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dimanche 27 février 2011

Zemmour, l'Islam et la France

La condamnation scandaleuse d’Eric Zemmour qui s’apparente à de la censure, et son maintien simultané dans les médias (France 2, Rtl, itv) a de quoi laisser perplexe; pourquoi ne pas liquider un individu qui critique et nuit objectivement à la doctrine dominante ?

C’est parce que malgré lui, Zemmour est un rouage du système qu’il tente sincèrement d’enrayer : Zemmour est honni et fustigé pour ses constats, mais toléré, voire encouragé dans les conclusions qu’il en tire. Il suffit de parcourir brièvement les articles de ce blog pour avoir une idée assez générale des points de vue que Sylvain et moi partageons avec Eric Zemmour, raison pour laquelle je ne m’étendrai guère sur le sujet; le féminisme, l’économie mondialisée, l’Europe ou la pensée unique de façon générale sont des thèmes que nous avons maint fois évoqués et décortiqués. Il sera davantage question ici, des raisons pour lesquelles - à mon sens - Eric Zemmour n’a toujours pas disparu de la sphère médiatique.

J’ai expliqué ici (cf article) qu’à mon sens, Zemmour, véritable Goldstein du XXIème siècle, était présenté comme le spectre d’une menace réactionnaire et extrémiste, comme l’homme à abattre pour les hérauts de la pensée unique, ce qui lui donnait une utilité objective : faire grimper l’audience et indigner les imbéciles pour les inciter à endiguer la menace fasciste par le vote UMPS-Vert et Cie. C’était à mon sens la seule raison pour laquelle les médias l’employaient toujours.

Je pense être passé à côté d’une partie fondamentale de l’explication du phénomène, qui tient à la position du journalisme sur la « place de l’Islam » en France. Ses prises de positions parfois peu claires, qui donnent l’impression d’accréditer la thèse du choc des civilisations, sont probablement la raison majeure pour laquelle les médias ne lui sont pas vraiment hostiles. Il faut dire que si Eric Zemmour s’inquiète à raison des problèmes évidents que peuvent poser les problèmes de l’assimilation des musulmans en France, il est peu probable qu’il croit comme certains à une identité musulmane unitaire revancharde et conquérante qu'il faudrait réprimer dans le sang, se développant consciemment contre la France et son identité, ou qu’il s’indigne, comme les socialistes et consorts de la défiance des musulmans à l’égard des droits de l’homme et de l’émancipation de la femme. La classe politique dominante tend donc à instrumentaliser la pensée d’Eric Zemmour et à la réduire à ce qu’elle voudrait qu’elle soit; une pensée justifiant une levée de boucliers contre un problème réel (l’islam et sa place en France) mais exagéré (pour cacher les autres : l’immigration massive, le mondialisme économique etc.), pensée bien plus complexe qu’on voudrait ne nous le faire croire, puisque loin d’appeler à un nouveau Poitiers (comme Oskar Freysinger, au demeurant), Eric Zemmour exprime très clairement (mais peut être pas assez souvent) qu’il est partisan d’une assimilation des musulmans, et non d’une nouvelle Reconquista. A l’instar de Soral, Eric Zemmour a clairement identifié le véritable ennemi du patriote français ; le capitalisme mondialisé. Pour lutter contre celui-ci, il lui semble fondamental de cimenter l’identité nationale… En assimilant les musulmans !

Laurent.

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Zemmour est un homme de lettres ; il est terriblement moins bon à la télévision. Il le sait, mais il n'empêche, les conséquences sont là : nombreux de ses thuriféraires appellent à la Reconquista, à la guerre civile, au bain de sang.
Pourtant, ces dégénérés, qui au passage ne savent généralement même pas s'exprimer dans leur propre langue, n'ont rien compris : quand Zemmour prône l'assimilation, ils parlent de « casser du bougnoule », discréditant les patriotes intelligents qui rappellent toujours que l'immigré n'est pas la cible, mais l'immigration. Cela n'empêche pas au demeurant qu'il y ait des immigrés délinquants, au contraire, puisque l'immigration, de toute nature, engendre le déracinement et, de fait, la violence. Et cela n'empêche pas qu'à leur égard, la tolérance zéro soit de mise.

Aussi comprend-on l'utilisation faite par les médias de Zemmour ainsi que l'illustre l'article de Laurent. En effet, le vrai ennemi du patriote est ailleurs : « l'immigration (...) est une conséquence avant d'être une cause : elle constitue un problème parce que, face à des immigrés qui ont souvent su conserver leurs traditions, les Occidentaux ont déjà choisi de renoncer aux leurs » explique avec brio Alain de Benoist. Mais les médias, eux, sont toujours prompts à jouer le jeu du choc des civilisations : promouvant les arabes qui « niquent la France » (Sniper) au nom de l'antiracisme afin de mieux les opposer au petit français fier de son pays, ils ont aussi compris que Zemmour, dénonçant légitimement le ras-le-bol populaire, pouvait être mal interprété dans un contexte de haine qu'ils ont créé de toute pièce.

La simplification télévisuelle fait son œuvre. À nous de promouvoir la vraie pensée Zemourienne et de dénoncer les funestes malformations des promoteurs du Grand Soir racial.

