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dimanche 29 mai 2011

L'antiracisme contre la France.

L'affaire DSK a éclipsé une autre affaire dont les conséquences semblent peut-être moindres, mais qui pourtant, aura de pesantes et profondes répercussions. Il ne faut pas se méprendre sur les conclusions du ministère, car l'affaire dite des quotas qui a secoué le football français ces derniers temps est encore une fois un coup terrible porté à la cohésion nationale.

Quel triste spectacle auquel nous avons assisté ! Un entraîneur contraint à l'excuse, songeant à démissionner sous la pression médiatique, alors qu'il est plus qu'évident qu'il n'a jamais été raciste ; un ridicule procès, qui pourrait faire rire le monde entier, d'un prétendu racisme des dirigeants de la fédération ; en un mot, une France rongée par la division et la haine de soi, un climat délétère instauré entre les français, encore une fois, au nom de l'antiracisme

Que recherche en effet Mediapart ? La question qui s'était posée à la fédération concernait la limitation des joueurs ayant la bi-nationalité en raison de leur propension à choisir l'équipe de leur pays d'origine. La question n'était-elle pas légitime ? La France a-t-elle vocation, outre à recueillir la misère du monde, à former l'ensemble des footballeurs du monde, appelés à jouer un jour ou l'autre contre l'équipe de France, alors que la plupart des français souffrent de la misère actuelle ?
De surcroît, la conclusion de Mediapart se résume en quelque sorte à : « les blancs veulent qu'il y ait plus de blancs, et veulent moins de noirs, car ces premiers n'apprécient guère ces derniers ». Concrètement, Mediapart a racialisé une question qui n'avait aucune dimension raciale. Mais cela n'est plus vraiment étonnant, car l'on avait compris depuis fort longtemps que l'antiracisme s'obstine à monter les français les uns contre les autres, quand Jean Baudrillard expliquait dans une fameuse formule : « SOS-Racisme. SOS-baleines. Ambiguïté : dans un cas, c’est pour dénoncer le racisme, dans l’autre, c’est pour sauver les baleines. Et si dans le premier cas, c’était aussi un appel subliminal à sauver le racisme, et donc l’enjeu de la lutte anti-raciste comme dernier vestige des passions politiques, et donc une espèce virtuellement condamnée. »

Thuram, paré de ses lunettes d'intellectuel, nous a doctement expliqué qu'il était tout à fait normal que des joueurs ayant la double nationalité pouvaient avoir le choix entre deux équipes, puisque les meilleurs choisissaient naturellement la France, et les moins bons, ne pouvant aspirer à la sélection française, se rabattaient sur leur pays d'origine. Il a assurément raison, mais c'est bien là le problème. Le choix se fait en fonction des seuls intérêts matériels ; le cœur n'a pas sa part, l'amour de la patrie est balancé aux oubliettes. Et d'ailleurs, cela concerne non seulement la France, mais également le pays d'origine, Kémi Séba ayant récemment fait remarquer sa répugnance pour les joueurs d'origine africaine qui choisissaient la sélection de leur pays d'origine uniquement parce qu'ils n'ont pu accéder à l'équipe de France. On ne peut s'empêcher de mentionner en ce sens Benzema qui osa affirmer à la radio, que l'Algérie c'est le cœur, et la France, c'est le « sportif ». 


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Triste sort du petit français, fervent supporter de l'équipe nationale par sincère patriotisme, méprisé par des élites mondialisées qui ne voient en la France qu'un misérable bout de terre trop étroit.

Sylvain.

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dimanche 16 mai 2010

Où est la subversion ? La vogue révélatrice de l'anarchisme.

À l'heure où l'anarchisme, après la désillusion communiste, est en vogue, comme en témoignent les pacifistes arborant le signe anarchiste; au moment où le capitalisme mondialisé ne cache pas ses affinités, si ce n'est sa collusion la plus complète, avec cette philosophie (Che Guevara, John Lennon, et autres logos anarchistes flanqués sur des accessoires de mode...); alors que l'on nous vante de parts et autres un monde sans frontières, une planète de « citoyens du monde », on peut, définitivement, sans prendre de risques, affirmer que l'anarchisme n'est plus la subversion.

