmour, posons-nous non pas la question de savoir quel monde nous allons laisser à nos enfants, mais quels enfants nous allons laisser au monde...

Laurent.

***

« Nous avons gagné culturellement et socialement, mais nous avons perdu politiquement » proclame Daniel Cohn-Bendit. Malheureusement, je me résigne à avouer qu'il a raison.
« Pour nous, l’homme était forcément bon » continue-t-il... Forcément, l'enfant l'est d'autant plus : c'est la victoire d'Emile de Rousseau; c'est l'enfant-roi, avant même l'individu-roi. Comme le montre Laurent, on jette l'instituteur, transmetteur du savoir, comme on jette le Père.
Si l'on ose penser autrement, c'est l'opprobre, car l'autorité, c'est le fascisme, c'est la négation de la liberté. C'est d'ailleurs à cet opprobre qu'on reconnaît les legs de Mai 68 : « Touche pas à ma liberté » (de consommateur individualiste, oublient-ils de préciser, ces soixante-huitards).

J'ai du mal à comprendre. Pourtant, je ne fus pas un enfant sage : j'étais même un de ces cons qui croyaient bon de répondre à ses instituteurs. Mais, je n'arrive pas à concevoir que la liberté, comme le pense Mai 68, c'est savoir consommer sans réfléchir, assouvir ses désirs sans comprendre. On ne peut pas s'étonner après que les grands capitalistes apprécient ces Cohn-Bendit, ces Besançenot...

Sylvain.

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