Si l’on considère que l'homosexualité est normale, naturelle, ce qu'on ne mettra point en doute ici, laissant les experts débattre de leur côté des structures émotionnelles des uns et des autres, pourquoi faut-il que le mouvement gay s'obstine à identifier ce qu'il appelle la "communauté homosexuelle" du reste du monde, œuvrant par là même, à sa différenciation ? Le mouvement Gay refuse qu'on le "juge", mais il se permet de se montrer outrancier à loisir, comme l'on peut par exemple le remarquer à la gay pride, véhiculant médiatiquement des stéréotypes d'homosexuels, particulièrement peu représentatifs. Pour peu qu'on s'interroge sur certaines tenues particulièrement dégradantes que l'on peut observer à cette occasion, (Pour l'identité homosexuelle elle-même !) on se voit immédiatement décrié, taxé d'homophobie : le manège est astucieux. Encore une vérité intangible !
Loin de moi l’idée de dénier (l’extrême) solidarisme et la (grande) vertu des buts poursuivis par le mouvement gay, seulement, posons-nous la question de savoir à qui il profite de façon préférentielle :
L'homosexualité n’a point d'âge, mais il en va autrement du mouvement gay (Tiens, un mot anglo-saxon !), beaucoup plus récent.
Le gay n'étant en rien une catégorie sociale, il s'agit une fois de plus d'un combat qui tend à habilement occulter le fossé qui existe entre... Les homosexuels riches, et les homosexuels pauvres, tout simplement. Seulement, considérer le gay comme une catégorie sociale (L’homosexualité transcende la classe sociale) est particulièrement prolifique, économiquement parlant : transformer l'homosexuel en gay, c'est en faire un type particulier de consommateur (Qui achèterait plutôt tel type de produit, regarderait pink tv, etc) C’est ainsi que l’Etat libéral s’arrange, à gauche comme à droite du mouvement gay. L’acceptation de l’homosexualité étant un haut fait de libéralisme social, il permet le libéralisme économique. La gauche bien pensante s’octroie un supplément d’âme en défendant une (relative) minorité (presque plus) opprimée, et la droite moins solidariste ou moins hypocrite (au choix) fait du profit. Et ainsi on en arrive toujours au même problème : ceux qui peuvent consommer sont favorisés par le système (Gay bourgeois) alors que pour d’autres, pas grand chose ne change. (Homosexuel pauvre.)
Deuxième chose, le mouvement gay se plaint de souffrir de discrimination quant aux droits et avantages dont ils pensent devoir bénéficier. N’y a-t-il pas plus impensable que d’obtenir des droits et avantages au titre de son identité sexuelle, alors même que l’hétérosexualité n’en permet -et encore heureux- aucun ? Les droits et avantages des catégories sociales relèvent certes du débat public, mais il en va autrement des débats concernant l’orientation sexuelle des uns et des autres, qui est propre au domaine privé. Prenons un exemple simple : supposons une mesure de discrimination positive envers les gays (Être étranger c‘est moins à la mode), visant à faciliter l’insertion des gays dans la vie professionnelle. On en viendrait à juger les gens sur leur identité sexuelle, ce qui est anti-égalitariste, et antidémocratique, et probablement à attiser la haine dont le mouvement gay se dit être la cible, du fait des avantages obtenus.
Laurent.
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Le gay n'étant en rien une catégorie sociale, il s'agit une fois de plus d'un combat qui tend à habilement occulter le fossé qui existe entre... Les homosexuels riches, et les homosexuels pauvres, tout simplement. Seulement, considérer le gay comme une catégorie sociale (L’homosexualité transcende la classe sociale) est particulièrement prolifique, économiquement parlant : transformer l'homosexuel en gay, c'est en faire un type particulier de consommateur (Qui achèterait plutôt tel type de produit, regarderait pink tv, etc) C’est ainsi que l’Etat libéral s’arrange, à gauche comme à droite du mouvement gay. L’acceptation de l’homosexualité étant un haut fait de libéralisme social, il permet le libéralisme économique. La gauche bien pensante s’octroie un supplément d’âme en défendant une (relative) minorité (presque plus) opprimée, et la droite moins solidariste ou moins hypocrite (au choix) fait du profit. Et ainsi on en arrive toujours au même problème : ceux qui peuvent consommer sont favorisés par le système (Gay bourgeois) alors que pour d’autres, pas grand chose ne change. (Homosexuel pauvre.)
Deuxième chose, le mouvement gay se plaint de souffrir de discrimination quant aux droits et avantages dont ils pensent devoir bénéficier. N’y a-t-il pas plus impensable que d’obtenir des droits et avantages au titre de son identité sexuelle, alors même que l’hétérosexualité n’en permet -et encore heureux- aucun ? Les droits et avantages des catégories sociales relèvent certes du débat public, mais il en va autrement des débats concernant l’orientation sexuelle des uns et des autres, qui est propre au domaine privé. Prenons un exemple simple : supposons une mesure de discrimination positive envers les gays (Être étranger c‘est moins à la mode), visant à faciliter l’insertion des gays dans la vie professionnelle. On en viendrait à juger les gens sur leur identité sexuelle, ce qui est anti-égalitariste, et antidémocratique, et probablement à attiser la haine dont le mouvement gay se dit être la cible, du fait des avantages obtenus.
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