Sylvain.

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lundi 31 mai 2010

Le sport, c'est la guerre.

« Pacem et circenses », voila ce que demandait le peuple de Rome à ses dirigeants, selon Juvénal ; le peuple de France ne demande pas mieux. Si cette année, il râle encore en payant sa baguette à cause de la crise, il n’en reste pas moins qu’il est beaucoup mieux servi en ce qui concerne le sport ! En effet cette année, pour le plus grand bonheur des téléspectateurs, se succèdent Roland-Garros, la Coupe du monde, et le Tour de France.

Si nous l’aimons tant, c’est peut-être parce que le sport ressemble beaucoup à notre vie quotidienne, en plus brutal. Si le monde du sport est régi par des règles strictes, il n’en reste pas moins que c’est (généralement) le meilleur qui l’emporte, le prix de la victoire étant la déconfiture du vaincu ; c’est la loi du plus fort qui règne, pour la plus grande joie du public qui exulte d’autant plus que le sportif, ou l’équipe qu’il supporte écrase son adversaire.

Le sport, c’est la guerre », titrait le Monde Diplomatique, il y a quelques années ; je suis du même avis. Il ne faut pas se voiler la face, le sportif retrouve avec joie ses instincts primaires, et son goût pour la violence et la compétition lorsqu’il est sur le terrain, et le français moyen dévirilisé du tertiaire ou l’ouvrier épuisé, vibrent de se sentir puissant et viril par procuration. Pourquoi pas ? La violence fait partie de l’homme, il serait stupide de l’occulter, et le sport représente un formidable catalyseur. On blâme – à raison – les supporteurs qui scandent des insultes « racistes » ou « xénophobes », mais n’est-ce pas préférable qu’ils évacuent leur virulence en regardant un match de football, plutôt que de frapper une bobonne hystérique, ou un arabe qui n’a rien demandé ?

C’est souvent à l’occasion d’importantes rencontres sportives que le nationaliste s’enflamme, et que l’homme de gauche se découvre un peu chauvin le temps de la compétition, et l’on peut savourer ces moments rares où une France en manque d’identité nationale semble plus rassemblée, plus soudée, derrière « ses joueurs ». Lesquels joueurs qui, bien mieux payés par leurs clubs internationaux, se refusent parfois à jouer en équipe nationale !

Le sport est un métier pour ceux qui le pratiquent, et un divertissement pour ceux qui le regardent. Dans les deux cas, il ne faut pas qu’il devienne une tartufferie, car les gens détestent les tricheurs, et nombreux sont les amateurs de cyclisme qui déplorent l’expansion du dopage, les amoureux du football qui s’indignent des sommes faramineuses qui servent de salaires aux plus grands joueurs, les passionnés de Tennis qui regrettent que Rafael Nadal ou Maria Sharapova ne soient plus seulement d’excellents joueurs, mais les égéries des grandes marques, ce qui leur permet de toucher de confortables cachets qu’ils méritent encore moins que ceux qu’ils doivent à leur virtuosité à la raquette.

Le sport est aussi un enjeu politique, et on ne peut que constater à regret que les énormes moyens mis en œuvre à chaque évènement sportif par nos dirigeants ont parfois pour but de nous distraire d’enjeux fondamentalement plus importants, raison pour laquelle il faut rester vigilant... Sans toutefois oublier d’encourager l’équipe de France de Football pour la Coupe du Monde !

Laurent.

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Comme Hegel, je pense que la guerre n'est pas forcément un mal. Plus précisément, qu'il n'y a pas que des mauvais côtés. La guerre peut servir à souder un pays, à rendre au peuple le goût de l'effort et du travail, de ressentir bravoure, et de se sentir dévoué envers la communauté. On a pu observer ces effets bénéfiques lors de l'Union sacrée de 1914, puis avec la transmission de valeurs fortes par les Anciens combattants durant l'entre-deux-guerres (quoique leur pacifisme, compréhensible, ait pu participer à la défaite de 1940).

Bien entendu, il ne s'agit plus de prôner la guerre. Son horreur n'a d'égal que le nombre de morts durant les deux dernières guerres mondiales.

Le sport, dès lors, est un excellent substitut. Comme cela a été dit par de nombreux auteurs et rappelé par Laurent, le sport, c'est la guerre. Les morts en moins. Les communautés nationales rivalisent, dans le respect des règles. Chaque pays, chaque peuple, espère, chauvin, que son équipe va gagner.

On pourra se plaindre du sport-commerce, catalyseur du dopage; s'attrister que les sportifs-stars sont relativement méprisants envers leurs supporters; s'exaspérer que la montée en intérêt du sport se couple d'une dépolitisation terrifiante... mais comment ne pas se réjouir de voir les nations, dans toute leur diversité, entrer dans une saine compétition qui fait supporter, hurler, voire pleurer ?

Si les côtés négatifs ne manquent pas, le sport réveille une sublime transcendance : la Nation. Le sentiment d'appartenir à une communauté.

Sylvain.

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dimanche 27 décembre 2009

Eloge de l'humilité et du juste.

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