C’était inéluctable : la loi don’t ask, don’t tell devait s’incliner devant les revendications des lobbies LGBT américains, les intérêts particuliers d’une minorité d’individus devant l’intérêt général. Que les avocaillons des droits des homosexuels se réjouissent : leurs protégés pourront désormais vivre et assumer pleinement leur préférence sexuelle sur leur lieu de travail et peut être même - qui sait ! - porter plainte contre les fâcheux intolérants qui viendraient leur chercher querelle. Vaste fumisterie que cette abrogation.
Cette loi, pis-aller à l’interdiction initialement prescrite aux homosexuels et consorts d’intégrer l’armée américaine, réussissait un habile compromis entre les droits de ces individus qui, fiers patriotes, considéraient qu’il était de leur droit d’aller donner leur sang pour leur nation, et les intérêts compréhensibles des états-majors de l’armée qui souhaitaient éviter de se retrouver confrontés à des amourettes entre soldats, à des rixes entre homosexuels et hétérosexuels peu compréhensifs, ou à des procès à répétition pour « discrimination », l’ensemble nuisant à la cohérence des troupes et donc à l’efficacité de l’action militaire des Etats-Unis. Incontestablement, cette loi présentait divers inconvénients ; les homosexuels pouvaient vivre assez difficilement d’être réduits au silence alors que leurs compagnons d’armes s’échangeaient des anecdotes égrillardes au coin du feu et n’étaient pas à l’abri de la délation, quand bien même ils cachaient leur jeu le plus habilement possible (c’est-ce qui arriva à l’infortuné Alexander Nicholson), etc.
Au risque de me montrer cynique, il me semble qu’il ne s’agissait pourtant là que de dégâts collatéraux, comme tous ceux qui résultent d’une législation exigeante. En France, il n’est pas possible de devenir policier si on mesure moins d’un mètre soixante, ou pilote de chasse en l’absence d’une vue exceptionnelle. S’en plaindre serait absurde. Tout comme on imagine mal un nain neutraliser un voyou athlétique ou un myope aux commandes d’un rafale, les réserves tenant à l’homosexualité des militaires américains semblaient parfaitement se justifier. Enfin, il est assez largement admis que l’armée n’est pas véritablement le meilleur endroit pour l’épanouissement des homosexuels et le service risque de se transformer en cauchemar pour bon nombre de ceux ou celles qui s’amuseraient à déclamer ou à afficher leurs amours à la barbe de leurs camarades : loin d’agir pour le bien de ces citoyens, l’administration Obama ne réussira qu’à semer la zizanie dans les rangs de son armée, qui avait besoin de tout, sauf de cela.
Laurent.
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Cette loi, pis-aller à l’interdiction initialement prescrite aux homosexuels et consorts d’intégrer l’armée américaine, réussissait un habile compromis entre les droits de ces individus qui, fiers patriotes, considéraient qu’il était de leur droit d’aller donner leur sang pour leur nation, et les intérêts compréhensibles des états-majors de l’armée qui souhaitaient éviter de se retrouver confrontés à des amourettes entre soldats, à des rixes entre homosexuels et hétérosexuels peu compréhensifs, ou à des procès à répétition pour « discrimination », l’ensemble nuisant à la cohérence des troupes et donc à l’efficacité de l’action militaire des Etats-Unis. Incontestablement, cette loi présentait divers inconvénients ; les homosexuels pouvaient vivre assez difficilement d’être réduits au silence alors que leurs compagnons d’armes s’échangeaient des anecdotes égrillardes au coin du feu et n’étaient pas à l’abri de la délation, quand bien même ils cachaient leur jeu le plus habilement possible (c’est-ce qui arriva à l’infortuné Alexander Nicholson), etc.
Au risque de me montrer cynique, il me semble qu’il ne s’agissait pourtant là que de dégâts collatéraux, comme tous ceux qui résultent d’une législation exigeante. En France, il n’est pas possible de devenir policier si on mesure moins d’un mètre soixante, ou pilote de chasse en l’absence d’une vue exceptionnelle. S’en plaindre serait absurde. Tout comme on imagine mal un nain neutraliser un voyou athlétique ou un myope aux commandes d’un rafale, les réserves tenant à l’homosexualité des militaires américains semblaient parfaitement se justifier. Enfin, il est assez largement admis que l’armée n’est pas véritablement le meilleur endroit pour l’épanouissement des homosexuels et le service risque de se transformer en cauchemar pour bon nombre de ceux ou celles qui s’amuseraient à déclamer ou à afficher leurs amours à la barbe de leurs camarades : loin d’agir pour le bien de ces citoyens, l’administration Obama ne réussira qu’à semer la zizanie dans les rangs de son armée, qui avait besoin de tout, sauf de cela.
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