Conçu comme un progrès pour la liberté des femmes, l'avortement a, après avoir été l'objet d'un débat sans pitié en partie causé par les passions des protagonistes (on est tenté de dire « des belligérants »), progressivement été accepté par une grande partie des français. Droit des femmes nous a-t-on dit. Ce débat nous paraît néanmoins légitime tant il touchait à une question essentielle qu'est la vie. Quoi qu'il en soit, petit à petit, la garantie de l'avortement en France est devenue comme un droit inaliénable qui appartient à la femme. Le débat a été de plus en plus occulté au point qu'aujourd'hui, il est de plus en plus difficile de critiquer cette liberté sans être désigné de « macho » si l'on est un homme, de soumise si l'on est une femme et qualifié de réactionnaire voire de fasciste par la plupart des organisations féministes. Liberté indiscutable nous a-t-on expliqué.
À la rigueur, cela n'eût pas été grave si l'avortement était conçu comme une liberté qui doit être utilisée modérément, à savoir uniquement dans des situations remarquables (viol, situation extrêmement précaire, vie de la mère en danger etc.). La libéralisation de l'avortement, cependant, a eu une autre conséquence : aujourd'hui, c'est plus de 200 000 avortements qui sont effectués chaque année (INSEE). Cette liberté est manifestement utilisée abusivement ; l'irresponsabilité domine de plus en plus l'esprit des femmes, mais aussi celui des hommes approbateurs. Je dis des femmes pour simplifier, mais je n'accuse pas elles particulièrement : la pensée dominante, dans son ensemble est coupable. Je ne veux pas m'égarer mais la pensée qui consiste en la sacralisation de droits égoïstes (« le droit de disposer son corps ») impose presque à une femme qui ne voulait pas de cet enfant... de s'en débarrasser.
Le pire c'est qu'on ne peut pas dire que nous sommes en manque au niveau des moyens contraceptifs. Tant matériellement qu'au niveau de l'information.
Ce n'est pas être un intégriste religieux que de vouloir défendre la vie. Le fœtus, c'est la graine de la vie, qu'on le veuille ou non. Des enfants en résulteront. Et nous pleurons sur les morts de ce monde; a fortiori si ce sont des enfants.
C'est pourquoi l'avortement doit être une liberté utilisée de manière extrêmement responsable, et si cela n'est pas possible, il me paraît normal de poser, dans ce cas, des restrictions légales.
On pourra m'expliquer que le fœtus n'est pas la vie et que l'avortement n'est la même chose que tuer une personne. Comment résoudre cette question ? Le fœtus, n'est pas a proprement dit un homme ou une femme. Au départ, c'est même juste un amas de cellules. Mais cet amas de cellules, contrairement à d'autres, engendre, sauf problème (l'horreur de la fausse couche par exemple), la vie humaine. Ce n'est pas rien.
Sylvain.
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À la rigueur, cela n'eût pas été grave si l'avortement était conçu comme une liberté qui doit être utilisée modérément, à savoir uniquement dans des situations remarquables (viol, situation extrêmement précaire, vie de la mère en danger etc.). La libéralisation de l'avortement, cependant, a eu une autre conséquence : aujourd'hui, c'est plus de 200 000 avortements qui sont effectués chaque année (INSEE). Cette liberté est manifestement utilisée abusivement ; l'irresponsabilité domine de plus en plus l'esprit des femmes, mais aussi celui des hommes approbateurs. Je dis des femmes pour simplifier, mais je n'accuse pas elles particulièrement : la pensée dominante, dans son ensemble est coupable. Je ne veux pas m'égarer mais la pensée qui consiste en la sacralisation de droits égoïstes (« le droit de disposer son corps ») impose presque à une femme qui ne voulait pas de cet enfant... de s'en débarrasser.
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Ce n'est pas être un intégriste religieux que de vouloir défendre la vie. Le fœtus, c'est la graine de la vie, qu'on le veuille ou non. Des enfants en résulteront. Et nous pleurons sur les morts de ce monde; a fortiori si ce sont des enfants.
C'est pourquoi l'avortement doit être une liberté utilisée de manière extrêmement responsable, et si cela n'est pas possible, il me paraît normal de poser, dans ce cas, des restrictions légales.
On pourra m'expliquer que le fœtus n'est pas la vie et que l'avortement n'est la même chose que tuer une personne. Comment résoudre cette question ? Le fœtus, n'est pas a proprement dit un homme ou une femme. Au départ, c'est même juste un amas de cellules. Mais cet amas de cellules, contrairement à d'autres, engendre, sauf problème (l'horreur de la fausse couche par exemple), la vie humaine. Ce n'est pas rien.
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