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dimanche 20 mars 2011

Le Parti socialiste : une fausse alternative.

On nous explique que l'alternance, c'est la démocratie ; que voter socialiste, c'est s'opposer à la politique de Sarkozy. Faut-il en rire ou en pleurer ?

En rire : lorsque DSK est présenté comme une véritable alternative à Sarkozy, on peut légitimement s'esclaffer d'une telle bouffonnerie. Au moins autant mondialiste, atlantiste et libéral que notre actuel président, DSK est l'archétype même de ces « élites mondialisées » (Chevènement) tant éloignées des préoccupations populaires.
En pleurer : les cabris détricotent notre souveraineté, pourtant bâtie avec tant de patience contre vents et marées par nos rois, nos grands chefs d'État et nos grands hommes. Les funestes assauts des cabris attentent à notre État, notre démocratie, et notre patrie. Cela n'a rien de réjouissant.

Le PS a beau se parer de ses plus beaux atours (droits de l'Homme, fraternité ségolénisante et autres tartufferies), il n'en est rien : ce n'est que de la « boue dans un bas de soie ». Car en effet, c'est ce même parti qui a voté le Traité de Maastricht et qui dénonce les effets de l'ultra-libéralisme ; ce même parti qui s'attriste du sort des ouvriers français et qui stimule la concurrence mondiale entre les travailleurs par le biais de l'immigration, toujours justifiée par les droits de l'Homme ; ce même parti qui prétend défendre le peuple et qui voit du fascisme là où il y a un appel à la protection des démunis face à la mondialisation dévastatrice. « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes » disait Bossuet.
A ce titre, la question européenne est particulièrement éloquente, car le Parti socialiste et l'UMP, sans compter le Modem, les Verts et consorts, appartiennent sans exceptions à la même espèce animale : celle des cabris. Comme le Général de Gaulle disait, ils n'ont qu'un seul mot à la bouche : « L'Europe, l'Europe, l'Europe ! ».
En outre, au-delà de la connivence politique sur la question européenne qui est déjà fortement déterminante, le parti d'Aubry a d'autres inepties à son arc. Alors qu'il dénonce la prétendue « politique sécuritaire » de Sarkozy, il feint d'ignorer que c'est sous la présidence du même Sarkozy que fut votée la fin de la double peine, que des réductions drastiques des effectifs de police furent décidées, que la loi pénitentiaire fut modifiée afin de dispenser d'incarcération la petite criminalité.

La liste pourrait ainsi s'éterniser. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'entre collusions idéologiques déterminantes (Union Européenne), contradictions (acceptation des causes tout en rejetant les effets) et stupidités (dénonciation de la politique sécuritaire), le PS n'a aucune crédibilité, aucune identité. Fervent critique de la politique de Sarkozy, il en accepte pourtant les fondements. Il n'y a là aucune véritable alternance. Ce n'est que théâtre, communication et tartufferies.

Sylvain.

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dimanche 31 octobre 2010

De la renaissance du "Pénix" à l'effritement du Menhir.

Notre attitude équivoque envers le Front National de Jean-Marie le Pen nous a souvent été reprochée ; nous considérions n’avoir de compte à rendre à personne et vous laissions juger en votre âme et conscience si nous étions d’infâmes fascistes xénophobes, ou simplement des républicains patriotes et pacifistes. Je dois ajouter, pour être tout à fait sincère, que nous jouissions aussi du plaisir aristocratique de déplaire. Cette situation n’est plus tenable ; nous souffrons, en tant que gaullistes convaincus, que l'on fasse de nous des frontistes, des lepénistes acharnés. C’est la raison pour laquelle une clarification de notre position nous semble indispensable.

Nous nous intéressons au Front National en tant qu’il représente l’un des derniers mouvements à être réellement populaire (d’aucuns diront populistes) et social, le seul à aborder sans se voiler la face les sujets dont la grande majorité de la classe politique ne traite qu’à demi-mot : des sujets comme l’immigration, l’insécurité ou encore la souveraineté nationale (Article sur le FN). Pour autant, nous sommes loin d’approuver l’ensemble de la doctrine du Front :

En ce qui concerne la guerre d’Algérie, notre position est bien plus nuancée. Je considère personnellement que le Général avait un choix à faire, mais qu’il a choisi l’alternative la plus judicieuse, aussi bien pour des raisons économiques que politiques.