Fiers de leurs nouvelles valeurs anarchisantes – en vérité des « non-valeurs » comme l'affirme le Général Bigeard –, les jeunes « rebelles » se vantent de retourner l'ordre établi. Subversion qu'on nous dit. Des siècles de révoltes et de luttes entend-on. Les nouveaux Résistants. Les Vrais; car de Gaulle, c'est Hitler; et les CRS, ce sont des SS.

Enfin, je vais m'arrêter là. Moi et Laurent avons déjà à maintes reprises raillé ces jeunes en quête de supplément d'âme qui revivent leur Germinal à eux, mais sans les ouvriers. Venons-en donc à la théorie :

Dans la philosophie anarcho-communiste, notamment chez Kropotkine, il y a l'idée que les relations humaines seraient, en l'absence d'autorités (figure paternelle, morale classique, État), harmonieuses. Les anarchistes estiment qu'une société sans autorité verra des individus individualistes mais qui seront bons envers les autres. D'une certaine manière, l'utilitarisme individuel est compatible avec aider son prochain : c'est l'homme est un loup solidaire estime le philosophe russe.

D'aucuns estiment à raison cette pensée naïve et restent dans la perspective hobbesienne (« l'Homme est un loup pour l'Homme »). De nombreux théoriciens de l'anarchie ne renient pas cet état de fait, mais prennent un point de vue différent : si l'Homme, actuellement, est un « loup », c'est parce qu'il a été corrompu par les efforts constants de l'Église et de l'État. Partant, certains le disent à demi-mot, la régénerescence de l'humanité, afin de créer un homme nouveau, serait la clé ultime; d'où la vogue également de Rousseau et de son homme naturel -bien qu'il ne prétend pas y revenir.

Deux voies se dessinent si l'on se prétend anarchiste : dans un premier cas, on prône la destruction des institutions étatiques et cléricales, sans toutefois toucher aux hommes (sauf à la rigueur, les tenants de ces deux institutions – ce qui laisse songeur quant à savoir qui l'est). Dans cette hypothèse, le Capital, pourtant ennemi de l'anarchiste, serait le grand gagnant. Il est simple d'imaginer un monde déréglé avec les hommes actuellement présents sur Terre : il est évident que de nombreux profiteurs et « loups » se frotteront les mains. Bref, c'est la loi du plus fort (physiquement, militairement, économiquement etc.) qui règnera.

L'autre solution est plus difficile à envisager. Un homme nouveau, que l'on pourrait rapprocher de l'homme sauvage (vanté par Diderot voire Rousseau) est difficilement imaginable. Il est difficile de répondre à la croyance selon laquelle l'homme nouveau vivrait harmonieusement et en paix. Néanmoins, ce qui me paraît sûr, c'est qu'atteindre un tel objectif ne peut se faire à moins d'un bain de sang tel que Robespierre ou Pol Pot (idéalistes d'une égalité anarchiste) ont commis. Dès lors, soutenir la régéneresence de l'humanité, c'est soutenir un génocide selon un idéal que l'on a jamais constaté empiriquement (cela expliquerait pourquoi Rousseau ne prônait pas un tel retour). C'est « la fin sublime qui excuse les moyens horribles » comme expliquait Raymond Aron. Et, en fin de compte, c'est une pensée très proche du nazisme (la différence réside dans le fait que le nazisme prône le bien allemand tandis que l'anarcho-communisme espère le bien humain).

Nos rebelles devraient au moins essayer de comprendre... ce qu'ils veulent ! Le fait que Sartre (soutenu par ses compagnons) décrétât « tout anti-communiste est un chien » et qu'il supportât successivement Staline, Ho Chî Mînh puis Pol pot, devrait pourtant faire méditer ces petits jeunes imbus d'eux-mêmes.

Bref, au risque de décevoir les jeunes qui se baladent avec le tee-shirt du Ché, qui rêvent sur un album de John Lennon, qui soutiennent Besançenot, qui trouvent sympathique Cohn-Bendit, il faudra bien qu'ils le reconnaissent : ils constituent soit ces fameux « idiots utiles » du capitalisme, soit des Che Guevera prêts à égorger femmes et enfants pour parvenir à leur fin; car c'est bien cela, le révolutionnaire argentin.

Ils pourront bien nous traiter de fachos, la réalité est, malheureusement pour eux, implacable.

Sylvain.

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