Nous sommes d’âpres défenseurs de la liberté d’expression, et nous nous opposons farouchement à ceux qui veulent la museler pour des raisons d’ordre politiquement correct. La loi Gayssot nous semble être une aberration et nous considérons naturel, voire nécessaire qu’il soit permis de discuter sans contrainte. Pour autant, les plaisanteries équivoques (aussi bien sur ce sujet que sur d’autres) du leader du Front National ne nous semblent pas être l’outil adéquat pour porter ces valeurs et nous les jugeons parfois à la limite de la décence.

Les exemples abondent, mais ces deux points illustrent deux de nos principaux griefs. Il existe enfin une raison fondamentale à la défiance irrémédiable que nous éprouvons à l’égard du Front National : l’électorat du front national est schizophrène, constitué à la fois de patriotes pacifistes et sincères comme nous pourrions l’être, mais aussi d’éléments belliqueux et réellement racistes auxquels nous refusons d’être assimilés. Ce sont d’ailleurs ces éléments qui menacent aujourd’hui de faire imploser le mouvement : la succession quasi-certaine de Marine à son père à la tête du Front et sa volonté de rendre son parti fréquentable, voire recommandable poussent contre elle les éléments les plus radicaux de sa base électorale et militante. Ces esprits échauffés que ne tiennent plus en respect l’impressionnante verve et le positionnement volontairement équivoque de son leader sortant pourraient s’estimer trompés, trahis et se tourner vers des mouvements parapolitiques bien plus préoccupants, ou décider de « faire le boulot eux-mêmes ».

Au-delà de ce que l’on peut réprouver ou approuver du Front National, on ne peut que constater son extraordinaire utilité en tant qu’outil de pacification sociale. C’est la politisation des problèmes des éléments les plus radicaux des électeurs du Front qui les pousse à « voter le Pen », plutôt que d’aller refaire le portrait de l’arabe du coin. Que l’on soit sensible ou non aux arguments avancés par le Front National, on ne peut que déplorer, voire craindre sa déliquescence.

Laurent.

* * * * *
Lorsque je me construisais une conscience politique, j'ai toujours été étonné de voir le consensus parmi les jeunes au sujet de Jean-Marie le Pen. Cela ne m'a pas empêché d'avoir été un bien-pensant idéaliste et européiste, mais je trouvais pourtant qu'il y avait quelque chose de malsain, de totalitaire.

Car Jean-Marie le Pen est un grand orateur, et il n'est pas inculte. Loin s'en faut. La manie chez les jeunes qui consiste à diaboliser tout ce qu'il dit, tout ce qu'il fait, nous irrite. C'est en ignorant et en méprisant ce qu'il dit que l'électorat frontiste se durcit. Comment reprocher à un vieil ouvrier, vivant en banlieue, de se radicaliser si, quand il exprime ses problèmes, on lui assène qu'il a tort ?

Mais tout cela n'empêche pas, et c'est l'objet de l'article de Laurent, de critiquer le président du Front National, ou le mouvement lui-même : on l'ignore, mais ce sont d'ailleurs les patriotes qui reprochent le plus les « dérapages » de le Pen et qui se désolent des malheureuses dérives de certains de ses électeurs.

Aujourd'hui, nous vous le clamons : nous faisons partie de ces patriotes.

Sylvain.

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dimanche 2 mai 2010

De la mort de Dieu à la censure.

Comment continuer à employer Eric Zemmour, chroniqueur de talent mais dont les frasques répétées lui valent l’opprobre des associations antiracistes et féministes, et même des démêlées judiciaires, tout en restant malgré tout une chaîne respectable ? France 2 a trouvé la solution (et était probablement gentiment invitée à le faire par des groupes de pression influents) : les Infiltrés. Les Infiltrés c’est en gros une série de reportages « spectaculaires », réalisés de manière à tenir en haleine le public. Il s’agit d’indigner le bourgeois, et d’égayer un peu la vie monotone du français moyen, comme moi, supposé vaguement idiot et facilement impressionnable. Et les Infiltrés, diffusés ce mardi sur France 2 ont fait fort cette fois-ci, en s’attaquant aux milieux d’extrême droite catholique bordelais, dans un reportage savamment intitulé « à l’extrême-droite du Père. »

Il n’est pas question ici de s’attaquer aux diverses techniques de manipulations de paroles, d’images et des mensonges qui sont des stratagèmes utilisés pour ajouter au scandale, et au sensationnel. Dies Irae, l’association dont il est question se défend fort bien elle-même sur son site, et mon propos ici, n’est absolument pas de la défendre. Ce qui est beaucoup plus intéressant, c’est la démarche, la thèse de ce reportage.

Le simple choix de s’intéresser à l’extrême droite catholique est particulièrement révélateur, et semble fort a propos ; alors que l’Eglise ressort salie de l’affaire des prêtres pédophiles, la voici à nouveau aspergée par le scandale : elle abrite en son sein d’odieux révisionnistes, et intégristes qui la gangrènent. Décidément, il ne fait plus bon d’être catholique, en France. Travailler sur une association religieuse d’extrême droite est du pain bénit pour l’homme de gauche qui souhaite botter l’ensemble des « fachos » en touche ; la religion n’étant pas la raison, il apparaît d’autant plus facile de discréditer le discours tenu par ces gens, considéré comme un délire paranoïaque.

Peut-être que Dies Irae est véritablement une association raciste, antisémite et intégriste, cela m’importe peu. Je condamne par ailleurs vivement les propos haineux et bellicistes qui ont été prononcés par certains des intervenants, et j’avoue avoir ri jaune lorsque j’ai entendu un gamin entonner des « chansons nazies ». Ce qui est plus ennuyeux au contraire, c’est qu’à ces propos inacceptables, sont mêlés d’autres propos plus défendables (comme sur le libéralisme), ou qui méritent largement réflexion (comme le rôle tenu par le maréchal Pétain), et que Zemmour, Soral ou simplement Sylvain et moi aurions pu tenir, sans pour autant être fascistes, antisémites ou intégristes. Cette dévaluation de légitimité de certaines problématiques commence à être inquiétante, et à ressembler à de la censure....

Pire encore, ce type de reportage, loin de montrer des réalités, remue le couteau dans la plaie, et entretient un climat de haine entre ceux qui se sentent « stigmatisés », et qui considèrent la France comme un pays raciste ou antisémite, et ceux qui voient leurs propos déformés, et se sentent encore plus incompris. C’est ce genre de messages qui poussent chaque jour un peu plus la France sur la voie de la guerre civile, de l’éclatement de la Nation.

Laurent.

- - -

La fameuse « reductio ad hitlerum ». L’indépassable « mort aux fachos ». L’éternel discrédit par le rappel des « heures sombres de l’histoire ». L’argument est implacable. Il met fin à toute discussion.

Caroline Fourest, dans le débat qui suit le reportage des « Infiltrés », interroge son interlocuteur, un lefebvriste : « le Maréchal Pétain est-il un modèle pour notre jeunesse ? ». On devine aisément l’invective qui se cache derrière cette question ironique. Lorsque l’abbé Paul Aulagnier répond « eh bien, c’est un grand débat historique », Fourest affiche un grand sourire et, subrepticement, lance un heureux « voilà ». Elle a réussi. Son sourire triomphal en dit long. L’abbé est assimilé aux abrutis que l’on a pu voir dans le reportage, car Fourest sait qu’une telle réponse a de telles conséquences : en effet, le reportage a montré au préalable que celui qui est prêt à débattre sur le rôle de Pétain durant la Seconde Guerre Mondiale est à mettre sur le même plan que celui qui vante les « Carnets de Turner » (1). Les propos de l’abbé, fussent-ils intéressants et porteurs de réflexion, sont désormais discrédités. Il est définitivement vaincu.

C’est toute la rhétorique bien-pensante qui est dévoilée par l’article de Laurent. C’est tout un ensemble d’idées, de valeurs et de pensées qui sont discréditées, car perpétuellement ramenées au dictateur nazi. On a beau se débattre, s’écrier, rejeter cet amalgame stupide et attentatoire à la liberté d’expression : il est trop tard, on n’accorde pas la parole à un SS.

Sylvain.

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(1) « Livre » violemment raciste dont l’une des personnes interrogées dans le reportage fait l’apologie.
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lundi 8 mars 2010

De l'appauvrissement de la langue à la fin de la pensée.

Une langue, c’est une histoire, un patrimoine, mais aussi un outil qui permet de se représenter le monde, afin de mieux l’appréhender. Mettre un nom sur une entité, c’est déjà la différencier d’une autre, et donc commencer à la comprendre. C’est encore l’expression de cette représentation du monde, par laquelle on communique avec nos semblables. La langue - ou le langage - et la pensée sont consubstantiels ; il est rare d’avoir un vocabulaire étendu et d’être un imbécile, et inversement. La langue est contingente : l’activité prolifique de l’homme est telle que les concepts (mathématiques, chimiques, informatiques...) et les découvertes abondent, entités sur lesquelles il faut bien mettre des noms... En outre, des mots apparaissent, disparaissent ou se transforment, selon l’usage qui en est fait. On ne peut guère reprocher à la langue d’évoluer, puisqu’elle est expression de la représentation du monde d’un peuple (ou d’un ensemble de peuples) à un moment donné, ce qui en fait un formidable outil d’analyse. C’est à une modeste analyse de l’évolution – on serait tenté de dire la gangrène – qui touche notre si belle langue française, que je vais me livrer ici.

Le français est une langue riche, précise et exigeante, qu’il plaît aux hérauts de la pensée unique de la simplifier, de l’abaisser continuellement, afin de servir leurs desseins. Orwell l’explique avec une inspiration géniale dans son 1984 : contrôler le langage d’un peuple, c’est réduire sa pensée, et l’en asservir d’autant mieux : « Le but du novlangue était, non seulement de fournir un mode d’expression aux idées générales et aux habitudes mentales des dévots de l’angsoc[1], mais de rendre impossible tout autre mode de pensée ». Cette transformation regrettable de notre langue s’effectue aux profits de la droite libérale et la gauche bien pensante, qui y trouvent largement leur compte. Les libéraux espèrent sur le long terme disposer d’une masse d’individus décérébrés soumis à la société de consommation, alors que les bien-pensants s’assurent de ne plus être troublés dans l’exercice de leur droit de s’octroyer un supplément d’âme, tout en méprisant et exploitant allégrement le peuple au nom duquel ils disent parler.

Cette transformation de la langue française s’effectue de différentes manières. On peut tout d’abord déplorer l’introduction et l’usage de mots (ainsi que de prénoms !) anglo-saxons. L’anglais étant une langue plus conceptuelle que le français, ces vocables suppriment l’emploi des synonymes français, qui tombent parfois dans l’oubli.

Il faut ensuite s’indigner de l’utilitarisme avec lequel la langue est transmise à l’école ; on ne recherche plus l’excellence dans la maîtrise du français, mais simplement des « notions indispensables », véhiculées par des procédés imbéciles (méthode globale), qui rendent les français de plus en plus incultes par l’abaissement de leur niveau de langage. Comment peut-on décemment envoyer en classe de sixième (voire pire !) un enfant qui ne sait ni lire ni écrire ? Aux adeptes du nivellement de l’école – et donc de la pensée ! - par le bas, je rappelle que les colons qu’ils vilipendent tant, ont appris aux autochtones le français le plus basique qui soit, afin qu’ils puissent travailler en bonne intelligence avec eux, mais rien de plus (même si de nombreuses missions, notamment religieuses se sont attachées à une transmission toute autre du français, ce qui est moins su). Nos amis les bien-pensants feraient au final, d’excellents avocats de la colonisation ! Une langue ne peut ni ne doit être réduite à ce que l’on juge – arbitrairement – comme utile, elle forme un ensemble cohérent qu’il faut envisager et transmettre de la façon la plus large et complète qui soit.

Il faut enfin vitupérer contre le foisonnement des amalgames qui empoisonnent notre liberté d’expression, cette nouvelle censure gauchiste et insidieuse, véhiculée depuis la fin des années soixante, qui consiste à pendre un mot ou un concept, et à y associer à peu près tout, et n’importe quoi qui y ressemble de près ou de (très) loin. Le nationalisme devient racisme, la politique anti-immigratoire se transforme en xénophobie et nazisme, la monarchie la tyrannie etc.. L’apogée de la pensée unique pouvant sans doute se résumer à ce seul mot « facho », sorte de pot-pourri qui résume toutes les haines gauchistes les plus virulentes, et qui peut s’appliquer indifféremment à tous leurs ennemis, recouvrant un nombre énorme de significations, jusqu’à ne plus vouloir rien dire du tout.

Comment ne pas rire (jaune) en entendant une horde de petits bourgeois gauchistes manifester aux cris de « sarko, facho, le peuple aura ta peau », alors que le fascisme est un totalitarisme où le pouvoir est concentré entre les mains de l’Etat (citons Mussolini « Tout par l'État, rien hors de l'État, rien contre l'État! ») qui n’admet aucune opposition ? Alors que Sarkozy n’a en France aucun pouvoir, soumis comme il l'est au marché mondialisé ? Ne seraient-ce pas ces petits bourgeois, dont les parents détiennent le capital, et qui censurent leurs adversaires, les vrais fascistes ?

Laurent.

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[1] Dans 1984 de Georges Orwell, régime politique fictif très proche du communisme.
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dimanche 27 décembre 2009

Eloge de l'humilité et du juste.

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